L’économie sénégalaise se porte bien. Mais pour Cheikh Tidiane Diop, secrétaire général du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, des défis sont à relever. Il s’exprimait lors de l’atelier de validation de la Lettre de Politique Sectorielle de Développement du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan.
«La situation économique est bonne. Dernièrement, la notation du Sénégal a évolué avec des perspectives qui positionnent le Sénégal parmi les premières économies de l'espace Cedeao et de l'espace Uemoa. Nous avons plus de 6%, ce qui détermine la rigueur de nos politiques économiques, la rigueur du cadre macroéconomique et cela nous le devons à un bon pilotage de l'économie», explique-t-il.
Mais, souligne M. Diop, 97% de l’économie sénégalaise est structurée par le secteur informel et 3% par le secteur formel. Ce qui est pour lui un des défis à relever parce qu’il faut redresser les politiques économiques pour tenir compte de cette réalité. Mais, aussi travailler de telle sorte qu’il y ait un changement qui requiert des investissements importants, efficaces et orientés vers la satisfaction des besoins des Sénégalais.
Selon Cheikh Tidiane Diop, la coopération internationale devra plus appuyer le Sénégal dans la mise en œuvre de ses projets sur la voie de l’émergence et du développement afin de combler les manquements notés.
Le secrétaire général du ministère des Finances pense que l’heure est venue pour travailler afin d’obtenir une économie plus résiliente face au choc exogène. «Nous avons une économie qui peut être impactée positivement ou négativement par l’environnement international. Il nous faut, cependant, renforcer les bases macro-économiques de manière à avoir une structure économique beaucoup plus robuste et résiliente au choc exogène».
Pour ce qui est de la reddition des comptes, M. Diop estime qu’elle est devenue aujourd’hui une exigence citoyenne. A cet effet, le ministère des Finances s’est attelé à mettre un dispositif de dialogue avec les citoyens par la mise en place d’un portail web. «Ce portail permet d’accéder à l’exécution budgétaire qui est, aujourd’hui, en ligne. Nous produisons chaque trois mois un rapport de l’exécution budgétaire que nous partageons avec la société civile et les partenaires techniques et financiers».
Ndèye Fatou Ndiaye
13 Commentaires
Anonyme
En Mai, 2017 (16:46 PM)Anonyme
En Mai, 2017 (16:53 PM)Et cela depuis 1962 !
Anonyme
En Mai, 2017 (17:02 PM)Anonyme
En Mai, 2017 (17:18 PM)Anti-guewel
En Mai, 2017 (17:25 PM)Anonyme
En Mai, 2017 (17:51 PM)Ce la veut dire que 3 pourcent maintienne le pays
Car l informel fait vivre des gens mais échappé à l imposition
Anonyme
En Mai, 2017 (17:53 PM)Samourai101
En Mai, 2017 (20:15 PM)Le Senegal a besoin de se defaire de sa culture fiscale "predatoriale" et utiliser la rente pétrolière, minière et foncière pour financer l'Etat. Nous devons construire de bonnes infrastructures pour donner un coup de fouet a la productivité et octroyer des vacances fiscales aux entreprises qui investissent dans des secteurs prioritaires.
Anonyme
En Mai, 2017 (06:16 AM)Il n'y a pas de politique économique au senegal.Sans politique monetaire et du credit on ne peut pas avoir une politqiue economique.On juste un gouvernement qui emprunte comme les menages et qui distribue l'argent a ses clients.
Si on avait une politique économique on aurit pas donner a Total un contrat de 45 ans pour rechercher du pétrole au large de Rufisque alors que tout le monde sait qu'il y'a du pétrole dans la zone....Il ne sont pas capable de faire des recherches.Ils savent déjà qu'il y'a du petrole,et pendant 45 il vont le vider.
Anonyme
En Mai, 2017 (06:51 AM)Anonyme
En Mai, 2017 (12:14 PM)Beugue Tabakh
En Mai, 2017 (09:33 AM)Anonyme
En Mai, 2017 (09:10 AM)Participer à la Discussion