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Economie

Résumé de l’actualité économique internationale du vendredi 30 janvier 2015

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Résumé de l’actualité économique internationale du vendredi 30 janvier 2015

-WASHINGTON- Le gouvernement américain a encaissé plus de 41 milliards de dollars en vendant aux enchères des fréquences de téléphonie mobile, mettant en lumière les besoins créés par la multiplication des appareils capables d'accéder à internet.

Le régulateur américain des télécoms (FCC) a révisé en baisse une première estimation de 45 milliards de dollars, mais considère que cela reste le montant le plus élevé jamais atteint dans ce type de vente.


Les résultats de ces enchères confirment la solide demande du marché pour davantage de fréquences, a commenté le président de la FCC, Tom Wheeler. Elles sont en effet nécessaires pour satisfaire les besoins croissants des appareils capables de se connecter à internet, comme les smartphones et les tablettes, mais surtout les objets connectés toujours plus nombreux, des voitures à l'électroménager en passant par les accessoires vestimentaires.


La croissance de l'usage de données mobiles par nos clients continue d'exploser, emmenée par la vidéo sur mobile, a indiqué John Stankey, responsable stratégique chez AT&T, qui évoque un investissement essentiel (...) pour faciliter la prochaine génération de divertissement vidéo sur mobile.

AT&T est, avec l'autre poids-lourd américain de la téléphonie Verizon, l'un des grands gagnants des enchères: il a acquis pour 18,2 milliards de dollars de fréquences, et Verizon pour 10,4 milliards de dollars, a détaillé la FCC. L'opérateur satellitaire Dish Network en a également acheté pour presque 10 milliards de dollars, par l'intermédiaire de filiales. Les nouvelles fréquences vont permettre d'améliorer la connectivité mobile à travers le pays et d'accélérer la révolution mobile qui soutient la croissance économique et améliore les vies des Américains, a affirmé M. Wheeler.


-NEW YORK- Les prix du pétrole ont bondi de plus de trois dollars vendredi à New York et à Londres, des éléments techniques venant amplifier la confiance du marché dans une future baisse de l'offre américaine.

Le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars a pris 3,71 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), à 48,24 dollars. Il s'agit de sa plus forte hausse quotidienne pour un contrat de référence depuis le 8 mars 2012.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour même échéance a fini à 52,99 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en hausse de 3,46 dollars par rapport à la clôture de jeudi.
Après s'être contenté d'une petite hausse pendant la majorité de la séance, le cours du baril new-yorkais s'est envolé peu avant la clôture pour retrouver son niveau de la mi-janvier.
Les cours du WTI avaient chuté mercredi à leur plus bas niveau en six ans, à 44,45 dollars, puis sont passés jeudi sous les 44 dollars avant de remonter, ce qui semble indiquer que l'on a atteint un plancher, a résumé Phil Flynn, de Price Futures Group. Les fluctuations du prix du baril, qui a perdu plus de la moitié de sa valeur depuis juin, sont d'autant plus importantes qu'à l'approche de la fin du mois, des investisseurs, réajustant leurs portefeuilles, ont parié sur une remontée des cours à court terme et sont passés à l'achat, a-t-il expliqué.


-NEW YORK-Wall Street a fini le mois de janvier de mauvaise humeur vendredi, déçue par la croissance américaine au dernier trimestre et par les prévisions prudentes de grandes entreprises américaines: le Dow Jones a chuté de 1,45% et le Nasdaq de 1,03%.

Selon les résultats à la clôture, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average a abandonné 251,90 points à 17.164,95 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 48,17 points à 4.635,24 points.

L'indice élargi S&P 500, le plus surveillé par les investisseurs, a lâché 1,30%, soit 26,26 points, à 1.994,99 points. Plombé par cet ultime recul, l'indice S&P 500 a enregistré sa plus forte perte mensuelle depuis début 2014, de 3,04%. Après une brève tentative de rebond, les indices new-yorkais ont dans l'ensemble lâché prise et ont accentué leur mouvement de repli à l'approche de la clôture.

La séance a été volatile, à l'image de la semaine, a commenté Dan Greenhaus, de BTIG, selon qui l'accélération de la baisse à la fin de la journée était surtout liée à des ajustements de positions avant le week-end et la fin du mois.
Dès l'entrée de jeu, les investisseurs ont affiché leur déception face à des chiffres sur la croissance américaine moins vigoureux qu'escompté. Le produit intérieur brut (PIB) de la première économie mondiale n'a crû que de 2,6% en rythme annualisé au quatrième trimestre 2014, contre une expansion de 3,2% attendue, et une croissance de 5% au cours des trois mois précédents. Plus encourageant cependant, les dépenses de consommation ont enregistré un bond de 4,3%, pour atteindre un sommet depuis presque huit ans sur cette période, profitant de la baisse des prix de l'or noir.


