Réaliser un Sénégal émergent à l’horizon 2015, c’est l’objectif déclaré par l’Agence nationale chargée de la promotion des investissements et des grands travaux, à l’occasion de l’atelier de presse tenu ce week-end à Toubab-Dialao. Pour ce faire, il nécessite de faire du pays un pôle d’attraction, prometteur, de façon à attirer les investisseurs, mais également, à inciter les nationaux qui sont 90% du total des investisseurs, à mieux s’impliquer. Aussi, pour s’adapter au monde moderne des affaires, l’Apix, devenue Apix SA, a décidé, depuis 2005, de passer à une systématisation des réformes avec une démarche structurée, grâce à la Stratégie de croissance accélérée. C’est dire, en termes clairs, que, pour générer des investissements, il faut passer par des réformes profondes dans tous les domaines, surtout au niveau microéconomique. C’est d’ailleurs, en s’inscrivant dans cette logique, que, grâce à l’adoption de la loi 2005-26, sur la modernisation des procédures administratives applicables aux investissements, il devient possible, selon Mme Aminata Niane, de récupérer son permis de construire en 48 heures. Et ce, idem pour la licence, l’agrément et le titre. Mieux, la directive présidentielle donnée lors de la session du conseil présidentiel à l’investissement (Cpi), de réduire le délai de création d’entreprises, a permis la création de 1109 entreprises entre juin et décembre 2007.
Selon la directrice générale de l’Apix SA, les réformes ont été réalisées grâce au «Doing Business» qui est une enquête annuelle menée par la Banque mondiale qui s’appuie sur des critères objectifs. Très optimiste, Mme Aminata Niane estime que, «la croissance est à notre portée. Elle passe par les potentiels, les intelligences, les stratégies des dirigeants». Un dispositif d’appui aux investissements est cependant inévitable, à son avis, reposant sur des secteurs comme l’agro-industrie, le textile et la confection, etc. pour la création des potentiels. Ce qui permettra «la croissance à deux chiffres», grâce à la Stratégie de croissance accélérée, de l’avis de Mme Nelly Ndiaye, directrice du service investissements. Dakar occupant 0.4% du territoire, 25% de la population, 80% de l’économie, cette «croissance économique» concerne tout le Sénégal.
S’agissant du volet routier, qui absorbe 240 milliards de nos francs, Mme Aminata Niane a invité les Sénégalais à plus de patience. «Il faut souffrir une bonne fois pour toutes, si ça règle le problème de la mobilité», dira-t-elle. Mais, au-delà de la fluidité de la circulation, le directeur des grands travaux, Xavier Ricou vise une rentabilité, en tout cas pour le tronçon Dakar-Diamniadio.
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Auteur: Alassane DRAME - Sen24heures.com
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