Du fait de la grande diversité économique du continent, l’impact de la baisse des cours des matières sera toutefois variable selon les pays, même parmi ceux producteurs de pétrole, a indiqué ce lundi, la Banque mondiale. Dans un document publié par la structure, le Sénégal est dans le lot des pays qui devraient avoir une croissance forte malgré les fluctuations notées dans le marché mondial, avec la baisse de l’euro et de celle du prix du baril de pétrole.
«Plusieurs pays importateurs de pétrole tels que la Côte d’Ivoire, le Kenya et le Sénégal devraient pour leur part conserver une croissance forte. Au Ghana, l’inflation toujours élevée et la politique de redressement budgétaire menée par le gouvernement, devrait continuer de peser sur la croissance. En Afrique du Sud, les difficultés du secteur de l’électricité ralentiront encore la croissance », relève le document.
C’est ce qui ressort d’une discussion, ce lundi, sur les progrès économiques récemment enregistrés par l’Afrique et les défis à confronter animée par Francisco Ferreira, économiste en chef de la région Afrique à la Banque mondiale et Mme Punam Chuhan-Pole, économiste principale à la région Afrique. Occasion qu’a saisie, la Banque mondiale pour souligner, que les pays exportateurs de pétrole à l’économie moins diversifiée, comme l’Angola, ou la Guinée Equatoriale, devraient, en revanche, souffrir plus durablement de la faiblesse des cours du pétrole. Au Nigeria, par exemple, si l’économie sera affectée cette année, la croissance devrait repartir en 2016 et au-delà. La diversification de l’économie, en particulier le secteur des services devrait en effet tirer la croissance.
Mieux, indique la structure, «si le poids de la dette reste globalement maîtrisé, les ratios de dette publique, par rapport au Pib ont augmenté sensiblement ces dernières années dans les pays qui disposent d’un meilleur accès au marché des obligations. Les incertitudes liées aux politiques monétaires au niveau mondial incitent également à la prudence».
Autant de choses qui confortent la Banque mondiale dans ses prévisions. «Comme nous l’avions prévu, les facteurs favorables à la croissance se sont inversés. C’est dans ce contexte difficile que la région peut et doit démontrer qu’elle a mûri, et qu’elle est capable de poursuivre par ses propres moyens ».
7 Commentaires
Anonyme
En Avril, 2015 (19:25 PM)Anonyme
En Avril, 2015 (19:56 PM)Bour
En Avril, 2015 (22:01 PM)Anonyme
En Avril, 2015 (22:22 PM)Goor
En Avril, 2015 (22:30 PM)Gfd
En Avril, 2015 (23:15 PM)Anonyme
En Avril, 2015 (00:02 AM)Participer à la Discussion