-CHICAGO- Les cours du maïs et du soja ont profité cette semaine à
Chicago d'une demande solide pour ces produits au moment même où les moissons
peinent à suivre, entraînant dans leur sillage le marché du blé.
"Le fait saillant des dernières séances est
vraiment la robustesse des ventes de soja à l'étranger", remarque Rich
Nelson de la maison de courtage Allendale. "On a commencé à entendre
parler de commandes importantes dès le début de la semaine, cela a été conforté
par le rapport hebdomadaire publié jeudi", a-t-il ajouté.
Selon ce document, quelque 2,2 millions de
tonnes de graines de soja issues de la récolte 2014/2015 ont été commandées
lors de la semaine achevée le 16 octobre, soit le double des attentes des
analystes.
Parallèlement les inspections de cargaisons
prêtes à partir "ont atteint leur plus haut de l'année pour la deuxième
semaine consécutive", la majorité partant en direction de la Chine,
premier importateur mondial, indique Dewey Strickler de Ag Watch Market
Advisors. Cela rassurait les investisseurs qui s'étaient inquiétés ces
dernières semaines de la multiplication de signaux suggérant un ralentissement
de la croissance chinoise.
Le maïs américain a aussi fait l'objet de
commandes restant élevées.
Or dans le même temps, les moissons sont en
retard en raison des fortes précipitations qui sont tombées sur le Midwest les
deux premières semaines d'octobre. Seules quelques averses éparses persistant
sur la zone, les agriculteurs tentent depuis le week-end dernier de rattraper
le temps perdu. Et comme "il n'est prévu que peu de pluies pendant encore
5 à 7 jours, les moissons devraient s'accélérer", note Dewey Strickler.
Le marché du blé a de son côté surtout suivi la
tendance du soja et du maïs, poursuivant la remontée à l'oeuvre depuis fin
septembre.
Les semis de blé d'hiver aux Etats-Unis sont
désormais effectués à 76%, ce qui correspond presque à la moyenne des cinq
dernières années.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour
livraison en décembre 2014, le plus échangé actuellement sur le marché,
évoluait vendredi à la mi-séance à 3,5625 dollars contre 3,4800 dollars à la
clôture vendredi dernier.
Le boisseau de blé pour livraison en décembre,
le contrat le plus actif en ce moment, s'échangeait à 5,2600 dollars contre
5,1600 dollars en fin de semaine dernière (+3,5%). Le boisseau de soja pour livraison en novembre, le
plus échangé, cotait à 9,8525 dollars contre 9,5175 dollars.
-NEW YORK- Les cours du coton ont légèrement progressé sur la
semaine à New York, profitant vendredi après plusieurs séances calmes d'un
regain d'intérêt des investisseurs en raison d'une demande accrue de la part
des filatures.
Même si le marché de la fibre blanche s'est
fortement contracté depuis le printemps dernier, "les usines de coton
attendaient que les prix descendent encore un peu plus sous la pression de
l'avancée des moissons", a expliqué Sharon Johnson, agent de courtage pour
KCG Futures. "Mais il fallait bien à un moment donné qu'elles refassent
leurs stocks et il semble que ce moment soit arrivé", a-t-elle ajouté.
Les cours sont restés dans une fourchette
limitée d'échanges tout au long de la semaine, descendant jeudi jusqu'à 61,98
cents, son plus bas niveau depuis fin septembre. "Mais le marché est
parvenu à remonter en cours de séance pour se consolider, ce qui est un signe
encourageant pour la suite", a estimé la spécialiste.
"Le marché est encore en phase de
transition entre un circuit d'approvisionnement vide à un circuit qui pourrait
déborder dans les mois à venir" à mesure que les récoltes avancent, ont
relevé les analystes de Plexus Cotton.
La livre de coton pour livraison en décembre, la
plus échangée actuellement sur l'IntercontinentalExchange (ICE), évoluait
vendredi en cours de séance à 64,22 cents contre 63,00 cents en fin de semaine
dernière.
