Les autorités sénégalaises veulent-ils continuer la recapitalisation d’Air Sénégal international(Asi) avec les Marocains ? À quelques jours de la fin du contrat et du conseil d’administration d’Asi, les autorités sénégalaises tardent à mettre leurs partenaires dans le capital d’Asi. Alors que des tractations sont signalées du côté du Palais par les autorités marocaines pour rester dans le capital d’Asi. Et dans lequel, rapportent nos sources, ils n’avaient amené qu’un avion (Ndlr : tombé en panne depuis des années) en guise de participation et évalué à plusieurs milliards de francs Cfa. C’est-à-dire les 51% du capital d’Asi. Avec qui l’Etat du Sénégal compte-t-il recapitaliser Air Sénégal international (Asi). Si l’on sait que la fin du contrat liant les autorités marocaines et Asi prend fin le 31 décembre 2008. Date choisie par les autorités étatiques même si le délai de rigueur reste le 30 juin 2009 en ce qui concerne la recapitalisation. Mais des sources aéroportuaires ne croient plus à la volonté de l’Etat de rompre le contrat avec les Marocains. Du simple fait que des sources établies au Palais informent que des tractations sont en train d’être menées par de hautes autorités de la Royal air Maroc (Ram) pour rester dans le capital d’Asi. Où ils (les Marocains) détiennent 51%. Une majorité qualifiée de fictive par des employés d’Asi. Dans la mesure où « l’avion 737-200 qu’ils (les Marocains) avaient amené comme contribution dans le capital d’Asi n’est plus opérationnel ». « Les autorités sénégalaises ont été roulées dans la farine par les Marocains. Qui avaient donné comme part de contribution dans le capital d’Asi un avion évalué à plus de trois milliards de francs Cfa. Un appareil qu’ils ont ramené chez eux depuis longtemps. Et les autorités sénégalaises ont accepté d’évaluer leur ciel à 49%. Ce qui est grave. Comment l’espace aérien sénégalais peut-être évalué à moins de trois milliards de francs Cfa? Alors qu’il est même plus cher que les licences de Sentel, Sudatel… », constatent des sources proches des transports aériens. Les mêmes sources de préciser que si les autorités sénégalaises comptent recapitaliser avec les Marocains, mieux vaut considérer Asi comme étant une Ram bis. Car, notent les mêmes informateurs, « tous les postes stratégiques d’Asi sont occupés par des Marocains ». Et pour illustrer leurs propos, ils révèlent que « le directeur général, le directeur financier et même le directeur commercial et marketing (Ndlr : ce poste laissé vacant depuis le départ de Wone aurait été confié à un Marocain) sont pilotés par des Marocains ». Sans oublier, soulignent les mêmes interlocuteurs, « le conseil d’administration composé de sept membres dont 3 Sénégalais et 4 Marocains ». En prélude du conseil d’administration d’Asi prévu le 12 octobre, des sources proches du ministère des Transports aériens invitent l’Etat à ouvrir le capital d’Asi à des privés nationaux. Car, avancent les mêmes sources, « le patronat sénégalais avait manifesté son désir de participer dans le capital d’Asi ».
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