Le rapport 2012 du Doing Business note une légère amélioration de l’environnement des affaires au Sénégal.Le pays a en effet fait une petite poussée pour gagner trois places et se classer 154e sur 183 pays. 157e l’année dernière, le Sénégal a fait une petite progression dans le classement 2012 du Doing Business, publié hier. Notre pays s’est en effet hissé à la 154e place sur 183 pays. Et selon le rapport de la Banque mondiale, il doit cette petite poussée à la facilitation de la création d’entreprise et au renforcement de l’accès au crédit en adoptant unanimement des amendements à deux actes uniformes de l’Ohada (Organisation pour l’harmonisation du droit des affaires en Afrique).
‘En vertu des amendements à l’acte uniforme relatif au droit commercial général, les entrepreneurs peuvent, au moment de l’enregistrement de l’entreprise, se contenter de produire une déclaration sur l’honneur au lieu d’un extrait de casier judiciaire’, relève le rapport de la Sfi et de la Banque mondiale. Qui souligne que les amendements à l’acte uniforme organisant les suretés ont élargi la gamme des actifs pouvant être utilisés comme bien nanti (y compris les biens futurs), prolongé la garantie aux fruits du bien original et introduit la possibilité d’une réalisation extrajudiciaire. De plus, note le document, le Sénégal a réduit les coûts liés au commerce transfrontalier en ouvrant le marché du transport. Ce qui a favorisé la mise en concurrence.
Le pays a aussi amélioré l’exécution des contrats en mettant en place, dans les tribunaux, des chambres commerciales spécialisées. Des efforts qui, selon le rapport, ont valu au Sénégal cette progression de 3 places. Mais, le pays est encore dépassé par ses voisins gambiens, qui gagnent 4 places en se classant 149e et Maliens qui se hissent à la 146e. En Afrique subsaharienne, Maurice est, pour la quatrième année consécutive, le pays où la pratique des affaires est la plus aisée pour un entrepreneur, avec un 23e rang au classement général. En mettant en œuvre des réformes dans des domaines comme le paiement des taxes et impôts, l’obtention des prêts, la création d’entreprise, l’obtention des permis de construire, le transfert de propriété et le solutionnement de l’insolvabilité, Sao Tomé-et-Principe, le Cap-Vert, la Sierra Leone et le Burundi sont parmi les économies de la région qui ont le plus amélioré leur réglementation des affaires pour les entrepreneurs.
Publié aujourd’hui, sous le thème ‘Entreprendre dans un monde plus transparent’, le Doing Business 2012 évalue les réglementations impactant les entreprises locales dans 183 économies et classe les économies selon 10 domaines de la réglementation des affaires tels que la création d’entreprise, le solutionnement de l’insolvabilité ou le commerce transfrontalier. Les données de cette année couvrent les réglementations mises en place entre juin 2010 et mai 2011. Le rapport établit que les gouvernements de 125 économies parmi les 183 étudiées ont mis en œuvre un total de 245 réformes de la réglementation des affaires, soit 13 % de plus que l’année précédente.
En Afrique subsaharienne, un nombre record de 36 économies sur 46 ont amélioré leurs réglementations des affaires cette année. Au cours des six dernières années, 163 économies ont rendu leur réglementation plus favorable aux entreprises. La Chine, l’Inde et la Fédération de Russie sont parmi les 30 économies qui ont le plus amélioré leur réglementation des affaires ces dernières années. Cette année, Singapour arrive en tête du classement sur la facilité de faire des affaires, suivi par la Région administrative spéciale (Ras) de Hong Kong, la Chine, la Nouvelle-Zélande, les Etats-Unis et le Danemark.
5 Commentaires
Dioufdiouf
En Octobre, 2011 (07:14 AM)Le Critique
En Octobre, 2011 (10:17 AM)Ce n'est pas tant l'environnement des affaires ou les facilitations juridico-financières que tout pays sérieux et conséquent peut imaginer et mettre en place à l'infini, pour allécher, qui incitent les potentiels investisseurs, à installer leurs projets dans tel ou pays!
Bien entendu ces conditions, qui aujourd'hui , vont de soi partout, ce qui prime pour tout investisseur, ce sont:
- la profitabilité de l'entreprise!
- sa pérennité ou longévité!
