Les fuites de capitaux dus à des activités illicites sont estimées annuellement à 60 milliards de dollars (30.000 milliards de Fcfa environ), soit un montant supérieur à l’aide publique au développement. C’est ce qu’a fait savoir le Secrétaire général du ministre de l’Economie, des finances et du Plan, Cheikh Tidiane Diop, venu présider la cérémonie d’ouverture des travaux de la première réunion du groupe de travail sur le partenariat Etats-Unis-Afrique contre le financement d’activités illicites, en compagnie de l’Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique à Dakar, ce jeudi 25 juin, à Dakar. De tels montants, selon lui, doivent valablement servir la croissance et le développement du continent africain.
De l’avis de M. Diop, les activités financières illicites recouvrent une gamme variée de pratiques répréhensibles allant de la corruption au détournement de deniers publics en passant par le trafic de drogue, d’êtres humains, de produits pharmaceutiques, l’évasion fiscale, le terrorisme et la cybercriminalité.
De l’avis de M. Diop, les activités financières illicites recouvrent une gamme variée de pratiques répréhensibles allant de la corruption au détournement de deniers publics en passant par le trafic de drogue, d’êtres humains, de produits pharmaceutiques, l’évasion fiscale, le terrorisme et la cybercriminalité.
Et, de telles activités constituent, pour lui, «une sérieuse menace pour la sécurité, la paix et la stabilité d’un pays».
Face à ce fléau qui occasionne «un préjudice énorme pour les finances publiques des pays africains, affectant ainsi la mobilisation des ressources intérieures nécessaires au financement de leur développement», Cheikh Tidiane Diop souligne que le Président Macky Sall a lancé un appel pour une mobilisation internationale.
Le représentant du ministre Amadou Ba a estimé qu’il est indispensable de prendre d’autres initiatives impliquant dans cette lutte, la communauté internationale dans son ensemble. «Le contrôle de ces flux ne se fera de manière efficace que grâce à la mobilisation à la fois des Etats africains, des pays d’accueil de ces flux et des organisations internationales. Il est donc opportun de mettre en place des mécanismes d’identification et de rapatriement de ces flux financiers», a-t-il soutenu.
Face à ce fléau qui occasionne «un préjudice énorme pour les finances publiques des pays africains, affectant ainsi la mobilisation des ressources intérieures nécessaires au financement de leur développement», Cheikh Tidiane Diop souligne que le Président Macky Sall a lancé un appel pour une mobilisation internationale.
Le représentant du ministre Amadou Ba a estimé qu’il est indispensable de prendre d’autres initiatives impliquant dans cette lutte, la communauté internationale dans son ensemble. «Le contrôle de ces flux ne se fera de manière efficace que grâce à la mobilisation à la fois des Etats africains, des pays d’accueil de ces flux et des organisations internationales. Il est donc opportun de mettre en place des mécanismes d’identification et de rapatriement de ces flux financiers», a-t-il soutenu.
Avant de souligner l’importance de cette initiative américaine qui, selon lui, crée une synergie fédérant les efforts et mettant en commun les moyens d’actions pour lutter contre ce fléau, dans le cadre d’une opération appelée à s’élargir.
Le choix du Sénégal pour abriter le lancement de la mise en œuvre de ce partenariat n’est pas fortuit car, le chef de l’Etat Macky Sall et son gouvernement se sont «illustrés dans cette voie», bien avant le démarrage de cette initiative. «Nous avons la conviction que l’argent sale ne développe pas un pays et nous voulons travailler avec des Gouvernements propres», a laissé entendre le représentant du ministre.
Cette rencontre matérialise le suivi des échanges que les Présidents Barack Obama et Macky Sall ont eu, à propos de cette initiative au cours du Sommet des leaders Etats-Unis-Afrique, tenu au mois d’août 2014 à Washington. L’objectif est de recommander des actions visant à endiguer les flux financiers illicites provenant de la corruption et d’autres activités illégales.
Le choix du Sénégal pour abriter le lancement de la mise en œuvre de ce partenariat n’est pas fortuit car, le chef de l’Etat Macky Sall et son gouvernement se sont «illustrés dans cette voie», bien avant le démarrage de cette initiative. «Nous avons la conviction que l’argent sale ne développe pas un pays et nous voulons travailler avec des Gouvernements propres», a laissé entendre le représentant du ministre.
Cette rencontre matérialise le suivi des échanges que les Présidents Barack Obama et Macky Sall ont eu, à propos de cette initiative au cours du Sommet des leaders Etats-Unis-Afrique, tenu au mois d’août 2014 à Washington. L’objectif est de recommander des actions visant à endiguer les flux financiers illicites provenant de la corruption et d’autres activités illégales.
4 Commentaires
À L'image De Macky Sall
En Juin, 2015 (13:20 PM)Nos références sont sales, illicitement riches, tous. Les médecins, les paysans, les enseignants sont misérables; et l'on veut quoi?
Pour être riches, il faut faire de la politique, transhumer, chanter, danser, lutter, jouer, ou chier
Anonyme
En Juin, 2015 (14:04 PM)Bachir
En Juin, 2015 (14:54 PM)Anonyme
En Juin, 2015 (19:36 PM)Participer à la Discussion