Venu présider la cérémonie d’ouverture des travaux de la 2ème édition de la Conférence nationale sur le développement durable (Cndd), qui s’est ouverte ce jeudi 20 octobre 2016, à Dakar, Abdoulaye Bibi Baldé, ministre de l’Environnement et du Développement Durable, a soutenu que la première édition a été un franc succès. En effet, selon le ministre, elle a permis au Sénégal d’adopter au plus haut niveau, la stratégie nationale de développement durable, de valider la politique nationale des zones humides et de définir les priorités du pays en matière de développement pour bien aborder l’agenda post 2015 sur le développement durable et la 21ème Conférence des parties à la convention cadre des Nations unies sur le changement climatique de Paris.
Pour Baldé, cette 2ème édition constitue un cadre de réflexion et d’échange qui permettra de convenir avec l’ensemble des acteurs concernés, sur les questions essentielles du développement durable, en conformité avec les accords convenus au plan sous-régional, régional et international ainsi que les priorités nationales définies dans le Plan Sénégal émergent (Pse). Elle s’inscrit dans un contexte marqué par l’adoption en septembre 2015 du Programme de développement horizon 2030 consacrant l’adoption de 17 Objectifs de développement durable (Odd).
De l’avis du ministre, le thème de cette seconde édition, à savoir : «Développement territorial et gouvernance verte» trouve bien sa place en ce sens que les territoires doivent aujourd’hui être le terrain de prédilection des modes de production adossées à des technologies écologiquement rationnelles, économiquement soutenables et socialement équitables.
Avec l’Acte III de la décentralisation, poursuit Abdoulaye Bibi Baldé, le Sénégal vise une mise en valeur des potentialités des villes et territoires par une plus grande responsabilisation des élus locaux. Ainsi, leur participation se pose comme un point de transition incontournable vers le développement durable avec la collaboration des autres acteurs de développement tels que : le Secteur privé, les Organisations socioprofessionnelles et de la Société civile, de la Science et de la Recherche.
C’est pourquoi, dira le ministre, cette rencontre interpelle et invite tout le monde à réfléchir. À son terme, les initiateurs devront avoir les grandes orientations qui doivent guider la marche du Sénégal vers le développement durable.
Cheikhou AIDARA
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Anonyme
En Janvier, 2017 (14:10 PM)Participer à la Discussion