Une réunion d’évaluation et de concertation sur les réformes des Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture (Ccia) du Sénégal, a rassemblé, ce jeudi 28 juillet 2016, plusieurs présidents de chambres susnommées à Dakar. A l’issue de cette rencontre pour parler des prochaines réformes que veut entreprendre le gouvernement sénégalais dans ce secteur, ces responsables morales de chambres de commerce régionaux se sont voulus catégoriques. Ils disent être plus favorables à une redynamisation de l’Union nationale des Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture (Unccias) et à sa dotation de plus de moyens plutôt que la création d’une chambre nationale unique. «Il y a un consensus très fort. Les présidents des Ccia disent n’avoir pas encore été saisis officiellement par l’Etat par écrit pour donner leur position. Nous souhaitons être saisis par note pour donner notre avis sur ce qu’entend faire le gouvernement sur les Ccia. Parce
que, les Ccia existent depuis très longtemps au Sénégal. Aujourd’hui,
il y a des gens qui pensent qu’il faut aller vers une chambre nationale. Mais, il est évident qu’il y en a une qui existe : l’Unccias ou les Chambres régionales sont représentées. Nous pensons qu’il faut redynamiser cette structure pour lui donner un peu plus de tonalité au niveau nationale et internationale. Et lui donner des moyens». Faisant le point de cette rencontre, Moustapha Cissé Lo, chargé des relations avec les institutions de la structure, a estimé que mettre
en place cette Chambre unique traduirait un recul. «Au regard des politiques que le Président veut mettre en œuvre, nous pensons qu’on ne peut pas reculer, en créant une Chambre nationale unique de commerce d’industrie et d’agriculture. Pour cela, nous pensons qu’il faut maintenir les structures régionales. Cela sera conforme à la territorialisation des politiques publiques. Pour que les acteurs à la base puissent jouir de leurs responsabilités au niveau du secteur
privé».
D’ailleurs, ils ont sollicité une audience avec le président Sall. "Nous sommes unanimement en phase avec l’Etat du Sénégal parce qu’il faut apporter des réformes. Mais, nous voudrions attirer l’attention du président que les agriculteurs, les pêcheurs et les éleveurs étaient représentés. Nous souhaitons que le président puisse recevoir l’Unccias. Nous sollicitons une audience pour en parler. Nous sommes ouverts pour discuter avec le président de la République et tous les secteurs publics», conclut-il.
3 Commentaires
Anonyme
En Juillet, 2016 (06:31 AM)Anonyme
En Juillet, 2016 (06:52 AM)Anonyme
En Juillet, 2016 (11:38 AM)Qu'ont apporté les Chambres de Commerce àleurs régions respectives? Citez nous une seule réalisation d'une quelconque Chambre dans une quelconque région.
Serigne MBOUP, aprés avoir échoué à freiner l'initiative de l'Etat pour être conforme à ce qui se fait partout dans la sous région,est allé se cacher derriere cette grande gueule devant l'Eternel qu'est Moustapha Cissé LÖ qui , parce qu'APR trés influent auprés du President, va commencer par insulter tout le monde.On parle du devenir économique de notre pays et de mesures hardies pour faire face à la concurrence des pays de la sous région .Au moment où es Maliens commencent àhesiter entre les ports du Sénégal et de la Cote d'Ivoire et que d'autres pays qui nous entiurent essaient de s'en sortir, allons nous laisser carte blanche à des types comme Serigne MBOUP qui ne pensent qu'aux importations de sous produits coréens, polonais .LA HONTE Serigne MBOUP , tout le monde le connait;personne , même sa famille n' a confiance en lui.
L'Etat et le Gouvernement du PM DIONNE ne doivent pas céder aux chantages .Le Ministre du Commerce doit mieux se situer par rapport aux invectives du clan de Serigne MBOUP qui parle de "FORFAITURE " concernant les directives du Chef de l'Etat
La reussite du PSE ne passe pas par les notables Presidents de Chambre des régions mais par un changement de cap L'actuel systéme hérité du colon ne peut plus être opérant IL FAUT TOUT CHANGER dans le dispositif ; il ne s'agit pas de combat entre le Patronat et certains notables des regions; le challenge porte sur le développement des localités qui ne peut passer par des dirigeants qui ne voient pas plus loin que les limites de leurs zones et qui ne pensent qu'aux voyages, aux foires à l’étranger en grande délégation composées d'obligés de tous bords et à l'organisation de loumas
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