La Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) annonce être à la recherche de quelque 20 milliards de francs CFA auprès de bailleurs pour financer la stratégie régionale d’inclusion financière de l’Espace UEMOA dont environ 50 % de la population adulte n’a pas accès aux services financiers.
"La stratégie régionale d’inclusion financière de l’UEMOA", l’Union économique et monétaire ouest-africaine, "a besoin de 20 milliards de FCFA pour financer les actions nécessaires permettant l’inclusion financière dans la région", a déclaré, mardi, le directeur général de la stabilité et de l’inclusion financière de la BCEAO, Ousmane Samba Mamadou.
Il s’exprimant au cours d’un point de presse, à Dakar, en marge de la table ronde des bailleurs de fonds pour le financement de la stratégie régionale d’inclusion financière de la BCEAO, qui a retenu de participer au financement de cette stratégie "à hauteur de 2 milliards 200 millions FCFA".
Cela va s’ajouter aux engagements souscrits par les partenaires, "à hauteur de 8, 8 milliards de FCFA à la suite de cette table ronde", a renseigné Ousmane Samba Mamadou.
Selon un document-cadre remis à des journalistes, la stratégie régionale d’inclusion financière de l’UEMOA vise à "assurer sur un horizon de cinq ans, l’accès et l’utilisation d’une gamme diversifiée de produits et services financiers adaptés et à des coûts abordables, à 75 % de la population adulte de l’UEMOA".
Pour le directeur développement et finance inclusive au Fonds des Nations unies pour le développement du capital (UNCDF, en anglais), Henri Dommel, "les partenaires ont manifesté un intérêt pour accompagner la BCEAO dans la réalisation de cette stratégie".
Si l’on en croit le gouverneur de la BCEAO, la stratégie régionale d’inclusion financière de l’UEMOA "est l’aboutissement d’un long processus qui a regroupé l’ensemble des acteurs".
"L’objectif de cette rencontre est de mobiliser les ressources nécessaires à la mise en œuvre de la stratégie, en vue d’améliorer l’accès des populations à des produits et services financiers diversifiés adaptés à leurs besoins", a expliqué Tiemoko Meyliet Koné.
A travers cette stratégie, il s’agit selon lui de "relever le défi de l’inclusion financière mais au-delà, de celui de la pauvreté, car beaucoup de nos populations sont exclues des services financiers formels".
Judith Karl, secrétaire exécutive de l’UNCDF, note pour sa part que "l’inclusion financière est devenue si importante dans la construction du capital humain que la 70 ème assemblée générale des Nations unies a adopté le 22 décembre 2015, la résolution 70/189 +amélioration de l’accès aux services financiers pour le développement durable+".
Celle-ci constitue a-t-elle dit une reconnaissance de "l’inclusion financière comme un outil vital pour la mise en œuvre des Objectifs de développement durable".
Economie
8 Commentaires
Tokora
En Novembre, 2016 (18:32 PM)toujours les riches resteront riche et les pauvres appauvrirons chaque jour parce que n'ayant pas de possibilité de bénéficier de financement
Senenmut
En Novembre, 2016 (18:45 PM)Anonyme
En Novembre, 2016 (18:51 PM)Le projet de LUX DEV, la centrale de risques, l'institutionnalisation des IMF etc; sont tous des échecs. Attention! les peuples Africains ne sont pas dupes,
Anonyme
En Novembre, 2016 (20:14 PM)Avec les bénéfices qu'ils font en prestants aux banques privées étrangères,qui a leur tour prête au gouvernements "membres" de la BCEAO,ils ne manque pas d'avoir 20 Milliards.
Ce n'est pas le rôle de la Banque Centrale de développer la clientèle pour les Banques Privées.
Tout ce qu'ils ont a faire,c'est de prêter a des taux d’intérêts favorable et qui reflètent les conditions de l’économie,et les populations viendront chercher cette argent.
Aussi,comme toutes les Banques Centrales du Monde le font,la BECAO peut supporter les budgets de ses membres pour certains investissements tels que les infrastructures,pour créer de vrais emploies et les conditions d'un développement durables.
L'arnaque de la BECAO constitue a asseoir une monnaie forte en limitant le taux d'inflation a environ 1%.
Le rôle que la Banque de France leur assigne c'est de maintenir la valeur du CFA artificiellement élevé.Eux ne sont intéresse que par les devises que leur rapporte la consommation des populations dans la Zone CFA. Et, quand ils nous imprimes ce papier pour garder nos devises,ils n'ont même pas a se casser la tète.
Babacar2
En Novembre, 2016 (20:58 PM)honte a vous
Dino
En Novembre, 2016 (07:39 AM)je n'ai jamais entendu une banque centrale chercher de l'argent. En Afrique on voit tout et on entend tout. Terrible.
C'est vraiment une vrai giffle pour les africains qui nous disent le CFA est une monaie afriacaine.
Anonyme
En Novembre, 2016 (08:28 AM)Notre modèle économique ce sont les micro-entreprises familiales (tabliers, vendeurs ambulants, boutiquiers, etc...). C'est sur ce modèle qu'il faut réfléchir pour pouvoir financer cette fange active de la population.
Les Microfinances pratiquent des taux usuriers qui ne sont vus nulle part. La Finance Islamique a un grand rôle à jouer, car plus équitable et plus participative dans le financement.
Il est temps de vous réveiller. Ce n'est pas l'ONU ni le système actuel des fonctionnaires à la banque centrale qui mettra en ouvre une solution pertinente pour inclure financièrement qui que ce soit... Vous n'avez pas besoin de 20 milliards... Réformez Messieurs, Dames les Banquiers Centraux, Pensez différemment (Think Out of the Box) svp.
Yvettes
En Novembre, 2016 (12:32 PM)Participer à la Discussion