La centrale photovoltaïque d’une puissance de 20 mégawatts (MW) qui sera implantée bientôt à Bokhol, à 13 km de Dagana (Saint-Louis) va permettre à 180.000 sénégalais d’accéder à l’électricité en septembre prochain, a indiqué, mercredi à Dakar, Charlotte Aubin Kalaidjian.
La présidente de la société française "GreenWish Partners" spécialisée dans les énergies renouvelables qui lance le projet à Bokhol à la frontière sénégalo-mauritanienne s’exprimait lors d’une conférence de presse organisée en prélude à la visite de chantier.
"180.000 sénégalais vont bénéficier d’un accès à l’électricité en septembre prochain grâce au projet Senergy II, une centrale photovoltaïque d’une puissance de 20 mégawatts (MW) qui sera implantée à Bokhol", a souligné Mme Kalaidjian.
"GreenWish partners va financer principalement la construction de cette centrale avec notamment la Caisse des dépôts et consignations du Sénégal et des investisseurs privés", a-t-elle relevé.
Les travaux de construction de la centrale qui sera fonctionnelle en septembre prochain ont démarré en mi-février dernier, a expliqué la présidente de GreenWish Partners.
Elle a ajouté que la centrale qui a nécessité un investissement de 20 millions d’euros, soit plus de 16 milliards de frs CFA "sera raccordée au réseau électrique de la Société nationale d’électricité (SENELEC)".
L’investissement représente une économie de 90 millions d’euros pour l’Etat du Sénégal sur les 20 ans qui dure le contrat, a souligné Charlotte Aubin Kalaidjian.
Mme Kalaidjian a rassuré que ce projet "permettra également de réduire la dépendance du pays aux énergies fossiles, d’éviter l’émission de 25.000 tonnes de CO2 par an et de générer plus de 150 emplois dans sa phase de construction".
De son côté, le directeur général de la SENELEC, Makhtar Cissé a indiqué que "ce projet va permettre de résoudre définitivement le problème d’accés à l’électricité".
Selon M. Cissé, le Sénégal est entrain de relever le défi de l’énergie à travers un bon dosage du mix énergétique (énergie solaire, éolienne hydraulique et thermique).
’’Ce mix des energies va permettre l’accés à l’électricité à des prix abordables aux populations’’, a t il dit.
Les communautés locales bénéficieront également de la mise en place d’un programme d’électrification rurale, dans le cadre de ce projet dont la construction et la maintenance sont assurées par "Vinci Énergies", ont expliqué les membres du projet.
Economie
14 Commentaires
Poulet Pouet
En Mars, 2016 (01:28 AM)Osez
En Mars, 2016 (01:45 AM)Anonyme
En Mars, 2016 (02:02 AM)CTRL+D pour suivi ..jespere que dou ak fenn rek
Nufdbu
En Mars, 2016 (03:34 AM)Anonyme
En Mars, 2016 (04:35 AM)Deug
En Mars, 2016 (05:03 AM)Deug
En Mars, 2016 (05:03 AM)Anonyme
En Mars, 2016 (08:53 AM)C'est vraiment extraordinaire et c'est ça le Sénégal émergent et merci encore infiniment
Anonyme
En Mars, 2016 (09:50 AM)Arrêter de vendre du rêve.
Anonyme
En Mars, 2016 (09:51 AM)Naturellement, ces installations sont financées à %%%% d'argent sénégalais, assortis de 90% de fonds étrangers, comme c'est étrange, d'ordinaire....
et le petit rigolo qui nous fait croire que la station photovoltaïque est implantée dans un lieu ensoleillé , ailleurs au pays pas de soleil ????
l'art et la manière de continuer de prendre les gens pour des cons.
Anonyme
En Mars, 2016 (09:55 AM)Elle est spécialisée dans le Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion sur les statuts français
Comment a fait cette société pour injecter 16 milliards sur un tel projet ????
Il est temps que l'on s'intéresse au sérieux des sociétés étrangères qui veulent investir grandeur nature au Sénégal. quels sont les privés sénégalais qui participe au projet ?
