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Economie

(Dossier de la Rédaction) Finances publiques 1960-2015 : Bienvenue au pays du gaspillage budgétaire?!

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Triste répétition?! Au seuil de chaque Nouvel An, la même ritournelle?! Des socialistes aux républicains, en passant par les libéraux, chaque fin d’année est l’occasion pour l’État, de concocter son budget. Puis, sa taille, son poids et ses moindres facettes sont pompeusement sublimés par les thuriféraires du pouvoir en place, devant un peuple plus que jamais assoiffé de mieux-être. Budget qui passera comme lettre à la poste à l’Assemblée nationale et exécuté par les tenants du pouvoir. Le pauvre contribuable, quant à lui, sans ménagement, sera imposé et tondu pour financer ce même budget. Mais à quoi ont servi réellement ces budgets??


30.000 milliards en 15 ans


Durant ces 15 dernières années, environ 30 000 milliards de francs CFA de budgets ont été votés et exécutés. Soit, 56 milliards de dollars de 2001 à 2015 (résultat obtenu après addition des budgets des lois de finances publiées sur le site du ministère des Finances). Mais, où est bien passée toute cette manne financière?? Qu’est ce que nos gouvernants ont bien pu faire, tour à tour, de ces milliers de milliards de francs CFA durant leurs mandats?? Les ont-ils bien utilisés?? Ont-ils réussi à nous sortir de l’ornière avec?? L’utilisation de ces précieuses ressources du contribuable a-t-elle changé la vie des Sénégalais ou créé les conditions favorables à un mieux-être des populations?? La réponse est amèrement négative. De l’indépendance à nos jours, les dizaines d’années d’exercice budgétaire n’ont pas donné les fruits escomptés. Pis, de 1960 à nos jours, plus de la majorité des ruraux et des citadins se débattent, dans une foultitude de difficultés. L’espoir, sans cesse réveillé dans le cœur du citoyen, à chaque marathon budgétaire par des politiciens futés, s’essouffle au rythme des nombreuses difficultés qui émaillent le quotidien des Sénégalais.


Plus habiles à conquérir le pouvoir qu’à traiter les maux


Aujourd’hui, plus qu’hier, les populations se débattent dans leurs souffrances interminables que les 40 années de pouvoir des socialistes, les 12 ans des libéraux et les trois années des républicains n’ont pu résoudre. Les gouvernants sont plus habiles à conquérir le pouvoir et ses avantages qu’à traiter efficacement les plaies des populations. La pauvreté, toujours aussi poignante, frappe 46.7 % de la population. Soit près d’un sénégalais sur deux. Le chômage, quant à lui, culmine à 13.4 %, révèle l’Ansd dans son rapport 2015. L’électricité, malgré les sommes faramineuses englouties par la Senelec, est encore chère et reste un rêve pour près de 70 % de la population nationale. Aujourd’hui, en 2015, des centaines de milliers de ruraux vivent encore dans le noir, en plus de ne pas avoir accès à de nombreux services sociaux de base. « Aujourd’hui seuls 33 % des millions de Sénégalais ont un accès à l’électricité avec un taux de couverture disparate de 57 % en zone urbaine et 10 en zone rurale », renseigne tristement la commission de régulation du secteur de l’électricité.


Côté santé, le bilan n’est pas des plus reluisants. Bien qu’un travail ait été fait dans la construction d’établissements de santé qui se chiffrent à 3 084, dont 86 hôpitaux, 242 centres de santé, 1250 postes de santé, « le Sénégal n’a pas encore atteint les normes préconisées par l’Organisation mondiale de la Santé », renseignait l’Ansd dans le rapport de son Enquête démographique et de santé continue 2014. Le plateau technique, toujours à un niveau des plus bas, freine l’accès démocratique à de meilleurs soins. Dans les zones rurales, le nombre de femmes qui meurent en donnant naissance émeut par son niveau élevé. Dans certaines contrées, l’inexistence d’établissement de santé ou d’ambulances condamne les femmes enceintes à une triste mort au cours de leur transfèrement à dos d’âne, de cheval ou sur charrette. Le taux de mortalité infant juvénile, lui aussi élevé, est de 65 ‰ entre 2012-2013.


