L'Association des Responsables de Conformité des Établissements financiers du Sénégal (Arcobef) a mentionné l'urgence d'une formation des acteurs de la lutte contre le blanchiment des capitaux pour une meilleure efficacité. En effet, selon L'Enquête, sur 454 déclarations de soupçon transmises à la Cellule nationale de Traitement de l'Information financière (Centif) entre 2006 et 2011, en ce qui concerne le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme au niveau national, 92 % proviennent des banques.
Cette donnée a poussé Aminata Mbengue Diagne, présidente de l’Arcobef, à indiquer qu'il est important que les acteurs en charge de la Lutte contre le Blanchiment de Capitaux et du Financement du Terrorisme (Lbc/Ft) soient formés et dotés de moyens adéquats pour une meilleure efficacité des dispositifs. Selon elle, la contribution prépondérante des institutions financières est « assez illustrative de leur rôle fondamental dans la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme ».
« Dans notre environnement immédiat, le montant de 1120 milliards de francs Cfa, soit 17,6 % de notre Produit intérieur brut (Pib), portant sur le blanchiment, est avancé par le dernier rapport de la Centif, pour la période de 2004 à 2011 », soutient Mme Diagne.
2 Commentaires
Diaw
En Mai, 2013 (09:39 AM)Le_senegalais__
En Mai, 2013 (11:24 AM)les viols à ne plus en finir c'est de ça qu'il faut parler
et vous nous parler toujours de terrorisme collez nous la paix
regler nos urgences
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