La compagnie pétrolière britannique, BP, a passé lundi des commandes d’équipements pour la fourniture et la pose de conduites ombilicaux, de structures sous-marines aux groupes Mc Dermott International et Baker Hughes, dans le cadre de l’exploitation du gisement de gaz naturel de Grand Tortue Ahmeyim, situé au large du Sénégal et de la Mauritanie, a appris l’APS de bonne source.
McDermott International et Baker Hughes se sont vus attribuer des contrats portant sur des équipements pour la fourniture et la pose de conduites, ombilicaux et structures sous-marines (SURF) ainsi que des équipements pour système de production sous-marins (SPS) par BP pour le projet de gaz naturel de Greater Tortue Ahmeyim, ont annoncé les deux entités dans un communiqué parvenu à l’APS.
BP, BHGE et McDermott continueront à travailler ensemble pour réaliser des gains d’efficacité, des synergies et de meilleurs délais de livraison à la suite de signature le même jour à Houston, aux Etats-Unis d’Amérique de ce contrat, rapporte la même source qui précise que lesdites sociétés vont adopter "une approche holistique de développement pour soutenir la collaboration, stimuler les synergies du projet et réduire les délais de livraison".
Il s’agit d’un contrat substantiel dont le volet ingénierie, approvisionnement et gestion de construction de structures sous-marines, a été attribué à McDermott.
Son partenaire dans ce projet, Baker Hughes fournira de son côté cinq arbres sous-marins de gros calibre, un collecteur à double alésage et six logements, un collecteur de terminaison de conduite, des unités de distribution sous-marines, trois vannes d’isolation sous-marines, détaille le communiqué.
Il en sera ainsi des raccordements sans plongeur et des systèmes sous-marins de contrôle de la production, spécialement conçus pour permettre l’intégration future des puits supplémentaires pour la première phase de développement.
Le Sénégal et la Mauritanie ont signé en février 2018 à Nouakchott un accord de coopération intergouvernemental (ACI) portant sur l’exploitation du champ gazier Grand Tortue Ahmeyim (GTA) qui se trouve à la frontière maritime entre les deux pays.
Le champ gazier Grand Tortue/Ahmeyim, découvert en janvier 2016, est considéré comme le plus important gisement en Afrique de l’Ouest avec des réserves estimées à 450 milliards de m3.
6 Commentaires
Oil
En Mars, 2019 (11:08 AM)Latdior2012
En Mars, 2019 (11:42 AM)Latdior2012
En Mars, 2019 (11:49 AM)Ecoreponsable
En Mars, 2019 (12:04 PM)Le Sénégal, nouvel émirat gazier africain ?
Par Khadim Mbaye | 09/05/2017, 15:45
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(Crédits : DR) Le Sénégal est-il devenu un émirat gazier africain ? Deux compagnies étrangères, une américaine et l’autre britannique, ont annoncé lundi d’importantes découvertes de gaz dans le pays. Des milliards de mètres cubes de gaz qui viennent s’ajouter aux réserves dont l’existence et la qualité ont été prouvées et confirmées l’année dernière au pays de la teranga. Détails.
C'est une bonne nouvelle qui sent le gaz naturel de qualité. La compagnie américaine Kosmos energy et son partenaire britannique ont annoncé ce lundi 8 mai d'importantes découvertes d'hydrocarbures au large du Sénégal et de la Mauritanie. C'est l'aboutissement d'un forage du puits d'exploration de Yakaar 1, situé à environ 95 kilomètres du nord-ouest de Dakar, la capitale du pays, jusqu'à une profondeur totale d'environ 4 700 mètres.
Du gaz à exploiter dés 2021
La poche qui est estimée à 15 000 milliards de mètres cubes de gaz est la plus importante jamais découverte au Sénégal, selon les explorateurs. D'autres bonnes nouvelles peuvent également être annoncées avant 2018, puisque des résultats d'exploration de puits supplémentaires sont attendus au cours de cette année. Dans la même foulée, «les deux compagnies envisagent également d'explorer trois puits supplémentaires au cours des 12 prochains mois au large du Sénégal et de la Mauritanie», selon BBC Afrique. En attendant, un forage test est prévu ce mois-ci pour une exploitation programmée en 2021.
Selon le président-directeur général de Kosmos, Andrew G. Inglis, dans un communiqué de presse distribué hier dans les rédactions de la presse sénégalaise, «cette ressource soutiendra un deuxième centre de production de gaz naturel liquéfié à prix compétitif. Le résultat confirme, en outre, notre perception de l'échelle du système pétrolier au large de la Mauritanie et du Sénégal, notamment les systèmes de chenaux sous-marins du bassin, pour lesquels, les risques sont maintenant encore plus réduits».
Un rang mondial bien confortable
Cette nouvelle découverte, couplée aux gisements déjà connus, pourrait bien tenter le Sénégal à prétendre, dans les années à venir, au statut d'émirat gazier africain. Et rien n'empêche le pays africain de 14 millions d'habitants, connu pour sa stabilité politique, de rêver d'un avenir meilleur. Ce qui ne serait pas du tout prétentieux, vu les réserves d'hydrocarbures dont il dispose. La compagnie américaine qui mène des explorations presque partout dans le pays, a découvert des réserves de gaz très importantes l'année dernière. Elles ont été estimées à 25 TCF, un peu plus de 700 milliards de mètres cubes dans un premier temps, puis à 50 TCF, soit 1 400 milliards de mètres cubes. Le Sénégal occuperait actuellement entre le 23e et le 30e rang mondial. Mais avec ces nouvelles découvertes et les résultats attendus avant la fin de l'année en cours, le pays pourrait bien gagner quelques places dans le classement mondial des Etats les plus riches en hydrocarbures.
Tidiania
En Mars, 2019 (21:38 PM)Yalla naci yalla def diamou ci barke yonentibi
Amine
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