Exercice financier 2010-2011 : L’année des records pour Emirates Airlines

La compagnie aérienne dubaiote, Emirates a enregistré des résultats financiers record pendant l’exercice 2010-2011. Son directeur régional Sénégal, Ernest Dikoum l’a révélé hier à la presse. 

Pour la 23e année consécutive, Emirates continue de cumuler les résultats positifs. Mais la particularité de cette année d’exercice réside dans le fait que ce sont des résultats record qui ont été réalisés. Le transporteur a engrangé un bénéfice net de 1,6 milliards de dollars (environ 800 milliards de francs). Soit une progression de 25 % comparée à l’exercice précédent. Idem pour le taux de remplissage qui a, lui aussi, atteint un niveau record de 80 %. Pour la même période, les avions d’Emirates ont transporté 31,4 millions de passagers (soit une augmentation de 14,5 %). Et plus de 4 millions de passagers, comparé à l’année dernière. Et cela, en dépit de soubresauts socio-politiques dans certaines régions du monde et de l’envolée des prix du brut (42 % des coûts d’exploitation de la compagnie). Les raisons d’une telle performance ? ‘Flexibilité face aux mutations du marché’, analyse-t-on du côté de Dubaï, mais aussi qualité supérieure de son réseau et service de classe internationale’. En effet, la compagnie aérienne leader sur le trafic international, avec une flotte de 148 appareils gros porteurs, dessert 111 destinations.

Parmi ses principaux marchés relais de forte croissance, figurent les Etats-Unis, l’Asie, le Moyen-Orient et l’Afrique. D’ailleurs, cette dernière, qui a enregistré une forte croissance en 2010 (13 % contre 5 % en Europe), occupe ‘une place particulière dans la stratégie d’expansion de la compagnie’, assure Ernest Dikoum. L’Afrique représente 15 % du chiffre d’affaires d’Emirates. Pour rappel, la compagnie a ouvert, le 1er septembre 2010, une ligne directe Dakar-Dubaï (4 vols hebdomadaires), mis en place un vol cargo hebdomadaire, parafé en janvier de cette année, une convention avec l’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (Unacois). Objectif affiché, selon Dikoum, ‘faire de Dakar un hub’.