Mauvaises nouvelles pour les agriculteurs. Le ministre de l'Agriculture et son chef de gouvernement ont annoncé, hier, lors de la réunion interministérielle sur le bilan de la dernière campagne agricole, que le gouvernement a décidé de supprimer la subvention du prix au producteur de l'arachide, pour la campagne 2011-2012. «En principe le prix au producteur ne sera pas subventionné pour la simple raison que le cours de l'arachide est très haut. Aujourd'hui, vous ne pouvez pas avoir le kilo d'arachide à moins de 250 francs Cfa alors que le prix officiel est de 165 francs Cfa. Donc logiquement, cette subvention sera transférée à l'équipement agricole et vers les engrais», a annoncé le ministre de l'Agriculture M Khadim Guèye, en marge de la rencontre d'hier.
Le ministre d'argumenter que pour la subvention, «il ne s'agit pas de l'enlever du ministère de l'Agriculture, mais il s'agit pour le gouvernement de le transférer vers d'autres horizons». Et de donner l'exemple du coton qui a lui aussi, depuis deux ans, perdu la subvention de son prix au producteur. «Comment subventionner un produit qui marche très fort ? C'est comme le coton, on l'avait subventionné il y a deux ans. On avait même prévu l'an dernier de subventionner le prix au producteur. Mais c'est en début de commercialisation que le partenaire industriel a dit que ce n'est pas la peine parce que le cours est très élevé. Cette année, non seulement on ne va pas subventionner en 2012, mais le prix pour le kilo de coton a été fixé hier à 255 francs Cfa alors qu'il était de 195 francs Cfa l'an dernier», tente-t-il d'argumenter.
Le Budget de la campagne agricole baisse de 13 milliards
Autre mauvaise nouvelle pour les producteurs, c’est la diminution drastique du budget alloué à la campagne agricole 2012. De 38 milliards de nos francs en 2010-2011, ce budget a été poli jusqu'à 25 milliards de francs Cfa. Soient 13 milliards de moins que la dernière campagne agricole. Le ministre de l'Agriculture qui tente de rassurer, d'indiquer que «ce n'est pas parce que le budget passe de 38 à 25 milliards qu'en réalité nous allons connaître des baisses de performance».
En effet, pour lui, c'est les normes culturales qui ont été réadaptées. «C'est vrai que l'engagement de l'année dernière était de 38 milliards, mais nous avons rationalisé. Parce que nous avons connu ces années passées des dysfonctionnements dans la distribution des semences. Nous avons corrigé ces dysfonctionnements et cela ne signifie pas que nous allons baisser notre potentiel en matière agricole. Simplement, nous avons mieux réadapté les normes culturales. Car nous avons travaillé sur ces normes culturales», affirme-t-il.
Khadim Guèye de donne ainsi, à titre d’exemple, le fait que «nous avons augmenté de plus de 50% la dotation en engrais. Puisque c'est l'engrais qui est facteur le plus cher pour les paysans. Par contre, nous avons réduit les prix de certaines semences qui, de par le passé, étaient très élevés. C’est par exemple le cas du mil. Les prix ont fortement baissé et il faut profiter de cette baisse-là. C'est pourquoi les prix des céréales ont baissé. Par contre, les prix des semences d'arachide ont augmenté ces derniers temps».
Un des producteurs qui était présent lors de la rencontre, Serigne Ibrahima Niasse, n'a pas manqué de s'alarmer sur la question. «Alors qu'on estimait que le budget des campagnes précédentes n'était pas assez substantiels, diminuer encore le volume nous inquiète. Si vous n'augmentez pas, vous ne devez pas diminuer ce budget. Car les budgets des Etats doivent être consacrés jusqu’à hauteur de 10% à l'agriculture pour lutter contre la pauvreté. Notre budget est à 1600 milliards et l'agriculture ne peut pas avoir 100 milliards», s’est-il désolé.
Le ministre d'argumenter que pour la subvention, «il ne s'agit pas de l'enlever du ministère de l'Agriculture, mais il s'agit pour le gouvernement de le transférer vers d'autres horizons». Et de donner l'exemple du coton qui a lui aussi, depuis deux ans, perdu la subvention de son prix au producteur. «Comment subventionner un produit qui marche très fort ? C'est comme le coton, on l'avait subventionné il y a deux ans. On avait même prévu l'an dernier de subventionner le prix au producteur. Mais c'est en début de commercialisation que le partenaire industriel a dit que ce n'est pas la peine parce que le cours est très élevé. Cette année, non seulement on ne va pas subventionner en 2012, mais le prix pour le kilo de coton a été fixé hier à 255 francs Cfa alors qu'il était de 195 francs Cfa l'an dernier», tente-t-il d'argumenter.
