D’après la Directrice des Hydrocarbures, Aminata Ndoye Touré, les femmes des zones rurales passent 15 à 16 heures par jour à s’occuper des travaux domestiques. Un quart de leur temps est consacré à la recherche de bois de chauffe, parfois sur de longues distances, ajoute le directeur de Cabinet du ministre de la Femme, Abdoulaye Noba. De ce fait, elles ne disposent pas d’assez de temps pour s’intéresser à autre chose, notamment les activités génératrices de revenus. Il s’y ajoute que les femmes souffrent très souvent de troubles respiratoires dus aux lampes à pétrole ou bien à la pollution de l’air, consécutive à l’utilisation du bois comme combustible dans la cuisson.
Cela, entre autres raisons, a amené la Banque mondiale et les participants à la rencontre, à plaider pour l’intégration de la dimension genre dans les projets liés à l’énergie afin de libérer les femmes pour qu’ainsi, elles passent de la sphère familiale à celle productive. Il s’agira donc, dans les politiques à venir, de prendre en compte les spécificités, besoins et priorités des uns et des autres, c’est-à-dire des hommes, des femmes, des handicapés, etc., afin d’apporter des réponses adaptées à l’épanouissement de chacun.
Ceci devra se faire cependant « avec le moindre coût possible et dans le respect des exigences sociales et environnementales et en privilégiant les zones défavorisées et couches vulnérables », a précisé la Directrice des Hydrocarbures, Aminata Ndoye Touré.
(Texte : Enquête)
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