Aprés le chantage sur le pétrole et qui a failli compromettre la réussite du Magal et du 6e aniversaire de l’alternance, le pays va etre sevré de gaz butane à partir de ce matin. Les dépositaires de gaz, mis au parfum, préparent une flambée des prix. Cette situation est un avant-gout qui annonce un gros scandale.
A partir de ce matin et cela, pour quelques jours encore, le Sénégal sera plongé dans une pénurie de Gaz butane sans précédent. Cette affirmation d’un agent des renseignements est un cri d’alerte àl’intention des ménages sénégalais. Pour se prémunir contre ce manque qui menace le Sénégal. D’autre part, un trader sénégalais proche de Itoc, contacté, a affirmé qu’un bateau est en route pour Dakar. Et, dans ces cales, il y a du butane pour le marché national. Pour ce dernier, le probléme sera vite réglé. Si l’information, jusque-là tenue secréte, n’a pas été portée à la connaissance du public, c’est pour éviter une panique dans les ménages sénégalais rudement éprouvés par les derniéres coupures intempestives d’électricité qui marquent encore les esprits. Les Multinationales françaises pour l’essentiel, ont refusé d’importer du gaz butane. Une mesure de rétorsion destinée à forcer le Sénégal à payer les 19 milliards de pertes commerciales que la Sar réclame au gouvernement de Macky Sall. Le Président Wade refuse toujours de payer, conforté dans sa position par le rapport de la Banque mondiale. Un rapport qui juge abusive la demande de la Sar et demande au Sénégal de ne pas sortir un kopek. Interpellée, une source proche des services de renseignements a déclaré que les autorités sont déjà au courant. Cette situation est connue depuis plus de dix jours, mais l’autorité chargée de parer à toutes ces éventualités n’a pas réagi. Cette autorité dont parle l’agent sans la nommer, c’est Me Madické Niang, le ministre de l’Energie et des Mines. Qui, malgré la complexité de la situation, est parti accompagner le Président à Paris. Longtemps approvisionné par la Sar et des traders comme Itoc, International traders and Oil Commodities, notre pays consomme en moyenne cent trente mille (130000) tonnes de gaz butane par an. Cette situation en fait le principal consommateur de ce produit en Afrique au sud du Sahara. Sur ce tonnage, comme nous l’avions précédemment Ècrit dans le dossier sur le pétrole, la Sar, qui devait être l’outil de l’autosuffisance, ne produit que 10 % de ce besoin national. Le reste est importé par lots de 4000 et 5000 tonnes, à raison d’une rotation de navire butanier tous les dix jours. La capacité de stockage local à terre du gaz est de 10300 tonnes. Cette capacité correspond à une consommation annuelle. Cette situation bien que dramatique et déplorée par tous les acteurs, ne trouve aucune solution. Les opérateurs économiques nationaux comme internationaux, refusent d’investir dans le stockage terrestre, malgré le caractére précieux de ce produit pour les Sénégalais. Cette situation précéde un scandale qui peut éclater à tout moment.
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