Le ministre délégué chargé du Budget, Birima Mangara a soutenu, mardi à Dakar, que la lutte contre la corruption nécessite un "regard critique permanent" sur les instruments de lutte mis en place.
"Le combat contre la corruption exige un regard critique sur le cadre juridique et institutionnel de prévention et de répression de ce fléau", a dit Birima Mangara qui ouvrait les travaux de la première année du second cycle de l’examen portant sur les chapitres II et V de la Convention des Nations Unies contre la corruption (CNUCC), consacrés aux mesures préventives et au recouvrement.
Le ministre a fait remarquer que "de véritables mutations qui prennent en compte la rapide évolution des transformations socio-économiques vectrices de nouvelles formes de criminalité économiques et financières, sont en cours dans notre pays".
Le Sénégal doit à cet effet être évalué par le Mali et le Kiribati, un pays des Îles pacifiques désignés par tirage au sort par les Nations Unies. Et les experts choisis devraient alors voir avec leurs homologues sénégalais la conformité du dispositif législatif et réglementaire sénégalais en rapport avec les prescriptions prévues dans la CNUCC.
Selon Birima Mangara, "des évaluations périodiques sont nécessaires pour apprécier les avancées significatives et détecter les insuffisances dans la mise en œuvre de nos engagements internationaux notamment sur le plan juridique et judiciaire".
Il a en outre indiqué que cet exercice est une opportunité pour le Sénégal de "jauger la conformité de sa législation à la norme internationale" et un cadre d’excellence de prise en charge de l’impératif de cohésion, d’entente et de partage sur les grandes problématiques de lutte contre la corruption.
M. Mangara est d’avis que le gouvernement du Sénégal a consenti des efforts importants "pour créer les cadres institutionnels, organisationnels et juridiques d’une lutte efficace contre la fraude et la corruption".
Dans la même veine, il a relevé que "pour une gouvernance transparente et une lutte contre la corruption conformes à la CNUCC, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), point focal au Sénégal s’est investi résolument dans le processus d’examen en mettant en place un comité de suivi".
Le ministre en charge du Budget a rappelé qu’"il appartient à ce comité qui rassemble des experts du secteur public, du secteur privé et des membres de la société civile, ainsi que les administrations concernées, d’apporter des réponses aux questions soulevées par les experts évaluateurs".
A l’issu de cet atelier, un rapport analytique sera soumis au Sénégal avant le rapport définitif dont le draft parviendra aux autorités étatiques pour avis et commentaire si besoin.
A noter que ce cycle d’évaluation s’étale sur une période de 5 ans. Et le Sénégal a déjà eu à évaluer deux pays dans le cadre de cet exercice inclusif, le Maroc et le Cap-vert.
L’objectif final est d’inciter les Etats signataires de la CNUCC à prendre des mesures effectives respectant les prescriptions de la convention dans des secteurs clés dans la lutte contre la corruption sous toutes ses formes.
2 Commentaires
Anonyme
En Avril, 2017 (18:34 PM)EN 2016 L'ETAT MOBILISE TOUTE L4ADMINISTRATION POUR RENDRE LE PAYEMENT EFFECTIF DE LEUR ANNEES DE VALIDATION D ANCIENNETE,
CELA N EMPÊCHE QU IL ACCEPTENT DEPUIS DES MOIS DE VERSER UN POURCENTATGE A DE SIMPLES AGENTS TAPIS DANS 3 DEPARTEMENTS, FONCTION PUBLIQUE, PRIMATURE ET BIEN SÛR LES FINANCES;
CES DERNIERS TOUS DES CHAUFFEURS ET AGENTS DE SERVICE PAR LE RECRUTEMENT S4ENRICHISSENT A COUP DE CENTAINE DE MILLIER DES FRANC;
ILS SE NOMMENT, DIALLO, KEITA, OU .....NDIAYE, NGOM;
INVESTIS D ON NE SAIT QUELLE MISSION OU POUVOIR ILS SE RUENT SUR LES DOSSIERS DE CES PAUVRENT PROFESSIONNELLE DE L4ENSEIGNEMENT QUI ACCEPTENT DE PAYER, ET LA FERME;
ET DANS LEUR ADMINISTRATION TOUT LE MONDE EST AU COURANT, ET PERSONNE NE DIT RIEN;
POUR çA JE SUI SCOMPLETEMENT DEPITE ET DEGOUTE
Macky Korr Mareme Faye
En Avril, 2017 (19:05 PM)Participer à la Discussion