L'indice Cotlook A, moyenne quotidienne des cinq
prix du coton les plus faibles sur le marché physique dans les ports d'Orient,
évoluait en revanche en baisse, et s'échangeait à 69,80 dollars les 100 livres
contre 70,20 dollars vendredi dernier.
-LONDRES- Les prix des matières
premières alimentaires ont baissé cette semaine, le café étant affecté par
l'arrivée d'une météo plus favorable aux cultures au Brésil tandis que le cacao
digérait des données mitigées sur la demande mondiale de fèves brunes. Les cours du café ont poursuivi leur recul cette
semaine, tombant jeudi à leur plus bas niveau depuis un mois, à 189,30 cents la
livre à New York et 2005 USD la tonne à Londres.
Ce recul, déjà entamé la semaine dernière,
intervient après une forte hausse des cours début octobre -- jusqu'à des plus
hauts depuis janvier 2012 à New York et depuis sept mois à Londres. "A la fois les gains et les pertes (enregistrés
par les cours du café) ont été principalement causés par des rapports sur la
météo au Brésil, le plus important pays producteur de café", ont expliqué
les experts de Commerzbank. En effet, la
hausse est intervenue sur fond de crainte d'une nouvelle sécheresse dans les
zones de culture caféière au Brésil tandis que la baisse des deux dernières
semaines a été motivée par l'arrivée de pluies.
"Personne ne s'attend à ce que les pluies
résolvent le problème du jour au lendemain (...) mais quelques précipitations
pourraient permettre de stabiliser les perspectives de récolte", a
expliqué Jack Scoville, analyste chez Price Futures Group.
Le marché est parcouru d'inquiétudes sur l'état
de la récolte brésilienne l'année prochaine alors que celle de cette année a
déjà été réduite par une sécheresse historique au premier trimestre.
"Un chiffre de 40 millions de sacs (de 60
kilos) est cité (pour 2015), contre 47 millions cette année, ce qui est bien
moins que les 60 millions de sacs initialement attendus", ont indiqué les
économistes de Commerzbank.
Les cours du cacao se sont légèrement affaissés cette
semaine, dans un marché digérant des données mitigées sur le concassage de
fèves dans le monde au 3e trimestre et surveillant toujours la progression de
l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest.
-ABIDJAN-La
Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM basée à Abidjan) a clôturé sa
séance du vendredi 24 octobre 2014 en hausse par rapport à la séance
précédente. L’indice BRVM 10 est passé de 254,01 à 255,16 points, soit une
progression de 0,45%. L’indice BRVM Composite, pour sa part, a gagné 0,29% à
241,43 points contre 240,72 précédemment.
La
valeur des transactions s’est établie à 880,33 millions de FCFA contre 226,59
millions de FCFA, jeudi.
La
capitalisation boursière du marché des actions se chiffre à 5 867,76 milliards
de FCFA. Celle du marché obligataire s’élève à 1 199,57 milliards de
FCFA. Le titre le plus actif en volume est Ecobank Transnational Incorporated
TG avec 232 591 actions échangées. Le titre le plus actif en valeur est SONATEL
SN avec 513,79 millions de FCFA de transactions.
-LONDRES-Les prix du sucre ont poursuivi
leur déclin cette semaine, tombant jeudi à New York à un plus bas depuis début
octobre (à 16,13 cents la livre), malgré le ralentissement de plus en plus
marqué de la récolte de canne à sucre au Brésil, premier producteur et
exportateur mondial.
Mi-octobre, 22 usines de la région Centre-sud du
Brésil ont mis fin à la récolte 2014-2015, contre seulement 6 l'année dernière
à la même période, ce qui laisse présager une fin précoce de la récolte, a
annoncé jeudi l'association professionnelle Unica.