Dans le secteur de l’éducation, les crises répétitives qui émaillent les années scolaires ont fini de faire de l’école sénégalaise une fournaise qui fait fondre la qualité de l’enseignement public. Les plus pauvres assistent impuissants à l’assombrissement de l’avenir de leurs enfants, compromis par les nombreuses grèves. Au même moment, les autorités et les plus riches confient l’éducation de leurs progénitures à l’enseignement privé ou occidental.


Échecs des politiques économiques


Sur le plan purement économique, les milliers de milliards n’auront pas même servi à atteindre un taux de croissance respectable, réductrice de pauvreté. Des indépendances à nos jours, le sénégalais n’aura jamais connu un taux de croissance à deux chiffres, ou à un taux capable de réduire sensiblement la pauvreté. Les autorités n’ayant jamais pu créer les conditions d’un environnement économique performant propice à l’investissement et à entrepreneuriat, malgré les milliers de milliards mis à leur disposition par le contribuable. Le tourisme, les autorités n’ont aussi jamais pu le réveiller de son profond sommeil. L’industrie, pareillement. Et pour tout clore, le FMI classe le Sénégal parmi les 25 pays les plus pauvres sur terre. Un réveil brutal?!


Et pourtant, Jean Paul Dias ne semble pas être dérangé par un tel classement, qui révèle le niveau de souffrance des populations : « 25e c’est le premier des pauvres. On est le premier des pauvres. C’est à dire, après nous il y en a d’autres. D’abord à l’intérieur du FMI certains ont remis en cause ces chiffres. Et ces chiffres sont estimés en dollar. Il suffit que le dollar monte ou descende pour que vous sortiez du classement. Personnellement je conteste ce classement (…). Et puis, qu’est ce que ça peut faire qu’on dise qu’on est les premiers des pauvres. Nous notre réponse elle n’est pas celle des techniciens, elle est celle des hommes politiques. Au Sénégal, le bétail ne meurt pas de faim, les citoyens ne meurent pas de faim, vous n’avez jamais vu des avions nous parachuter des vivres, alors qu’est-ce que ça peut nous faire qu’on dise qu’on est pauvre. Moi je le prends comme une sorte d’alerte, vous devez faire mieux », estime l’ancien ministre de Wade, aujourd’hui membre de la mouvance présidentielle.


Comment ont-ils bien pu dépenser tous ces budgets sans grand impact??


Et la question qui s’impose aujourd’hui, c’est pourquoi ces dizaines d’années d’exercice budgétaire, avec des milliers de milliards dépensés, n’ont pas offert un mieux-être aux populations?? « De l’indépendance à nos jours de 19 milliards à aujourd’hui 3000 milliards, en passant par 400 milliards durant le régime d’Abdou Diouf, à 2400 milliards à la fin du règne de Me Abdoulaye Wade, toute cette masse d’argent n’a pas été perdue. Seulement, il y a de bonnes et de mauvaises politiques », estime l’économiste Maissa Babou. Car explique-t-il, le budget est pour l’État, le principal levier de sa politique et de sa vision. Mais, seule la mise en œuvre de bonnes idées peut impacter la vie des populations. Et une politique de développement, qui puisse impacter la vie des citoyens, doit être articulée autour de quelques fondamentaux : « Le 1er est un niveau d’investissement dans la construction de structures capables de porter le pays et l’économie. Des routes, des ponts, des écoles, des forages, des hôpitaux, des infrastructures nécessaires au développement des citoyens. Au 2e niveau, mettre en place une politique administrative, fiscale, un cadre pour permettre à n’importe quel acteur économique de se mouvoir sur un terrain qui n’est pas glissant. Au 3e niveau, l’État doit aider les populations au niveau de la consommation. Tu travailles, tu perçois, tu payes ta location, tes factures, après tu es pauvre. Et là, l’État doit aider. S’il le faut, en subventionnant. Ce que la Banque mondiale interdit aujourd’hui », explique M. Babou. Aussi, il est temps, pour l’État, de développer une politique envers le citoyen, le mettre au cœur de sa politique.


