Les feux de brousses coûtent trop cher à l’Etat du Sénégal. Et chaque année, ils occasionnent «la destruction de plus 700 000 hectares de couvert végétal représentant 151 milliards de FCFA de manque à gagner pour notre économie», a déclaré Mohammad Boun Abdallah Dionne, Premier ministre du Sénégal, lors de la cérémonie d’ouverture du Séminaire international sur le climat organisé à Dakar.
Au cours de cette rencontre internationale, initiée par l’Association des maires du Sénégal et l’Association internationale des maires francophones (Aimf), le Premier ministre, représentant du président de la République à cette rencontre a levé un coin du voile sur les effet des changements climatiques notés aujourd’hui, au Sénégal.
«Notre pays le Sénégal est plus concerné par la problématique des changements climatiques tant les périls et menaces environnementaux sont présents dans notre vécu quotidien, à travers, notamment, une tendance à l’aridification observé dans beaucoup de zones climatiques de notre pays. L’érosion côtière menace aujourd’hui nos plages et les infrastructures hôtelières et les habitats sur toute l’étendue de la façade maritime de Saint-Louis à Ziguinchor, en passant bien sûr par Dakar, ainsi que dans les îles», a confié le chef du gouvernement sénégalais.
Cette dégradation de l’air que nous respirons a des conséquences sanitaires, dira également le Premier ministre devant les participants à ce séminaire. Tout en relevant que «les changements climatiques auront des incidences directes et indirectes sur les villes. Ils toucheront la santé humaine, les infrastructures et les services, les activités économiques et les systèmes sociaux». En définitive, l’ampleur de ces incidences dépendra à la fois de l’état de préparation des villes et de leur capacité à faire face aux effets prévus comme imprévus et de revenir à la normale».
2 Commentaires
Anonyme
En Septembre, 2015 (17:50 PM)Tout le long de la RN4 est brulé toutes les année.
Diaw
En Septembre, 2015 (22:27 PM)Participer à la Discussion