Unica s'attend à ce que les usines broient
545,89 millions de tonnes de canne à sucre cette année, soit 8,57% de moins que
l'an dernier, et produisent 31,35 millions de tonnes de sucre (-8%).
Mais les cours étaient toujours pénalisés par
l'abondance de l'offre sur le marché mondial, qui sera en surplus pour la
cinquième saison consécutive cette saison (octobre 2014-septembre 2015) selon
les prévisions de l'Organisation internationale du sucre (ISO).
A Londres, la tonne de SUCRE BLANC pour
livraison en décembre valait 426,30 USD, contre 426,40 USD le vendredi
précédent. A New York, la livre de SUCRE BRUT pour livraison en mars valait 16,32
cents, contre 16,59 cents sept jours auparavant.
-ATHENES-Le Parlement grec a voté vendredi soir un amendement
visant à inciter particuliers et entreprises à rembourser leurs dettes envers
le fisc ou la sécurité sociale, qui s'élèvent à des sommes exorbitantes et
continuent de progresser en raison de la crise. Le texte a été adopté par 185 voix pour, 24 contre et 85 abstentions.
Les partis de la coalition gouvernementale
(Nouvelle Démocratie et Pasok) ainsi que la Gauche démocratique et les Grecs
indépendants ont voté en faveur de l'amendement. Les députés du Syriza (Gauche radicale), principal parti d'opposition,
se sont abstenus. Le parti
communiste et le parti néo-nazi Aube dorée ont voté contre.
L'amendement concerne les citoyens qui sont
incapables de répondre à leurs obligations en raison de la conjoncture
économique difficile et des problèmes de liquidités, a indiqué le ministre des
Finances Guikas Hardouvelis vendredi à l'Assemblée.
L'augmentation des impôts depuis l'éclosion de
la crise en 2010 dans le cadre des mesures d'austérité et la profonde récession
sévissant dans le pays ont empêché des milliers des contribuables de payer
leurs impôts ou leurs cotisations.
Au total, les arriérés envers le fisc s'élèvent
à 70 milliards d'euros tandis que ceux concernant les caisses d'assurance à 20
milliards d'euros. L'amendement prévoit
la possibilité de remboursement des dettes accumulées inférieures à un million
d'euros en 100 versements mensuels au maximum.
Les contribuables pourront bénéficier de réductions
allant de 20% à 100% des intérêts et pénalités selon le nombre de versements
choisi. Selon les chiffres publiés
récemment, le cumul des impayés au fisc progresse toujours, 70,16 milliards
d'euros en septembre contre 69,24 milliards en août. Au vu d'une certaine amélioration des finances du pays
ces derniers mois, le gouvernement grec, qui souhaite se libérer des plans de
rigueur imposés par ses créanciers l'Union européenne et le Fonds monétaire
international, a récemment adopté des allègements fiscaux afin notamment de
promouvoir la croissance.
-NEW YORK- La Bourse à New York a
terminé la semaine dans le vert vendredi, les investisseurs saluant avec
enthousiasme des résultats d'entreprises dans l'ensemble encourageants: le Dow
Jones s'est adjugé 0,76% et le Nasdaq 0,69%.
Selon des résultats définitifs, le Dow Jones
Industrial Average a grimpé de 127,51 points à 16.805,41 points et le Nasdaq, à
dominante technologique, de 30,92 points à 4.483,72 points.
L'indice élargi S&P 500 a pris 0,71% ou 13,76
points à 1.964,58 points, enregistrant à l'occasion sa meilleure semaine de
l'année, selon S&P Dow Jones Indices. Les
courtiers sont friands de tout ce qui peut les distraire de problèmes plus
globaux, comme Ebola ou la menace de l'organisation Etat islamique au
Moyen-Orient, et cette semaine les entreprises américaines leur ont rappelé
qu'elles avaient des chiffres très corrects, a commenté Brent Schutte de BMO
Private Bank.