« Gaspillage dans des dépenses de prestige »


Mais, le budget du Sénégal va-t-il véritablement, ou totalement, vers le citoyen?? Déjà, la mauvaise répartition des ressources prive plusieurs socles de notre économie, comme l’agriculture, la pêche, l’élevage ou le tourisme, d’investissements massifs. Le gaspillage et les dépenses de prestige, tant décriés notamment sous Wade, répondent éloquemment à cette interrogation. « C’est essentiellement un budget de fonctionnement, et ce sont des charges pour les ministres pour l’État tel qu’un gouvernement pléthorique qui dilapide les deniers publics, alors qu’il y a des urgences dans ce pays (...). L’électricité, tout le monde l’a constaté, malgré toutes les promesses qui ont été faites, ils n’ont pas pris la mesure de l’urgence de régler ce problème. Les inondations, la pauvreté qui règne un peu partout. Je crois que c’est là où il fallait mettre les priorités. On a beaucoup de gaspillage dans les dépenses de prestige inutiles qui n’apportent rien à l’économie ni à la société », avait fustigé en 2011 Demba Moussa Dembélé, en analysant le budget 2012. Maissa Babou, ne tient pas un langage contraire : « Le politicien n’est plus cet être rationnel. Il a une pensée politique, il réfléchit politique. Il a des intérêts qu’il met en avant. Des intérêts de groupe qui ne profitent pas aux populations. Par exemple, il a un ami à qui il doit donner le port il le lui donne quel qu’en soit le prix. Et ça rabaisse la vision. Il oublie l’essentiel pour détourner les moyens dans des festins, des augmentations de salaires et de dépenses de fonctionnement », se désole-t-il.


En effet, le budget subit chaque année la tyrannie du fonctionnement, qui engloutit une bonne partie du budget. Ce, au détriment de l’investissement. « Souvent, le 1/3 du budget va dans le fonctionnement. Dans des ministères on parle de centaines de milliards dans le fonctionnement alors qu’il y a des forages qu’il faut réaliser, un hôpital qu’on doit réaliser. J’ai entendu dire que pour ce budget 2016 sur les 3022 milliards il y aura 1040 milliards destinés au fonctionnement », regrette notre économiste. En effet, de 1960 à nos jours, que d’augmentations du nombre de députés. Que de hausses du nombre de ministres, que d’augmentations de leurs salaires, de leurs avantages et autres. Ce, au moment où les populations décrient la vie chère, la hausse des prix, la cherté des factures d’électricité et d’eau, le manque de médecins, de professeurs, de maitres d’école, etc. Les budgets de la Présidence, des agences budgétivores sous Wade, les missions dorées inutiles et parfois illégales tant décriées par l’Ige, les vols et pillages dans les marchés publics, asphyxient le budget au point que seules quelques gouttelettes de ces ressources partent dans la résolution des problèmes des citoyens. D’où l’inefficacité de l’action publique.


Politiciens subitement riches, citoyens durablement pauvres


« Mon problème avec les institutions financières internationales comme la Banque mondiale c’est qu’ils laissent nos gouvernements augmenter le nombre de ministres et de députés, augmenter les salaires de ces gens, leur donner toutes sortes de privilèges au point de bouffer la moitié du budget, ils ne disent rien. Mais quand maintenant ça devient dur, ils leur demandent d’aller augmenter le prix de l’eau, de l’électricité, d’annuler des subventions aux lycées, réduire les bourses des étudiants, etc. C’est le peuple qui trinque. La bonne gouvernance serait de mettre le budget au profit du citoyen. Il ne faut pas laisser ces gourmands de politiciens nous voler nos maigres ressources. On n’a pas de ressources aussi fournies pour qu’à chaque fois que quelqu’un a un poste, au bout de 2 ans, se tape une maison de 60 à 100 millions », dénonce Maissa Babou.