-ATHENES-Bluff, inconscience ou vraie détermination, le gouvernement grec s'est montré prêt vendredi, pour en finir avec la troïka, à renoncer à 7 mrd EUR attendus de l'UE fin février, alors que les caisses de l'Etat sont déjà fragilisées, ramenant les craintes d'une sortie de la Grèce de la zone euro.

Le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis a réitéré en effet officiellement devant le patron de la zone euro Jeroen Dijsselbloem des propos tenus par le Premier ministre Alexis Tsipras et par lui-même depuis quelques jours. La Grèce veut bien avoir "la plus grande coopération avec les institutions", comme l'UE, la BCE ou le FMI, mais elle n'a plus "l'intention de collaborer" avec ce qu'il a appelé "une délégation tripartite, anti-européenne, construite sur une base branlante", la troïka.
Depuis 2010, ces experts, issus des trois grandes institutions, se rendent régulièrement à Athènes pour dicter au gouvernement les réformes qu'il doit entreprendre, en échange des 240 mrd EUR qui lui ont été en grande partie versés pour sauver le pays de faillite.
Cette présence régulière, sous haute surveillance policière, était devenue assez intolérable aux Grecs, premières victimes de la crise avec un chômage à plus de 25%, et des salaires divisés par deux. Ils y voyaient une infantilisation de leur pays. Au point que les deux dernières réunions, sous l'ancien gouvernement, se sont déroulées à Paris.
Ces experts devaient décider fin février si la Grèce avait fait suffisamment de réformes pour mériter les sept derniers milliards du plan d'aide de l'UE. Avec les déclarations de vendredi, cette date-butoir parait caduque, et le gouvernement grec ne donne pas de signe qu'il demandera une extension.


-YAOUNDE-Le gouvernement camerounais élabore actuellement un document unique détaillant le programme d’investissement routier, sur une période de référence, en collaboration avec la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque mondiale (BM), a appris APA vendredi auprès des services compétents du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire.


La réflexion, dont une mouture est attendue la semaine prochaine, porte sur l'identification des corridors à soumettre au financement de ces deux institutions financières à l'effet de tirer profit de l'éligibilité du pays au guichet de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD).
La stratégie ainsi proposée mettra l'accent sur les pôles inducteurs de croissance économique, notamment les bassins de production.
Dans cette optique, le gouvernement a comme priorité la réhabilitation du corridor Yaoundé-Bafoussam-Bamenda en raison de son impact socio-économique et en prélude à l'organisation de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) de football 2019. Il y a une semaine la BAD avait annoncé sa participation, à hauteur de 70 à 80% de son coût total, au projet de réhabilitation de cet axe routier, long de 370 kilomètres et qui relie la capitale au chef-lieu de la région anglophone en passant par l'Ouest.


-DOUALA-La Banque gabonaise et française internationale (BGFIBank), déjà présente en Afrique centrale, poursuit son implantation à travers le continent avec l’ouverture prochaine d’une représentation à Dakar, au Sénégal, a appris vendredi APA dans un communiqué.


En procédant à cette ouverture, le Président-directeur général du groupe BGFIBank, Henri Claude Oyima, a indiqué que « le développement transfrontalier est un élément essentiel de la stratégie de croissance du Groupe. L'obtention de cet agrément nous conforte dans notre dynamique de renforcer la présence du groupe sur les marchés à fort potentiel du continent et de mettre l'expertise du groupe sur le financement des investissements structurants pour le développement de l'Afrique ».
Le communiqué précise que « l'ouverture de BGFIBank Sénégal porte à 11 le nombre de filiales bancaires du Groupe BGFIBank qui entend poursuivre activement et sereinement son maillage en Afrique auprès des autres métiers du groupe (la banque d'investissement, l'assurance et les Services Financiers Spécialisés) ».
Opérationnelle à la fin du 1er semestre 2015, BGFIBank Sénégal constituera un centre de relais stratégique supplémentaire pour le Groupe dans la zone UEMOA (Union économique et monétaire ouest africaine).

-NEW YORK- Les cours du coton terminaient la semaine en nette hausse à New York vendredi, portés par une forte demande en coton américain, en dépit d'un contexte macroéconomique peu encourageant qui continuait à peser sur la tendance.