Le Budget de la campagne agricole baisse de 13 milliards
Autre mauvaise nouvelle pour les producteurs, c’est la diminution drastique du budget alloué à la campagne agricole 2012. De 38 milliards de nos francs en 2010-2011, ce budget a été poli jusqu'à 25 milliards de francs Cfa. Soient 13 milliards de moins que la dernière campagne agricole. Le ministre de l'Agriculture qui tente de rassurer, d'indiquer que «ce n'est pas parce que le budget passe de 38 à 25 milliards qu'en réalité nous allons connaître des baisses de performance».
En effet, pour lui, c'est les normes culturales qui ont été réadaptées. «C'est vrai que l'engagement de l'année dernière était de 38 milliards, mais nous avons rationalisé. Parce que nous avons connu ces années passées des dysfonctionnements dans la distribution des semences. Nous avons corrigé ces dysfonctionnements et cela ne signifie pas que nous allons baisser notre potentiel en matière agricole. Simplement, nous avons mieux réadapté les normes culturales. Car nous avons travaillé sur ces normes culturales», affirme-t-il.
Khadim Guèye de donne ainsi, à titre d’exemple, le fait que «nous avons augmenté de plus de 50% la dotation en engrais. Puisque c'est l'engrais qui est facteur le plus cher pour les paysans. Par contre, nous avons réduit les prix de certaines semences qui, de par le passé, étaient très élevés. C’est par exemple le cas du mil. Les prix ont fortement baissé et il faut profiter de cette baisse-là. C'est pourquoi les prix des céréales ont baissé. Par contre, les prix des semences d'arachide ont augmenté ces derniers temps».
Un des producteurs qui était présent lors de la rencontre, Serigne Ibrahima Niasse, n'a pas manqué de s'alarmer sur la question. «Alors qu'on estimait que le budget des campagnes précédentes n'était pas assez substantiels, diminuer encore le volume nous inquiète. Si vous n'augmentez pas, vous ne devez pas diminuer ce budget. Car les budgets des Etats doivent être consacrés jusqu’à hauteur de 10% à l'agriculture pour lutter contre la pauvreté. Notre budget est à 1600 milliards et l'agriculture ne peut pas avoir 100 milliards», s’est-il désolé.
POINTS NOIRS DE LA PRÉCEDENTE CAMPAGNE AGRICOLE : Khadim Guèye tacle Karim sur la question des délestages
Au chapitre des problèmes et contraintes de la précédente campagne agricole 2010-2011, le ministre de l'Agriculture, Khadim Guèye, qui faisait le bilan, a indiqué que les créances dues aux producteurs tournent autour de 700 millions de francs Cfa. Et «pour que l'Etat n'ait aucun reproche à se faire, il faut quand même que les finances soldent les factures», a-t-il tenu à souligner, devant le chef de gouvernement, Me Souleymane Ndéné Ndiaye. Et sur la même question, son collègue du Budget, Abdoulaye Diop, de préciser pour sa part : «Ce que nous avons au niveau du Trésor, c'est un mandat en instance de paiement de 408 millions au titre de cette dépense. Ce que l'Etat doit globalement, c'est 1,2 milliard. Et sur ce que l'Etat doit, il y a 800 millions qui sont en instance de vérification».
En outre, le ministre de l'Agriculture Khadim Guèye a, de prime abord, souligné que les délestages ont négativement impacté sur la production. «Pour les contraintes techniques, nous avons noté l'insuffisance de la fourniture d'électricité avec les fréquents délestages constatés. Ce qui a des impacts négatifs sur les rendements», dit-il avant d’ajouter le«non-respect de la mise en place des semences, une faute partagée entre le ministère, les opérateurs et les commissions qui distribuent les semences», qui a aussi impacté. Ensuite, il y a «les dommages et pertes dus aux inondations, la non-fonctionnalité de certains points de collecte d'arachide et de coton, ainsi que l'insuffisance des magasins de stockage».