Aujourd’hui, 55 années après l’indépendance, le classement du fonds monétaire international, qui place notre pays parmi les 25 pays les plus pauvres du monde, retentit comme un cinglant rappel à l’ordre. Les ressources que l’État rassemble, aussi petites qu’elles soient, doivent désormais être gérées de façon rigoureuse. Dépensées dans des politiques sérieusement ficelées, ne visant que l’amélioration des conditions de vie des populations, avec des objectifs et les modalités de mise en œuvre claires. Fermer le robinet des gaspillages et tordre le cou à la prévarication de nos ressources.


De 1960 à nos jours, le budget du Sénégal a cru de 19 milliards de CFA à 3022 milliards de Cfa. 2016 marquera-t-il la fin de la dilapidation des ressources du contribuable pour ouvrir enfin l’ère d’une utilisation efficace, saine et rigoureuse du budget?? Seul l’avenir le dira aux pauvres contribuables.



22 Commentaires

  1. Auteur

    Mohamed 6

    En Décembre, 2015 (20:22 PM)
    Vous voulez la réponse ? C'est la politique politicienne. Il faut des fonds pour faire vivre ses militants sinon on sera éjecté.

    Révolution Royale nguene begn.. aythia



     :sunugaal: 
  2. Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2015 (20:25 PM)
    pertinant tres pertinant au moins un sujet a lire.le plus dur reste a venir.je ne cesse de le repeter l argent est la fumee qui nous endort.
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    Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2015 (20:37 PM)
    Nous ne travaillons ps. C est pourquoi même l Ethiopie est en train de nous larguer, mettez les pieds la bas et vous allez vous en rendre compte. Dakar est sale et bruyant, sans parler des alentours, nous ne sommes pas disciplinés, sur tous les plans. Les régimes n' ont rien fait pour faire avancer le Sénégal. Nous sombrons dans l' obscurantisme. Le Sénégal était jadis le pays où tous les grands dirigeants africains venaient étudier(Houphouët Boigny etc). Le Sénégal était beaucoup plus attractif, et nos écoles et université étaient les meilleures d Afrique francophone, avec des enseignants compétents. Mais au moment où le monde avance, nous nous reculons. L éducation nationale est au rabais, les politiciens n ont aucune vision et puisent leur force psychologique chez les marabouts, alors que ce sont eux les élus qui devraient mener la barque Sénégal vers les défis que nous imposent le monde et le développement rapide des nouvelles technologies. Il faut se discipliner, à commencer par les adultes et pères de familles, les politiciens(ce n est pas un métier), citoyens, marabouts y compris(il y en a trop ). Travaillons , travaillons et construisons des écoles pour que nos enfants aient une bonne éducation. Au Sénégal, il y a environs 5 millions de Politiciens, 4 millions de MBEURS(lutteurs), 2 millions de marabouts et le reste.

    EDUCATION IS THE KEY.
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    Auteur

    Pitch

    En Décembre, 2015 (20:46 PM)
    Excellente analyse! Dans les années 60 le Sénégal était un pays presque moderne et pourtant avec un budget nettement plus petit qu'aujourd'hui.Dakar était une ville moderne avec même des salles de cinéma ! Depuis rien n'a été entretenue.C'est la course a l'enrichissement personnel depuis Abdou Diouf jusqu'à Macky Sall.
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    Auteur

    Karbala82

    En Décembre, 2015 (21:12 PM)
    Combien y'a-t-il de:

    Lutteurs

    baye fall

    batteurs de tam tam

    batteurs de bongo

    danseurs

    chanteurs

    Tous ces gens là ne sont que des bras morts pour notre économie. Ils n'apportent absolument nada dans les caisses de l'état. Pas d'impôts sur le revenu, bref ils representent de lourds fardeaux.
    Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2015 (21:15 PM)
    Un problème dans ton foyer?Une relation compliquée?Tu n'as personne à qui te confier? Viens nous en parler anonymement et on te conseillera sur toutgalsen.com

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    Auteur

    Anonymelune

    En Décembre, 2015 (21:30 PM)
    ILS ONT TUE MAMADOU DIA pour laisser SENGHOR LES APPRENDRE A VOLER

