Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé jeudi un crédit de 85 millions de dollars (environ 45, 560 milliards FCFA pour appuyer la Société nationale d’électricité du Sénégal (SENELEC) a annoncé un communiqué de cette institution financière internationale parvenu vendredi à APA.
« Le financement sera utilisé sur une période de cinq ans pour améliorer et moderniser le réseau de transport et de distribution de l'électricité » note le communiqué.
Il est question aussi de renforcer la transparence et la responsabilisation dans le secteur de l'énergie et de développer une stratégie à moyen et à long terme pour le secteur de l'énergie au Sénégal.
Le crédit de la Banque mondiale permettra d’autre part d’améliorer les systèmes de facturation de la SENELEC en vue de réduire les coûts de collecte et les pertes liés à la fraude.
"Le développement de l'infrastructure énergétique est une composante clé de la stratégie de la Banque mondiale pour soutenir le développement économique au Sénégal et à travers le continent africain", a déclaré Jamal Saghir, Directeur de la Banque mondiale pour le développement durable, de la Région Afrique, cité par le communiqué.
Il a ajouté que le financement aidera la SENELEC à fournir un approvisionnement fiable en électricité pour la croissance économique et l’amélioration du bien-être des populations.
Grâce au financement de la Banque, la performance commerciale de la SENELEC sera renforcée par l'installation de compteurs modulaires pour le prépaiement et de compteurs électroniques intelligents qui peuvent être lues à distance. Il s’agit d’un équipement répondant aux normes internationales pour réduire la fraude.
L’appui de la Banque inclut également l'introduction de lampes à basse consommation ainsi que des incitations par les prix pour que les clients réduisent leur consommation d’énergie.
"L'objectif du projet est d'accroître l'efficacité du secteur de l'énergie et la reddition de comptes», a déclaré Vera Songwe, Directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal.
Le coût total du projet qui est de 93,5 millions de dollars est financé pour 85 millions de dollars par l'Association internationale de développement (IDA) et le reste (8,5 millions de dollars) par le gouvernement sénégalais.
14 Commentaires
Franckly
En Juillet, 2012 (21:58 PM)LE SPECTRE FAISAIT DU GASPILLAGE UNUTIL ,KAN ILS Y AVAIENT BOCOU DE CHOZ A FAIRE TELKE LE PROBLEM DE SENELEC
Packou
En Juillet, 2012 (23:26 PM)[email protected]
En Juillet, 2012 (01:36 AM)Mk
En Juillet, 2012 (02:23 AM)Cependant y'a un problème avec les compteurs Intelligents
www ledevoir .com
Ces compteurs non seulement vont provoquer des coupure d'emploi les releveurs vont perdre leur emploi.
mais aussi seraient nocif pour la santé
Voici l'article:
Selon un chercheur de réputation mondiale, les compteurs-émetteurs de radiofréquences proposés par Hydro-Québec pourraient constituer un risque sérieux à la santé.
Dans un mémoire déposé la semaine dernière dans le dossier des compteurs intelligents, le Dr David Carpenter, une sommité internationale en matière d’impacts de champs électromagnétiques, affirme que « l’état de la recherche scientifique établit de façon suffisante qu’il est fort probable que les compteurs-émetteurs de radiofréquences (RF) proposés dans le programme d’Hydro-Québec puissent constituer un risque sérieux et engendrer des dommages irréversibles pour la santé, notamment des séquelles biologiques autres que celles résultant d’un effet thermique ».
Le Dr Carpenter, qui témoignera devant la Régie de l’énergie le 17 ou le 18 mai prochain, a fait ses études médicales à l’Université de Harvard. Il dirige aujourd’hui l’Institut de santé environnementale de l’Université d’Albany, dans l’État de New York en même temps qu’il enseigne à l’École de santé publique du même État. Auteur de deux livres sur les champs électromagnétiques et d’environ 350 articles scientifiques, il est aussi coauteur du rapport Bioinitiative, qui synthétise les effets biologiques des RF, démontrés par 2000 études scientifiques. Ce rapport a notamment servi de base au Conseil de l’Europe et à ses conseillers scientifiques pour qu’il recommande aux 25 d’appliquer le principe de précaution en matière d’électromagnétisme et de radiofréquences.