Ce qui est extraodinaire, tout de meme, c'est des gens dotées d'intelligence, et qui ont de telles responsabilités au Sénégal, n'aient pas tot compris, et mis la pression sur les autorités publiques , et à commencer par Ablaye Wade, pour leur faire comprendre que toute entreprise moderne et au 21 ème siècle, a un " besoin vital de la fourniture en continu et au prix le plus bas possible de l'électricité"!
Il suffit simplement de le vérifier: le Sénégal est non seulement le pays des délestages depuis 4 ou 5 ans mais aussi le pays qui le prix de Kw fourni le plus élevé de la sous région Ouest Africaine!
Comment veut on , qu'un investisseur quelqu'il soit, investisse au Sénégal, avec la prodctivité que l'on connait et pour payer des employés qui se croisent les bras , faute d'électricité!
Cela peut aussi etre vérifié, le pays coté auprés des investisseurs, et meme ceux du Moyen d'Orient qui cherchent, une porte d'entrée pour l'Afrique de l'Ouest et surtout quand la Cote d'Ivoire, était en difficulté, c'est le Ghana!
Bientot la Cote d'Ivoire reprendra sa place et toute sa place et toutes les opportunités que le Sénégal pouvait avoir trouveront mettront le Ghana et la Cote d'Ivoire en compétition!
La faute aux incompétents qui nous dirigent!
Le Critique
En Octobre, 2011 (11:26 AM)Avec le retour de la Cote d'Ivoire qui veut reprendre sa place et toute sa place et avec un leader comme Alassane Ouattara, qui n'est pas un politicien, ni un discoureur, mais qui a la pratique économique au bout des doigts, le Sénégal a du souci à se faire, car les investesseurs mettront le Ghana et la Cote d'Ivoire en compétition pour obtenir la meilleure productivité possible pour leur Business, le Sénégal sera largué de toute façon!
La faute à qui: aux incompétents qui nous dirigent et qui n'ont aucune vision réelle de là ou ils veulent le pays!
L'impression nette au Sénégal que toute politique économique est circonstantielle et conduite sur les seules vues de Ablaye Wade: il n y a pas de vision, pas prospective, pas de planification, tout est affaire de "feeling" de Pa Wade; il suffisait d'entendre, hier , 20 Oct ce qu'il disait au Président Bin Ladeb Group, sur l'esquisse qu'il a de la future Cité des Affaires qu'il veut faire construire sur le site actuel de l'Aéroprt Léopold Sédar Senghor, projet dont personne n'a jamais entendu, et dont je suis persuadé, qu'aucune compétence Sénégalaise de l'Administration ou du privé n'a travaillé!
En comparaison, lorsque l'on voit les conseillers économiques et experts qui sont dans le cabinet d'Alassane Ouattara, on voit bien que le Sénégal est diigé par un informel, et ce n'est pas étonnant, Ablaye Wade, n'a jamais rien dirigé qu'un cabinet d'avocats!!!
Le Critique
En Octobre, 2011 (11:32 AM)Le Critique
En Octobre, 2011 (11:53 AM)Dans tous les cas, une forte volonté politique, une étude sérieuse des tenants du probléme, et une privatisation sont les clefs du problème:
1- La Cote d'Ivoire a été la première victime de ce fait: à la fois du fait de son développement fulgurant et donc des besoins nouveaux mais surtout du fait d'une grande sécheresse da début des années 80 qui a sérieusement affecté les barrages Hydro électriques!
La conséquence a été des délestages tous azimuts qui ont bien marqué la période de la Coupe d'Afrique de football en 84 et organisée par la Cote d'Ivoire!
Le vieux Houphouet, trés fier, et trés pragmatique a décidé que cela ne se reproduira plus: En 92, son seul et unique Premier Ministre Alassane Ouattara, a entre autre, chargé de régler ce problème!
L'EEci, a été privatisée et la Cie, créée: et aujourd'hui, meme pendant les troubles dus à la crise post électorale, il y a eu fourniture en continu de l'électricié et à un prix compétitif!
2- Le Mali, aussi a eu une politique énergétique à partir des années 90, avec comme conséquence un prix du Kw moins élevé que le Sénégal et pour un pays enclavé dont la fourniture de base passe par le Sénégal ou la Cote d'Ivoire!
Au Sénégal depuis 2002, 1100 millards cfa ont été dans le secteur pour le résultat que nous avons aujourd'hui!!!
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