    SOUS DIA DE 1960 a 1962 l'Etat etait entre les mains de patriotes soucieux de l'avenir de leur pays

    SENGHOR ou l'èpopèe des khawarès au palais de la rèpublique et des lectures des poèmes du prèsident poète entre 1963 et 1968 les bureaux etaient transformès en grands places l'argent coulait à flots pendant ce temps MAMADOU DIA ET SES VALEUREUX COMPAGNONS croupissaient en prison à Kèdougou

    Des camions de riz, de sucre, d'huile, de lait en poudre et de couvertures etaient convoyès à Touba et Tivaoune pour corrompre les marabouts des taraikhas

    Vous avez ratè dèpart le virus du mal est là bien prèsent le POLITICIEN SENEGALAIS DOIT ETRE PLUS RICHE QUE L'INDUSTRIEL OU L'HOMME D'AFFAIRES

    LA PREUVE REGARDEZ MACKY SALL QUAND EST IL DEVENU MILLIARDAIRE ? JE PEUX METTRE MA MAIN SUR LE CORAN ET JURER QUE AVANT 2000 ET MEME LES MOIS QUI ONT SUIVI L'ALTERNANCE MACKY SALL N'AVAIT PAS 100 MILLIONS DANS SON COMPTE EN BANQUE

    LE POUVOIR FABRIQUE DES POLITICIENS MILLIARDAIRES A PARTIR DES IMPOTS TIRES DE FORCE SUR LES MAIGRES RESSOURCES DES SENEGALAIS
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    Auteur

    En Décembre, 2015 (21:38 PM)
    Voilà les analyses que NOUS autres dignes-nobles peuples sénégalais attendons des élites, à la place des leurs fétides torrents de bavardages-exhibitions-mensonges-falsifications-triches-usurpations-arrogances-impolitesses-insolences-incultures-haines-frustrations-complexes-méchancetés-racismes déguisés, pour des sinistres desseins, aux antipodes des intérêts généraux de la République et des dignes-nobles peuples. Une analyse qui incite à la réflexion sur les drames qui souillent-déchirent-abîment le Sénégal depuis le 01.01.1963. NOUS regrettons qu'à chaque fois qu'on essaye d'affronter les vraies questions du pays, on drible la source vraie des collines de désastres qui le minent-dénaturent, et l'exposent en permanence à sa première sanguinaire guerre civile généralisée. Les désastres, ainsi que les ignobles culture-nature-éducation-langue-us-coutume-modes-manières-façons qui en sont les sources et les vecteurs, ont germé dans le pays à partir du 01.01.1963 pour atteindre des sommets vertigineux sous le fasciste régime du sinistre-sénile-toxique-méchant-tribaliste-ethniciste-claniste-confrériste-régionaliste-raciste-méchant-corrompu-prédateur-comploteur wade & bandes & certains-es-certainisés-es & archi-faux religieux du funeste axe de tous les maux-affluents. Pour que l'abjecte situation qui ronge le Sénégal s'installe dans le pays, il a fallu que s'installe subrepticement le CERTAINISME cruellement HANDICAPANT à travers l'abjecte trahison contre Maodo Mamadou Dia, orchestrée par certains-es-certainisés-es-traitres-branches sèches-pièces détachées-archi-faux religieux du funeste axe de tous les maux-affluents, les cruels mafieux de la traite arachidière, avec le soutien logistique-financier des colons, les minables Françafricains. Donc, les merdes merdeuses au Sénégal sont nés à partir de la sauvage mise à l'écart de Maodo Mamadou Dia, donc le 01.01.1963 jusqu'en 2012! L'Ingénieur Macky Sall, Président de la République du Sénégal, Peul pure Souoche, donc éternellement digne-noble-courageux atavique, démocratiquement hissé à la Tête de la Magistrature suprême un éternel 25 mars 2012, grâce à Dieu via les dignes-nobles sénégalais, a trouvé le Sénégal enchâssé dans les merdes, production de l'abjecte mentalité en vogue dans le funeste axe de tous les maux-affluents, à savoir le CERTAINISME! Est-il naturel-logique-honnête-sincère-humain-sain-moral-digne que des archi-faux religieux, notoires bouffeurs insatiables de harams-ribas, sinistres adeptes de l'exploitation sordide de la Foi religieuse à des fins purement mercantilistes, mesquins complices-parrains de corrompus-prédateurs-voleurs-violeurs-violents-fascistes-tribalistes-ethnicistes-clanistes-confréristes-régionalistes-racistes-manipulateurs-comploteurs-arrogants-ignorants-incultes-bornés-insolents-impolis-bavards-vantards-menteurs-falsificateurs-tricheurs-usurpateurs-fainéants-paresseux-oisifs, confisquent le pays pour l'user-l'abuser-le souiller-le miner-l'abîmer à leur guise? Voilà le problème cru et cruel qui souille-dénature-mine-abîme le Sénégal, donc source de tous les maux, de tous les drames en cours dans le pays. Tant que les dignes-nobles peuples sénégalais ne décident pas de prendre les taureaux par leurs cornes pour les enfoncer sous les terres, afin de remettre les pendules à l'heure, les Temples, Synagogues, Eglises, Mosquées au centre des villes-quartiers-villages-hameaux, jamais certains-es-certainisés-es-traitres-branches sèches-pièces détachées-archi-faux religieux du funeste axe de tous les maux-affluent sauront raison garder, par conséquent se conformer strictement aux évolutions irréversibles en cours partout dans le monde, aux réalités réelles du Sénégal, de se soumettre sans ciller à la Charte fondamentale, de respecter scrupuleusement, en permanence, partout, les Institutions de la République, ses lois-règles-règlements en vigueur. Au fur-et-à-mesure que ces minables fléaux-parasites occupent le pays, celui-ci ne fait que régresser jusqu'à s'enfoncer dans les abysses abyssales de merdes merdeuses! LEVONS-NOUS! DIGNES-NOBLES PEUPLES SENEGALAIS! SAUVONS NOTRE PAYS! PEULS.
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    Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2015 (21:43 PM)
    Franc courant n'est pas franc constant. On ne cumule jamais des budgets successifs sans tenir compte de la dépréciation monétaire (inflation). Il faut annuler le diplôme d'économie de ce soi-disant Maissa Babou. Erreur qu'un économiste de la 2eme annee sciences économiques ne ferait jamais.