"La demande en coton américain est particulièrement vigoureuse à ce niveau de prix", a relevé Sharon Johnson, agent de courtage chez KCG Futures.
Les ventes hebdomadaires à l'exportation, dont les chiffres pour la semaine achevée le 22 janvier ont été publiés jeudi, ont nettement dépassé les attentes.
Quelque 550'000 balles ont été vendues cette semaine là, selon le ministère américain de l'Agriculture, un nouveau record pour cette campagne et 16% de plus que la semaine précédente. La Chine et le Vietnam étaient les premiers acheteurs.

"C'est largement plus que toutes les attentes du marché", ont insisté les experts de la maison de courtage britannique Plexus Cotton. A un tel rythme, "l'USDA devra sans aucun doute relever ses prévisions d'exportations totales pour cette saison, actuellement établies à 10 mio de balles, potentiellement d'un million de balles supplémentaires", ont-ils estimé.
La progression des prix a toutefois été limitée par la multiplication de facteurs baissiers, pour les prix des matières premières en particulier.


-WASHINGTON- La croissance économique américaine a ralenti sa course en fin d'année 2014, en dépit d'une consommation vigoureuse soutenue par les faibles prix du pétrole.
Le produit intérieur brut(PIB) des Etats-Unis a augmenté de 2,6% en rythme annualisé d'octobre à décembre, selon la première estimation vendredi du ministère du Commerce. Cela représente un ralentissement par rapport aux 5% du 3e trimestre et une déception pour les analystes qui tablaient sur une expansion de 3,2%.
Pour l'ensemble de l'année 2014, la croissance s'affiche à 2,4% contre 2,2% en 2013. L'année 2014, marquée par la création de 3 millions d'emplois par l'économie, constitue le meilleur millésime pour la croissance depuis 2006. Au dernier trimestre, la consommation a comme prévu été la locomotive de l'expansion, grâce à la baisse des prix des carburants qui ont chuté de 60% depuis juin. Les dépenses de consommation, qui comptent pour deux tiers du PIB aux Etats-Unis, ont fait un bond de 4,3% pour atteindre un sommet depuis huit ans.
"Ce rapport est la confirmation des tendances sous-jacentes qui expliquent la reprise de l'économie", s'est félicité la Maison Blanche alors que le moral des ménages américains est à la hausse ces derniers mois.


-LONDRES- Les prix du cuivre échangés sur le London Metal Exchange (LME) ont poursuivi leur baisse cette semaine, tandis que les autres métaux reprenaient leur souffle après avoir nettement baissé.
Le cuivre est tombé lundi à 5339,50 dollars la tonne, un nouveau plus bas depuis le 22 juillet 2009.
"La pression sur les prix du cuivre exercée par les courtiers chinois reste élevée", ont noté les analystes de Commerzbank.
"La pression à la vente a sans aucun doute été déclenchée par des craintes de ventes de positions financières garanties par du cuivre", ainsi que par la persistance des inquiétudes sur le ralentissement de l'économie chinoise, très gourmande en métaux de base et notamment en cuivre, ont expliqué les analystes de Commerzbank.
De plus, les stocks de cuivre entreposés à la Bourse de Shanghai ont bondi depuis décembre de 55%, à 137.000 tonnes, tandis que les stocks du LME de Londres se sont eux étoffés de plus de 50% à près de 250.000 tonnes, a-t-on relevé chez Commerzbank.
De son côté, l'aluminium est monté mardi à 1.887 dollars la tonne, son niveau le plus élevé en un mois, aidé notamment par d'importants délais d'accès aux métaux entreposés au LME, ont noté des analystes. L'aluminium s'est par la suite relativement stabilisé, comme le plomb, l'étain, le nickel et le zinc, dans un marché toujours dans l'ensemble inquiet pour la demande mondiale dans un contexte de croissance économique mondiale morne, notamment en Chine et en zone euro, où la reprise reste à la peine.



1 Commentaires

  1. Auteur

    Zerohedge

    En Janvier, 2015 (21:24 PM)
    A propos de cet aspect techniques qui a amplifie une subite hausse des prix du petrole. C'est la couverture des traders qui avaient parie sur une baisse beaucoup plus prononcee des prix en achetant des "put" pour eviter ce qu'il est convenu d'appeler "margin call"(quand les brokers soldent ou liquident leurs comptes pour couvrir leurs pertes dues a une mauvaise position ou a contre courant des prix du marche). Donc ces traders sont obliges de couvrir leurs positions.L'information qui est la cause de ce phenomene est la baisse du nombre des puits de petrole en exploitation. Certaines entreprises son obligees de les fermer a cause de leur rentabilite. Cela dit le veritable determinant de la stabilite des prix du petrole est a recherche a travers les intentions deu nouveau roi de l'Arabie Saoudite est de la stabilite geopolitiques au niveau des pays du golfe ou membre du pseudo cartel de l'OPEP.
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