Depuis la clôture jeudi soir, plusieurs grands
groupes de divers secteurs, Microsoft dans l'informatique, UPS dans la
livraison, Bristol-Myers Squibb dans la pharmacie, ou Procter & Gamble dans
les produits de grande consommation, ont dépassé les attentes, et les
investisseurs les ont récompensés, a ajouté le spécialiste.
La seule grosse déception est venue du
distributeur en ligne Amazon, qui a perdu plus de 8% après avoir fait part
d'une lourde perte trimestrielle et de prévisions inférieures aux attentes pour
l'importante période des fêtes.
Cette nouvelle salve optimiste de comptes
trimestriels égaye l'état d'esprit du marché, un peu affecté hier soir par
l'annonce d'un cas d'Ebola à New York, ont souligné les analystes de Charles
Schwab. L'hospitalisation d'un médecin
ayant contracté le virus après avoir travaillé avec Médecins sans Frontières
(MSF) au contact de malades d'Ebola en Guinée a en effet réveillé les craintes
d'une propagation de l'épidémie aux Etats-Unis. Le marché obligataire a terminé sur une note contrastée. Le rendement
des bons du Trésor à 10 ans a reculé à 2,273% contre 2,275% jeudi soir, et
celui des bons à 30 ans a progressé à 3,050% contre à 3,046% la veille.
-LONDRES- La croissance britannique a comme prévu ralenti à 0,7%
au troisième trimestre, une performance qui reste malgré tout très honorable en
comparaison de la zone euro voisine, dont les déboires inquiètent de plus en
plus Londres.
Le rythme a ainsi légèrement ralenti par rapport
aux 0,9% atteints au deuxième trimestre. Sur un an, le PIB a progressé de 3,0%
au troisième trimestre, un chiffre également conforme aux attentes.
Le PIB est maintenant 3,4% au-dessus de son
niveau du premier trimestre de 2008, qui avait marqué un pic avant que surgisse
la crise économique et financière, a souligné vendredi l'Office des
statistiques nationales (ONS). Les
solides chiffres de la croissance publiés aujourd'hui montrent que le
Royaume-Uni continue de faire la course en tête dans une économie mondiale de
plus en plus incertaine, a aussitôt salué le ministre des Finances George
Osborne, en référence aux performances des pays développés.
Ces derniers accusent en moyenne une croissance
très inférieure à la santé insolente affichée par le Royaume-Uni. Le
Fonds monétaire international (FMI) prévoit toujours une croissance confortable
de 3,2% cette année et de 2,7% en 2015.
-WASHINGTON-L'Australie, l'Indonésie et la Corée du Sud n'ont pas
assisté vendredi au lancement de la Banque asiatique d'investissement pour les
infrastructures (AIIB), soutenue par la Chine. Les Etats-Unis ont exprimé leurs
craintes sur ce projet.
L'AIIB, créée à l'initiative de Pékin, est
considérée comme une institution concurrente de la Banque mondiale et de la
Banque asiatique de développement, deux bailleurs de fonds internationaux qui
comptent Washington et ses alliés parmi leurs principaux contributeurs.
Deuxième puissance économique mondiale, la Chine
dispose de droits de vote limités dans les institutions financières existantes.
Or elle est soucieuse d'étendre son influence dans la région. Le rôle de l'AIIB, lancée lors d'une cérémonie à Pékin
en présence du ministre chinois des Finances Lou Jiwei et de délégués de 21
pays dont l'Inde, la Thaïlande et la Malaisie, est d'octroyer des crédits pour
financer des projets dans des pays en développement. La Chine devrait être son
principal bailleur avec une participation qui pourrait être supérieure à 50%.
1 Commentaires
Amina.007
En Octobre, 2014 (09:32 AM)C'est triste, décevant et rétrograde face à la demande des autorités étatiques qui prônent la rupture de constater de tels comportements venant d'agent assermentés.
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