    Cet article est économiquement nul: à cacher au plus vite au reste du monde....pour éviter le ridicule
    Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2015 (21:44 PM)
    Un texte qu'on doit faire lire à nos enfants. Impeccable et félicitations à l'auteur. Merci
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    Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2015 (21:50 PM)
    waw ni la kégn seneweb !!! diémeu door sen ben article parfois de temps en temps !! wayé copi collé rék ! barawo seneweb  :brawoo:  :contaan: 
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    Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2015 (22:02 PM)
    Laissez les articles économiques aux véritables économistes qui sont relativement nombreux dans le pays. Il y a des erreurs de calcul inacceptables dans cet article
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    Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2015 (22:20 PM)
    Pour pouvoir comparer ou cumuler des budgets correspondant à des années différentes (en prix courants), il faut d'abord les ramener à la valeur qu'ils auraient pour une année commune (en prix constants de cette année). Pour ce faire, on utilise un déflateur, c'est-à-dire un coefficient qui permet de corriger l'effet de l'inflation. Sans cette correction, tout cumul n'a aucun sens
    Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2015 (22:22 PM)
    pas de bien commun au Sénégal! seulement celui de mes proches et basta! le reste peut crever, mais doucement, et ne pas faire de vagues!
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    Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2015 (23:04 PM)
    Vous avez vous meme repondu au questions: Politicien Subitement riche, c'est la réponse.

    Nos politiciens sont tellements nul ,que meme quand il volent des Miliiards, avant la fin d eleur vies ,ils deviennent pauvre.

    Je ne sais pas comment un homme intelligent qui a $1 Million peut devenir pauvre a Jamais...

