Réunie en assemblée ordinaire ce samedi 21 juin 2025 à Saly, l’Amicale des Inspecteurs des Douanes a reçu la visite du ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba. Dans une allocution prononcée à cette occasion, le ministre a insisté sur le rôle stratégique que doit jouer l’administration douanière dans la trajectoire de redressement économique du pays, tout en invitant à une adaptation continue aux mutations structurelles nationales et globales.Face à un parterre de cadres et d’inspecteurs, le ministre a d’abord salué les performances de la Douane, notamment en matière de mobilisation des ressources intérieures, avant d’appeler à une redéfinition partielle de ses priorités. Il a ainsi exhorté l’administration à intégrer davantage d’orientations à haute portée économique, à l’instar de la fiscalité environnementale, du soutien à la transformation industrielle ou encore de l’accompagnement des PME exportatrices. L’objectif : élargir les missions classiques de la Douane au-delà de la simple collecte, en en faisant un levier plus intégré de la stratégie de croissance.Le ministre a également insisté sur la nécessité de renforcer les capacités d’analyse et d’anticipation face à l’évolution des flux commerciaux et à la complexification des normes internationales. Dans un contexte marqué par la mise en œuvre de la ZLECAf, l’intensification du commerce numérique et les réformes douanières régionales, les administrations douanières nationales sont appelées à ajuster leurs outils, tout en préservant la fluidité des échanges.Cheikh Diba a par ailleurs rappelé que cette transformation attendue s’inscrit dans la logique plus large d’une refondation des politiques publiques, prônée par les autorités, où chaque administration sectorielle est tenue de contribuer activement aux objectifs d’autonomisation économique, de justice sociale et de soutenabilité budgétaire.Pour les membres de l’Amicale, cette rencontre annuelle reste un espace d’échange privilégié, mais elle prend cette année une portée particulière : elle cristallise les attentes de modernisation du service douanier, à l’heure où l’économie nationale cherche à redéfinir ses moteurs de croissance internes dans un environnement global toujours plus concurrentiel.
"élargir ses leviers d’action" justement, nous voulons des explications sur la hausse injustifiée de la taxe douanière sur l'exportation de l'anacarde qui est passée de 5000 franc à 42000 F par tonne, soit une hausse de 740%. Les producteurs gagnent entre 10 franc et 15 franc sur chaque kilo. Donc le revenu du producteur sur chaque tonne est de 15000 f max.
Un tarif douanier doit être rationnel et proportionnel aux marges réelles des producteurs.
On ne change pas les tarifs parce l'Etat a des problèmes de trésorerie. Donc le projet souverain et patriotique c'était ça : décourager la production locale ?
Répondre à Amala
CCil y a 2 mois
a force de vouloir engranger des recettes intérieures pour financer une grande partie du budget vous allez asphyxier les opérateurs économiques et tuer le peu qu'il restait du tissu économique sénégalais
Commentaires (2)
"élargir ses leviers d’action" justement, nous voulons des explications sur la hausse injustifiée de la taxe douanière sur l'exportation de l'anacarde qui est passée de 5000 franc à 42000 F par tonne, soit une hausse de 740%. Les producteurs gagnent entre 10 franc et 15 franc sur chaque kilo. Donc le revenu du producteur sur chaque tonne est de 15000 f max.
Un tarif douanier doit être rationnel et proportionnel aux marges réelles des producteurs.
On ne change pas les tarifs parce l'Etat a des problèmes de trésorerie. Donc le projet souverain et patriotique c'était ça : décourager la production locale ?
a force de vouloir engranger des recettes intérieures pour financer une grande partie du budget vous allez asphyxier les opérateurs économiques et tuer le peu qu'il restait du tissu économique sénégalais
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