Le mémoire du Dr Carpenter démolit les affirmations du Dr Michel Plante, le médecin consultant d’Hydro-Québec qui a soutenu notamment que les compteurs choisis par la société d’État sont sans danger, même pour ceux qui disent souffrir d’électrosensibilité, une maladie qui n’existe pas à son avis.
Dans le chapitre qui traite de la querelle scientifique sur les effets des RF, le Dr Carpenter indique que les milieux scientifiques ont commencé à s’interroger publiquement sur la présence de médecins associés aux industriels dans les organes étatiques ou internationaux qui établissent les normes réglementaires sur les RF, comme l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ou encore dans les comités de révisions scientifiques des grandes revues. Un des auteurs à l’origine de ce questionnement a nommément visé dans un article le « Dr Michel Plante d’Hydro-Québec comme étant un de ces participants problématiques qui a des liens avec l’industrie ».
ALORS CES COMPTEURS ON N'en veut pas non plus jusqu'à preuve du contraire
Merci
Mk
En Juillet, 2012 (03:29 AM)google vous en dira plus
Mk
En Juillet, 2012 (03:30 AM)Mk
En Juillet, 2012 (03:35 AM)On va déplacer le problème des finances d'électricité aux finances de la santé
Ouvrez les yeux bande d'ignorants
Africain221
En Juillet, 2012 (10:53 AM)Mensonges
En Juillet, 2012 (11:29 AM)Diamé
En Juillet, 2012 (11:57 AM)Bouli
En Juillet, 2012 (15:02 PM)Bouli
En Juillet, 2012 (15:10 PM)Manroots
En Juillet, 2012 (16:07 PM)Senegalhaker
En Juillet, 2012 (17:03 PM)Dans un communiqué du lundi 11 avril 2011, la Banque mondiale (BM) avait décidé d’intervenir dans la mise en œuvre du Plan Takkal, en développant un programme de plus de 100 millions de dollars, destinés, notamment, au financement des volets distribution et transport de l’électricité, ainsi qu’à l’acquisition des compteurs prépayés. Le communiqué poursuit que cette décision a été annoncée lors des Assemblées annuelles du Fonds Monétaire International (FMI) et de la BM, tenues samedi (9) et dimanche (10 avril), à Washington, en présence des ministres d’Etat sénégalais Abdoulaye Diop (Economie et Finances) et Karim Wade (Energie).
En effet, les institutions de Bretton Woods avaient accepté, ayant jugé que le Plan Takkal avait une démarche « originale et innovante », appliquée par le Sénégal, et qui a permis, dans un délai de 4 mois, de réaliser un diagnostic approfondi du secteur de l’énergie, d’identifier toutes les difficultés et problèmes et d’élaborer un plan d’urgence de relance et de restructuration du secteur de l’énergie. En clair, les institutions financières avait été qualifiées par les responsables de la BM et du FMI de ‘’clair, précis et partagé avec tous les acteurs du secteur et les partenaires au développement’’. C’est à cette occasion d’ailleurs, que cet appui financier, même si le montant n’a pas été précisé, a été également apporté au Secrétariat permanent de l’énergie qui est chargé d’assurer le suivi de l’exécution de la mise en œuvre du Plan Takkal. D’ailleurs, en marge des Assemblées annuelles, le ministre d’Etat Karim Wade avait pris part à un atelier de la Banque mondiale sur le thème : ‘‘Whatit would take to transform Africa’s energy sector’’.
Et avait, à cette occasion, insisté sur l’importance, pour la Banque mondiale, de tirer toutes les leçons des privatisations des secteurs de l’énergie dans les pays africains, dans la perspective de l’élaboration d’une vision 2020 du secteur de l’énergie en Afrique. Dans son communiqué d’hier, la Banque mondiale a annoncé la disposition de 160 000 nouveaux compteurs qui seront installés, pour réduire la fraude. L’acquisition de ces compteurs prépayés et intelligents (smart meters) qui contribueront à restaurer la crédibilité de la SENELEC, auprès de ses clients, et qui constitue un des cinq volets qui composent le plan d’urgence du secteur de l’énergie, initiée par Karim Wade. A dire que la nouvelle politique énergétique est déjà contenue dans le plan Takkal que les nouvelles autorités veulent enterrer, il n’ya qu’un pas.
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