Alioune Sarr, le ministre du Commerce, du Secteur informel, de la Consommation, de la Promotion des produits locaux et des Petites et moyennes entreprises (PME), a plaidé, vendredi, à Dakar, pour une meilleure prise en compte des intérêts des pays les moins avancés (PMA), à l’occasion de la 10e Conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) à Nairobi (Kenya).
‘‘Depuis la création en 2001 de l’OMC à Doha en lieu et place de l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (AGETAC), force est de constater qu’après 14 années d’intenses négociations, les objectifs escomptés n’ont pas été atteints. Le bilan reste loin des attentes’’, a dit M. Sarr
‘‘Depuis la création en 2001 de l’OMC à Doha en lieu et place de l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (AGETAC), force est de constater qu’après 14 années d’intenses négociations, les objectifs escomptés n’ont pas été atteints. Le bilan reste loin des attentes’’, a dit M. Sarr
Il intervenait à l’occasion d’un atelier national de préparation de la 10e Conférence ministérielle de l’OMC, qui se tient du 15 au 18 décembre à Nairoby, au Kenya.
‘‘Des voix de plus en audibles se font entendre pour que les intérêts des PMA, notamment ceux d’Afrique, soient pris en compte. La Conférence de Nairobi ne doit pas être un enterrement des accords de Doha qui ont abouti à la création de l’OMC. Et il nous faut, pour ce faire, à Nairobi, des engagements contraignants qui tiennent compte de nos préoccupations’’, a-t-il soutenu.
Il a en outre invité les pays africains à l’élaboration d’accords post Nairobi, estimant que c’est un lieu où des ‘‘engagements forts’’ doivent être pris en faveur de l’Afrique.
‘‘Le Directeur général de l’OMC, Roberto Azevêdo, a soutenu qu’il est un devoir d’obtenir en Afrique, pour l’Afrique, des résultats à l’occasion de cette conférence’’, a t-il fait remarquer, non sans inviter les pays africains à une ‘‘harmonisation de leurs positions’’.
‘‘Nous sommes à un moment ou l’Union africaine (UA) a engagé des travaux de simulation pour l’instauration d’une zone de libre échange. Il est bien de ce point de vue que les pays harmonisent leurs positions, quant aux négociations qu’ils vont devoir mener à Nairobi’’, a t-il estimé.
Aussi a t-il insisté sur ‘‘l’important rôle que le Sénégal doit jouer’’ à l’occasion des ‘‘négociations’’, compte tenu notamment des positions qu’il occupe dans différents ‘‘organismes’’ auxquels il est affilié.
‘‘Les responsabilités qui sont celles du Sénégal au sein de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), à l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et à l’Organisation des Nations unies (ONU) dont il est un membre non permanent du Conseil de sécurité font que nous allons jouer un rôle particulièrement attendu’’, a-t-il relevé.
Il s’est ainsi félicité de la réunion tenue à cet égard, par les cadres sénégalais, pour l’élaboration du document que le Sénégal va défendre à la Conférence de Nairobi.
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