Décidément, le dernier classement du Doing business qui a pointé le Sénégal à la 146è place sur 175 pays n’a pas encore fini de faire parler de lui. Me Abdoulaye Wade à qui l’on restituait hier les travaux du VIIe Conseil présidentiel de l’investissement (Cpi), a instruit son gouvernement de figurer dans les 10 premiers du prochain classement en Afrique et d’être à la tête pour les pays francophones en Afrique au Sud du Sahara.
Le dernier rapport sur le Doing business classant le Sénégal à la 146è position sur 175 pays, n’a pas laissé un bon souvenir dans les rangs de l’administration notamment de l’État. Après les contestations de Aminata Niane, directrice générale de l’Agence pour l’investissement et les grands travaux de l’État (Apix), voilà que le chef de l’État monte au créneau. Sans contester les chiffres du présent rapport, Me Wade a, pour sa part, invité le gouvernement à améliorer le classement du Sénégal dans le prochain rapport Doing Business. Le chef de l’État qui présidait les travaux du 7è Conseil présidentiel de l’investissement a demandé au gouvernement et à toute l’administration de tout faire pour se classer parmi les 10 premiers africains et en occupant la première place parmi les pays francophones et lusophones, en Afrique au Sud du Sahara.
Il faut signaler que le dernier rapport du Doing Busness n’a pas bien logé le Sénégal puisque sur 175 pays classés, le Sénégal vient à la 146è position, alors qu’il occupait précédemment la 152è. Il s’y ajoute que récemment, notre pays a été aussi classé 100è sur 130 par le Club de Davos. Par ailleurs, Me Wade appelle ses ministres et autres hauts fonctionnaires de l’administration, à s’approprier les différentes réformes entreprises par le Cpi et d’en faire leurs priorités dans leurs actions de tous les jours. Toujours à propos du Cpi, le chef de l’État se réjouit du fait que beaucoup d’acquis ont été réalisés durant les différentes sessions.
Malgré les difficultés, Wade annonce une croissance de 5,4% en 2007 Sur un autre registre beaucoup plus gai, Me Wade indique que les perspectives de croissance sont très bonnes et se situent à 5,4% en 2007. Ceci, dira-t-il, malgré les difficultés consécutives à la crise énergétique qui secoue le pays depuis quelque temps. Une occasion saisie par le chef de l’État pour se féliciter des résultats obtenus en matière de croissance économique du fait que le taux était de 2,1% en 2006. Ce qui, selon lui, doit être mis sur le compte des performances réalisées grâce aux nombreuses réformes initiées dans le cadre de la promotion de l’investissement, avec notamment l’Apix qui a abattu un travail énorme dans ce domaine.
Abdoulaye Wade a également mis en exergue l'impact des grands travaux et des actions entreprises par le gouvernement pour redresser certaines industries, notamment les Industries chimiques du Sénégal. Selon le président de la République, ces efforts s'inscrivent dans « la dynamique de mise en œuvre de la stratégie de croissance accélérée et de réduction de la pauvreté ».
Me Wade a indiqué que ces « performances économiques » ont reçu une « consécration internationale », citant notamment cité la dernière rencontre de Paris entre le Sénégal et les bailleurs de fonds et la réunion du conseil d'administration du Fonds monétaire international (Fmi). Pour lui, cela doit augmenter « encore notre devoir à réussir et à aller plus loin ». Il a plaidé pour ''plus de réformes'' en estimant que « c'est le prix à payer » pour réussir la stratégie de croissance accélérée et éradiquer la pauvreté au Sénégal.
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