Le ministre de l'Agriculture a également mis en exergue «l'insuffisance du matériel agricole», de même que «le manque de moyens au niveau des services techniques et la vétusté du matériel de collecte dans certains points. Il n'y a presque plus de matériels de collecte. Les bascules et autres sont devenus très vieux». Et à tous ces points s'ajoute «la difficulté de mobilisation du budget du programme agricole».
En outre, le ministre de l'Agriculture Khadim Guèye a, de prime abord, souligné que les délestages ont négativement impacté sur la production. «Pour les contraintes techniques, nous avons noté l'insuffisance de la fourniture d'électricité avec les fréquents délestages constatés. Ce qui a des impacts négatifs sur les rendements», dit-il avant d’ajouter le«non-respect de la mise en place des semences, une faute partagée entre le ministère, les opérateurs et les commissions qui distribuent les semences», qui a aussi impacté. Ensuite, il y a «les dommages et pertes dus aux inondations, la non-fonctionnalité de certains points de collecte d'arachide et de coton, ainsi que l'insuffisance des magasins de stockage».
Le ministre de l'Agriculture a également mis en exergue «l'insuffisance du matériel agricole», de même que «le manque de moyens au niveau des services techniques et la vétusté du matériel de collecte dans certains points. Il n'y a presque plus de matériels de collecte. Les bascules et autres sont devenus très vieux». Et à tous ces points s'ajoute «la difficulté de mobilisation du budget du programme agricole».
7 Commentaires
Chers Intervenants
En Juin, 2011 (16:07 PM)L’heure n’est plus à l’indécision ou au tâtonnement ! Le peuple du Sénégal doit se lever comme un seul homme et dire halte ! Ça suffit ! L’avenir de nos enfants est en jeu. Si nous ne sommes pas capables de leurs laisser des comptes bancaires bien fournis, des infrastructures comme dans les pays développés alors attelons nous à leurs laisser des institutions solides et cela passe forcément par le respect de la constitution, de la démocratie, d’élections transparentes. Le développement s’en suivra. La constitution n’est pas un torchon, pour y modifier une seule lettre il faut un référendum et demander l’avis de toute la nation. L’amateurisme du régime actuel si je peux l’appeler ainsi frôle le ridicule, l’anarchie, nous risquons d’être la risée du monde ! L’entêtement du Président de la République à vouloir se faire succéder par son propre fils nuit gravement à l’image du Sénégal. Ce peuple naguère si respecté par sa démocratie, l’intelligence et la compétence reconnue de ses hommes dans tous les coins du monde ne mérite pas ce régime. Manifestons notre désaccord par tous les moyens : internet, radio, sensibilisation des personnes âgées, des jeunes dans les villages et dans les villes. Et ne perdons plus de temps, tout le monde est concerné, en ces temps qui courent la politique doit être l’affaire de tous! Que chacun se lève et sacrifie s’il le faut des heures pour s’inscrire dans les listes électorales. Boutons Wade dehors et élisons un candidat qui nous présentera un programme bien défini, un candidat patriotique et dont nous jugerons sérieux et qui a un passé propre. Je ne sais pas pour le moment qui dois-je faire confiance pour diriger le pays mais j’y réfléchis comme un chercheur dans son labo et je vous y invite. Le choix d’un homme est capital en ce moment car il n’est pas question de changement (sopi) mais de reconstruction (tabakhat). Pour une fois ne votons pas pour un sac de riz, une caisse de sucre, des bouteilles d’huile, ou parce que mon père ou ma mère est dans un tel parti mais de grâce pour un programme. Reconstruisons le Sénégal pour nos enfants. Sou gnay di khall mbabal dome dja takh.
Je ne suis d’aucun parti politique.
Torol
En Juin, 2011 (16:10 PM)Undefined
En Juin, 2011 (16:16 PM)Undefined
En Juin, 2011 (16:17 PM)Boy Town
En Juin, 2011 (17:24 PM)WADE AGIT, NOUS DEVONS FAIRE PAREIL !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Je vous donne Rendez vous à l'Assemblée Nationale le : Jeudi 23 Juin 2011 à 07h00
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Ceh
En Juin, 2011 (18:02 PM)LES PAYSANS AIMENT SE FAIRE BAISER.
ILS ONT CHOISI LEUR CAMP.
Kold
En Juin, 2011 (20:33 PM)Participer à la Discussion