
Dakar, 18 fév (APS) – Le ministre du Commerce, Amadou Niang, a annoncé que deux éditions de la Foire internationale de Dakar (FIDAK) seront organisées au cours de l’année 2011.
Après la première édition prévue du 24 février au mars, une autre foire se tiendra en novembre, ce qui est une première dans l’histoire de cette manifestation à caractère commercial.
‘’Nous organiserons la FIDAK sous deux signes, avec notamment l’annualisation qui consistera à tenir une autre édition en novembre de cette même année’’, a expliqué M. Niang après avoir visité des chantiers de la 19-ème édition de la FIDAK.
La visite était organisée par les autorités du Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES) pour permettre au ministre du Commerce de ‘’constater, non seulement, l’état d’avancement des travaux, mais également d’évaluer à mi parcours ce qui reste à faire et/ou les correctifs à apporter.
Selon Amadou Niang, cette foire se déroulera également sous le signe de la professionnalisation, parce que les affaires et les décideurs vont vite. De même que les contrats se nouent vite, les inventions se font également à un rythme soutenu, a-t-il relevé.
‘’Il est donc important que ceux qui se sont décidés à être une courroie de transmission entre les acteurs, soient sur une position qui leur permette de communiquer avec toutes les cibles tout le temps’’, a-t-il souhaité.
‘’Or, si on laisse désemparer pendant deux ans, il y a de fortes chances pour que ceux qui avaient pris la décision d’être les courroies de transmission ne fassent plus leur travail de transmission’’, a-t-il expliqué.
La FIDAK, a-t-il souligné, permet aux commerçants, aux entrepreneurs et aux industriels de trouver les moyens d’entretenir une communication durable et régulière entre eux.
Toutefois, il a souligné que le fait d’aller vers la professionnalisation ne signifie pas écarter les autres.
Il s’agit juste d’aménager de l’espace pour ceux qui font du bazar, tout en permettant aux professionnels de s’organiser à part, dans la sérénité des rencontres business to business.
‘’Ces rencontres sont de types professionnels, durables’’, a-t-il indiqué, soulignant que c’est à partir d’elles que ‘’les acteurs veulent construire quelque chose pour leurs Etats et pour eux même’’.
Si l’Etat choisit de mettre ensemble ces acteurs pour un temps déterminé, c’est parce que chacun est dépositaire, soit de quelques inventions, de trouvailles personnelles ou a l’intention de rencontrer ses homologues pour développer ses affaires.
‘’Et cela, l’Etat ne doit pas le laisser en jachère’’, a encore dit M. Niang.‘’Notre obligation est de le favoriser, c’est à dire, de mettre les moyens, le local, l’espace et la communication, à la disposition de ces hommes et femmes qui ont choisi de faire des affaires pour développer le pays’’, a-t-il déclaré.
3 Commentaires
Smokey
En Février, 2011 (22:56 PM)Lynx
En Février, 2011 (10:51 AM)Walaldé City
En Février, 2011 (12:45 PM)Participer à la Discussion