La signature des Accords de partenariats économiques (APE) entre les Etats de l’Afrique de l’ouest et l’Union européenne (UE) ''ne peut se faire sans un consensus'' entre les gouvernements, le secteur privé et la société civile, a déclaré, lundi à Dakar, le commissaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) chargé de l’agriculture, Marc Lapodini Atouga.
M. Atouga participait à l’ouverture d’un dialogue entre acteurs régionaux sur la signature des APE, organisé par le Centre africain pour le commerce, l’intégration et le développement (ENDA-CACID) et Open Society Initiative for West Africa (OSIWA), une organisation qui fait partie du Réseau mondial des fondations pour des sociétés ouvertes.
''Nous avons besoin d’un dialogue. C’est ensemble que nous irons avec les solutions de la sous-région. Nous ne pouvons pas partir signer ces accords sans que nous ne nous soyons compris, sans consensus. Nous devons tous regarder dans la même direction pour le bien des populations de l’Afrique de l’ouest'', a déclaré M. Atouga.
Le secrétaire général du ministère de la Consommation, de la Promotion des Produits locaux et des PME, Makhtar Lakh, qui présidait l’ouverture de ce dialogue, a noté l’importance de cette rencontre.
''Nous voulons discuter sereinement sur les APE. Tout changement soulève un certain nombre de doutes et de craintes. C’est normal. Mais, je pense que les APE sont assez équilibrés et nous ferons tout pour préserver les intérêts de notre économie'', a-t-il confié à l’APS.
Selon le directeur général d’ENDA-CACID, le docteur Cheikh Tidiane Dieye, ''il est nécessaire que les Etats de l’Afrique de l’ouest questionnent leur stratégie de développement et voient en quoi les APE leur permettent d’avancer ou en quoi ils (les APE) pourraient constituer une entrave''.
''J’appelle les autorités régionales et nationales à écouter toutes les parties, tous les acteurs, surtout ceux qui disent encore non aux APE et accepter le débat contradictoire et constructif pour renforcer la mobilisation autour des vrais défis, à savoir une vraie intégration, conformément à la vision de la CEDEAO'', a-t-il déclaré.
''L’UE est notre partenaire le plus important en termes de statistiques. Avoir un accord avec un partenaire tel que l’UE nécessite d’importantes précautions, de profondes analyses et des recherches approfondies de notre part. Il faudrait que prenions les bonnes décisions'', a-t-il insisté.
VO/AD
3 Commentaires
Listo
En Octobre, 2014 (18:25 PM)1- un accord nous lierait il définitivement et pour toujours?
2- un accord ne peut être remis en cause, suspendu, ou annule?
3- si cela est donc, après avoir bien compris les craintes des opposants a ces accords, pourquoi ne comprendrait on pas , aussi, les arguments des "défendeurs" de ces accords et se donner une période probatoire ou d'essai de 2 ans pour jauger, évaluer sur le concret l'application de l'accord et après cela prendre , la décision qui sied?
Khandiar
En Octobre, 2014 (09:29 AM)Listo
En Octobre, 2014 (11:13 AM)Mon ami, je me moque de politique, je n'ai jamais été partisan de personne, n'ayant jamais voté pour personne, j'ai mon libre arbitre, ai la capacité intellectuelle et financiére de ne soutenir personne, et de l'assumer ici partout!
Et ce lbre arbitre, je l'assume a tout point de vue , intellectuel, politique et religieux car, musulman pratiquant et instruit, je ne suis non plus d'aucune tarikha!
Arretez donc de croire que tout le monde est soumis à quoique ce soit comme vous: moi Dieu seul est mon mentor, mon maitre!
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