Svp, aidez nous à comprendre
Listo
En Mars, 2016 (10:55 AM)1- on parle d'un investissement de 20 millions d'euros pour un contrat qui va durer 20 ans!
Après les 20 ans qui est propriétaire des installations?
2- A quel cout est estimé la production d'électricité par cette centrale et comparativement à celle de Sénélec?
3- A quel prix Sénélec vendra le kwh aux populations de cette localité, car on imagine que si le prix de production de cette centrale était égale ou supérieure à celle de Sénélec il était inutile de construire cette centrale et donc pourquoi l'avantage irait il à Sénélec qui n'a rien investi?
etc etc,, , beaucoup de questions se posent et dont les réponses ne sont nullement évoquées nulle part, ici ou ailleurs!
Anonyme
En Mars, 2016 (13:48 PM)Wampus
En Mars, 2016 (14:24 PM)c'est Ouarzazate ville marocaine célèbre au monde entier et connue pour accueillir de grandes productions cinématographiques. «Ouallywood», comme on la surnomme, a notamment permis les tournages de La Momie, Gladiator, ou Les Nouvelles Aventures d’Aladin. Maintenant, la ville aux portes du désert est au centre d’un autre type de blockbuster : la construction de quatre gigantesques centrales solaires, qui devraient fournir près de la moitié de l’électricité du Maroc à partir de 2020. Lorsque le projet sera abouti, ce complexe hydroélectrique et éolien deviendra la plus grande source d’énergie solaire concentrée dans le monde, selon le «Guardian».
Pour le moment, le projet en est à sa première phase : Noor 1. Elle comprend la mise en place de 500 000 miroirs paraboliques disposés sur 800 lignes. Ces panneaux en verre de 12 mètres de haut suivent le déplacement du soleil afin de capter et de concentrer les rayonnements tout au long du cycle solaire quotidien (leur température s’élève à 393°C). Si cette technologie est moins répandue et plus couteuse que les panneaux photovoltaïques classiques, elle à l’avantage de continuer à produire de l’énergie même après le coucher du soleil. L’achèvement de cette phase le mois prochain pourra offrir aux Marocains une capacité de production de 160 MW. A terme, quand les ingénieurs auront terminé les quatre usines, la méga centrale pourra produire 580MW par an, soit de quoi alimenter un million de foyer.
La ministre de l’Environnement du Maroc, Hakima el-Haite, croit que la production d’énergie solaire pourrait avoir le même impact économique sur sa région que la production de pétrole, terminée au siècle dernier. Cependant, les 9 milliards de dollars (8,2 milliards d'euros) qu’elle a engagé pour faire de son désert une source principale d’énergie, tablent sur des préoccupations plus immédiates. «Nous ne sommes plus un producteur de pétrole. Nous importons 94% de notre énergie comme des combustibles fossiles provenant de l’étranger et cela a de lourdes conséquences sur notre budget», a t-elle déclaré au «Guardian», avant d’ajouter : «Nous sommes très fiers de ce projet. Je pense qu’il sera la plus grande centrale solaire du monde».Le Maroc vise plus large
Mais alors même que la première phase du projet tire à sa fin, le Maroc lorgne déjà ses ambitions internationales. «Nous sommes déjà impliqués dans des plans de lignes de transport à haute tension pour couvrir, dans un premier temps, le sud du Maroc et la Mauritanie», a expliqué Ahmed Baroudi, le directeur de la Société d'Investissements Energétiques (SEIM), la firme nationale d'investissement dans les énergies renouvelables. Cependant, il explique au quotidien que l'impact final du projet pourrait être beaucoup plus large, «même aussi loin que le Moyen-Orient».
Dans l'intervalle, le Maroc se concentre sur l'utilisation de l'énergie solaire pour être autosuffisant en ressources. Cela pourrait inclure, un jour, le dessalement de l'eau, dans un pays qui est de plus en plus touché par la sécheresse. «Nous sommes à l’avant-garde de l'énergie solaire»
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