Les chantiers de l’Agence nationale de l’organisation de la conférence islamique (Anoci) n’ont jamais été autant mis au devant de la scène médiatique. Après l’affaire Pape Malick Ndiaye ’’le Corbeau’’, c’est autour du Syndicat des architectes du Sénégal de dénoncer un manque de transparence concernant les travaux d’élargissement, d’aménagement et d’embellissement de la corniche ouest.
Alors que, quelques jours auparavant, une mission du Fonds monétaire international (Fmi) plébiscitait l’Agence dirigée par le duo Karim Wade-Abdoulaye Baldé pour la qualité du management et des règles de transparence mises en œuvre pour réussir le pari de l’organisation du 11ème sommet de l’Oci au mois de mars 2008 à Dakar.
Le président du conseil de surveillance de l'Anoci et le directeur exécutif estimaient la volonté de relever le défi de la mobilité urbaine à Dakar et la modernisation des infrastructures routières et hôtelières. Controverse autour les chantiers de la Corniche Ouest ?
Le doute ne saurait s’installer dans la conduite de cet ambitieux projet d’élargissement, d’aménagement et d’embellissement de la Corniche Ouest de Dakar. Même si, l’ambition, clairement affirmée par le président du Conseil de surveillance de l’Anoci, Karim Wade, était d’en faire la plus belle Corniche d’Afrique.
Et à la lumière du rapport du Syndicat des architectes du Sénégal (Synas), les responsables de l’Agence se refusaient à croire que les principes de bonne gestion et de transparence ont été foulés au pied.
Abdou Latif Coulibaly sort Contes et mécomptes de l'Anoci
Le journaliste Abdou Latif Coulibaly avait publié Contes et mécomptes de l'Anoci pour dénoncer la mauvaise gestion de la structure dirigée par le fils du président de la république, M. Karim Wade et M. Abdoulaye Baldé.
Contrairement aux affirmations de ses responsables, l’Agence nationale pour l’organisation de conférence islamique (Anoci), n’a pas dépensé 72 milliards de FCfa, pour réaliser les travaux nécessaires à l’accueil du sommet qui a eu lieu en mars 2008 dans la capitale Sénégalaise. Elle en a dépensé plus du double. Les Sénégalais exigent un bilan complet et transparent de la gestion de l’agence.
Le fils du président Abdoulaye Wade Karim Wade qui a assuré cette gestion avec Abdoulaye Baldé, le Secrétaire général de la présidence de la République, joue à cache-cache avec eux. Tous les deux tentaient d’esquiver le vrai débat sur la transparence des comptes de l’Anoci.
L’auteur Abdou Latif Coulibaly a reconstitué, à la suite d’une longue et minutieuse enquête, tous les détails de cette gestion. Les résultats de ces investigations ont permis d’édifier définitivement les Sénégalais sur ce qui s’était réellement passé.
La gestion de l’Anoci, comme l'a démontré amplement l’auteur, a donné lieu à un gaspillage d’argent public sans précédent dans le pays. Selon l'auteur des contes et mécomptes, pour équiper ses bureaux dans les trois étages de l’immeuble qui abrite le siège de l’Anoci à Dakar, Karim Wade avait dépensé plus d’un demi-milliard de FCfa (750 millions de FCfa).
Ses dépenses de communication dans les pays du Golfe ont coûté, dira-t-il, 500 millions de FCfa aux contribuables sénégalais en quatre ans d’existence de l’Anoci. Depuis la sortie du livre, personne de l'entourage de Karim Wade n'a réagit pour apporter la réplique à Latif Coulibaly.
0 Commentaires
Participer à la Discussion