‘’Le cadre de coopération visé (…) a
pour objet l’examen de toutes les questions d’intérêt commun relevant
des attributions de la Cour des Comptes et de l’ARMP. Il vise à offrir
un espace d’échange et de partage d’informations, de documents,
d’expériences et de savoir-faire d’utilité commune relatifs à l’examen
de leurs missions respectives’’, indique la même source.
En effet, les parties signataires ont décidé de la mise en place
préalable de deux organes pour assurer leur collaboration. Il s’agit
d’une réunion annuelle et d’une commission permanente, placées toutes
deux sous l’autorité conjointe des deux responsables d’institutions.
‘’La réunion annuelle est conjointement convoquée par le Premier
président de la Cour des Comptes et le DG de l’ARMP. Ces derniers
peuvent siéger entourés de leurs collaborateurs. Elle a lieu au cours du
second semestre de l’année, ou au plus tard, en fin octobre’’, signale
la même source.
Quant à la commission permanente, elle comprend quatre membres, dont un
point focal et un suppléant pour chaque partie à la présente convention.
Ses membres sont désignés par le Premier président de la Cour des
Comptes et le DG de l’ARMP.
Cette commission déroule les activités arrêtées lors de la réunion
annuelle ou les activités instruites conjointement par ces deux
responsables. Elle peut aussi leur soumettre toute question relevant des
missions de la juridiction financière et du régulateur de la commande
publique au Sénégal.
Aussi l’accord de coopération entre la Cour des Comptes et l’ARMP
souligne le souci de leurs dirigeants respectifs de soutenir ‘’la ferme
volonté de l’Etat de promouvoir la transparence dans la gestion des
affaires publiques en créant des organes de contrôle indépendant’’.
Les parties signataires ont rappelé la responsabilité particulière des
organes de contrôle indépendant dans l’image de tout le système de
contrôle des finances publiques, ainsi que l’importance de la Cour des
comptes et de l’ARMP dans le dispositif de contrôle des deniers de
l’Etat.
La convention se fonde aussi sur la base des compétences partagées par
la Cour des comptes et l’ARMP pour arriver à ‘’une mutualisation des
expériences et des savoir-faire’’ des deux organes de contrôle,
explique-t-on des deux côtés.
Le protocole d’accord s’appuie sur la transmission, à la Cour des
comptes, des rapports de l’ARMP laquelle autorité assure un contrôle de
régularité de la dépense publique. S’y ajoute le rôle dévolu à chacune
d’elles dans l’amélioration de la réglementation relative aux finances
publiques.
Les deux parties se disent ‘’soucieuses d’exercer pleinement leurs
attributions respectives pour mériter la confiance des citoyens et des
partenaires techniques et financiers, (mais aussi) de contribuer au
renforcement de la crédibilité de l’Etat par l’efficacité de son système
de contrôle et à l’effectivité d’une gestion saine et transparente des
finances publiques’’.
Pour Mamadou Hady Sarr et Saër Niang, la collaboration ainsi engagée
entre la Cour des Comptes et l’ARMP permettra de continuer à accroître
l’efficacité des deux institutions et à assurer le suivi des
investigations de l’ARMP.
Les deux dirigeants soutiennent que la mise en place d’un cadre de
collaboration entre les deux institutions est ‘’nécessaire pour une
lutte institutionnelle rationnelle et efficace contre la corruption et
les violations de l’éthique de gestion’’.
Economie
La Cour des Comptes et l’ARMP mettent en place un cadre de collaboration
Le Premier président de la Cour des
Comptes, Mamadou Hady Sarr, et Saër Niang, Directeur général de
l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) du Sénégal, ont
convenu, mercredi, de la mise en place d’un cadre de collaboration entre
ces deux organes de contrôle des finances publiques, a appris l’APS, de
source officielle à Dakar.
1 Commentaires
Thierno M.
En Mai, 2014 (08:40 AM)La Cour des Comptes est une Haute Juridiction qui n'a pas à dévoiler ni ses intentions, ni ses programmes.
Enfin, la vraie question est : que GAGNE LA COUR DES COMPTES DANS CETTE OPERATION ????
C'est une collaboration floue qui ne va nullement dans le sens de LA DEFENSE DES INTERETS DU PAYS ET DE LA
TRANSPARENCE DANS LA LUTTE CONTRE LES DETOURNEMENTS, LA CORRUPTION, .........
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