Progression de 3,7% du PIB du Sénégal au 3-ème trimestre 2012

Le produit intérieur brut (PIB) en termes réels du Sénégal a progressé de 3,7% au 3-ème trimestre 2012 par rapport au 3-ème trimestre de l’année 2011, a-t-on appris dimanche auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) basée à Dakar.

Selon l'ANSD, cette évolution a été favorisée par un accroissement des activités des secteurs tertiaire, secondaire et, dans une moindre mesure, du primaire.

Les activités du secteur tertiaire ont en effet crû de 4,6% en rapport avec la progression de celles de tous les sous-secteurs, à l'exception de celui du transport (moins 7,9%). 

‘'Parmi les sous-secteurs qui ont enregistré des hausses notables figurent notamment les services financiers (plus 11,1%), le commerce (plus 3,9%), les services de l'administration-éducation-santé (plus 7,2%), les services aux entreprises (plus 4,9%), les autres activités de services (plus 2,8%) et les services immobiliers (plus 2,7%)'', note l'ANSD.

Les activités commerciales ont bénéficié de la hausse des importations et de la production de biens alimentaires, notamment. Quant aux contreperformances du sous-secteur du transport, elles sont notamment imputables au transport ferroviaire affecté par les difficultés financières de la société TRANSRAIL.

Les activités du secteur primaire ont enregistré une progression de 1,7% par rapport au troisième trimestre de 2011 imputable à la bonne tenue des activités agricoles (plus 6%). Toutefois, relève l'ANSD, la progression de la valeur ajoutée du secteur a été amoindrie par la baisse de 5,5% des activités des industries extractives, en liaison avec le recul de la production de phosphates et de sels, suite à un repli de la demande extérieure.

Quant au secteur secondaire, il a connu un accroissement de 2,4%, sous l'effet de la bonne tenue des activités des sous-secteurs des industries chimiques (plus 12,0%), des industries alimentaires (plus 8,6%), de l'énergie (plus 4,3%) et des autres industries (plus 2,4%). 

Les industries chimiques ont bénéficié de l'augmentation des activités de l'ensemble du sous-secteur à l'exception notamment du raffinage de pétrole. 

Quant aux industries alimentaires, l'évolution est notamment imputable à une hausse des activités de fabrication de sucre, de transformation et conservation de fruits et légumes et de fabrication de condiments et assaisonnements. 

Selon l'ANSD, les performances du secteur sont toutefois tempérées par la baisse du sous-secteur des BTP (moins 6,5%), sous l'effet du retard dans l'exécution des différents budgets concernant ce secteur.