    Au Senegal il n' y jamais eu de politique Economique:

    L’état Vote un Budget et ils se partage une bonne part,Et ils font des dépenses sociales pour apaiser les électeurs.

    La politique d'aujourd'hui c'est comme les fiefs d'hier, vous m'aider a conquérir le pouvoir,et je vous donne une part du Butin razzie au population....Rien a Change depuis Le royaume du Cayor.

    Le Thiedo s'est s'est mis en costume et a découvert Paris et ses Vins.
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    Auteur

    Tij

    En Décembre, 2015 (23:11 PM)
    Félicitation à l'auteur suis journaliste économique mais je trouve que l'article et bien fait. Qaund aux économistes compliqués qui critiquent, il faut savoir que le but du journaliste ce n'est pas de faire compliqué mais simple pour que ce soit soit accessible. Vous les économiest vous dévriez faire pareil pour que les citoyens bénéficient de votre science(rendez votre langage accessible
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    Auteur

    Radar

    En Décembre, 2015 (23:26 PM)
    De 1960 a 2000, le Senegal a connu des grèves (1968), la crise pétrolière et la sècheresse.

    Senghor a bâti une nation forte avec des institutions fortes. Des cadres ont été formés .

    Abdou Diouf est venu au moment le plus difficile. Le pays a du appliquer les programmes d'austérité et d'ajustements structurels préconisés par le FMI et la Banque Mondiale.

    1992, la dévaluation nous est proposée ou imposée par la France.

    1998, le Senegal est sorti de la période des vaches maigres. Les caisses du Tresor Public commencent à se remplir.

    Fatigues et par curiosité, les sénégalais optent pour l'alternance en 2000.



    La gabegie et le gaspillage ont commencé en 2000.

    Arrives au pouvoir, ils ont dit nos ennuis d'argent sont terminés .

    Les scandales s'enchaînent . Les jeunes qui ont perdu espoir prennent les pirogues pour aller à Barça. Barça Balsax. WADE enrichit sa cour et gouverne au jour le jour. Jamais le pays n'a été aussi mal gouverné . Les ministres se succèdent . Le Premier Ministre est emprisonné pour détournement .

    Pour divertir le pays le 2ème festival mondial des arts negres a Dakar est organisé .

    WADE fait voter la loi EZZAN et fait modifier la constitution pour se présenter une 3ème fois a l'élection présidentielle en 2011. Le chômage et la pauvreté sont à un niveau jamais atteint .

    Le pays est gravement blessé par le régime libéral et il faudra 5 ans pour guérir les plaies.

    Pour sauver le Sénégal, il faut rompre avec les méthodes de WADE et avoir un plan stratégique : le PSE.
    Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2015 (00:16 AM)
    Ce pseudo-économiste à la petite semaine ne dit rien de nouveau. C'est ce nous entendons dire depuis plus de cinquante ans. C'est ce genre de démagogues, incapables et à la langue mielleuse, qui lorsque vous leur confier le pouvoir, feront comme ceux qu'ils critiquaient, sinon pire. Des bla-blas, rien que des bla-blas.
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    Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2015 (07:50 AM)
    On a pas besoin de faire l'ENA pour savoir tout cela, il nous maque que du patriotisme et de la volonté de bien faire.
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    Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2015 (08:09 AM)
    Maky degage
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    Auteur

    Anonyme

    En Décembre, 2015 (08:44 AM)
    TOUS CES VOLEURS DE DENIERS PUBLICS RENDRONT A CHAQUE SENEGALAIS SA PART LE JOUR DU JUGEMENT DERNIER.



    AUSSI COMMENT PEUT ON SE SENTIR FIER QUAND LA NUIT, SEUL DANS TON LIT TU TE RENDS COMPTE QUE TA MAISON QUI ABRITE TA FEMME TES ENFANTS, tes soeurs, tes domestiques, A ETE BATIE AVEC DE L'ARGENT VOLé!!!!!!



    Auteur

    Nev

    En Décembre, 2015 (01:45 AM)
    CHACUN SOI DIEU POUR TOUS. L HOMME NOIR N EST PAS HONNETE.
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