Mardi 16 Avril, 2024 á Dakar
Vendredi 01 Juin, 2018 +33
Economie

Résumé de l’actualité économique internationale du jeudi 26 mars 2015

Single Post
Résumé de l’actualité économique internationale du jeudi 26 mars 2015
-GENEVE-Les négociations à l'OMC dans le cadre du cycle de Doha ont repris de la vitesse, avec plusieurs propositions mises sur la table, a affirmé jeudi son directeur général Roberto Azevedo. Les 160 pays membres doivent s'entendre d'ici le 31 juillet sur un programme de travail. Le Brésilien a affirmé que l'année 2015 est une année "d'une grande importance" pour le système commercial multilatéral. Les pays membres doivent finaliser le cycle de Doha, lancé en 2001, à l'occasion de la conférence ministérielle prévue mi-décembre à Nairobi (Kenya), a-t-il indiqué. "Nous avons une grande année devant nous, mais les résultats qui pourront être obtenus restent encore incertains", a-t-il dit à la presse en faisant un tour d'horizon des travaux de l'OMC. "En ce moment, les négociations sont en train de changer de vitesse de façon très claire. Un certain nombre de délégations explorent de nouvelles approches, et l'on est passé de la phase d'identification des problèmes à celle de la recherche de solutions", a déclaré le patron de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Il a précisé qu'il n'y a pas encore de convergence. Sur le dossier agricole, le plus important, les questions des subventions et de l'accès au marché restent les plus difficiles, alors que moins de divergences existent sur le dossier de la concurrence aux exportations.

 -LISBONNE- Le déficit public du Portugal s'est réduit à 4,5% du Produit intérieur brut en 2014, meilleur que l'objectif de 4,8% fixé par le gouvernement, a annoncé jeudi l'Institut national des statistiques (Ine). Lisbonne avait revu à la hausse un objectif initial de 4% fixé par ses créanciers, en raison de l'intégration dans son budget de la dette des entreprises publiques de transport. L'office des statistiques a aussi corrigé à la baisse le déficit de 2013 à 4,8% contre 4,9% précédemment. Le déficit du Portugal est inférieur à la fois à la prévision du Fonds monétaire international (FMI) qui tablait sur un déséquilibre de 5% du PIB, et à celle de la Commission européenne qui attendait 4,6%. La dette publique s'est cependant une nouvelle fois accrue, s'établissant en 2014 à 130,2% du PIB contre 129,7% l'année précédente, atteignant un montant de 225,28 milliards d'euros, selon l'Ine. Les administrations publiques ont enregistré en 2014 un déficit de 7,82 milliards d'euros, contre 8,18 milliards en 2013. Pour 2015, l'exécutif portugais table sur un déficit de 2,7% du PIB. Moins optimistes, la Commission européenne et le FMI attendent un déficit de 3,2%. Les chiffres de 2014 "sont encore meilleurs que nos prévisions", s'est félicité le porte-parole du gouvernement, Luis Marques Guedes, à l'issue du Conseil des ministres. "Il est désormais clair que nous allons atteindre notre objectif cette année, et que le Portugal sortira pour la première fois de la procédure pour déficit excessif", a-t-il ajouté, ce qui suppose un déséquilibre inférieur à 3% du PIB. 

 -PARIS- Air France-KLM a annoncé jeudi avoir réalisé la veille une émission obligataire de 400 millions d'euros pour financer son plan "Perform 2020", rencontrant une demande près de trois fois supérieure sur les marchés. Les titres, associés à un coupon de 6,25%, ont une maturité perpétuelle avec une première option de remboursement en 2020. L'offre a été bien accueillie sur les marchés, avec un livre d'ordres "supérieur à 1,1 milliard d'euros", indique le groupe dans un communiqué. L'opération "permet de consolider la structure financière" d'Air France-KLM "pendant la période de mise en oeuvre du plan Perform 2020", et "contribuera ainsi à l'atteinte de l'objectif fixé sur le ratio de dette nette ajustée sur EBITDAR: autour de 2,5 en 2017". Ce refinancement permet aussi à la société d'afficher un nouvel objectif de dette nette à fin 2015, d'environ 4,6 milliards d'euros contre 5 milliards auparavant. "Cette opération témoigne de la confiance des marchés dans la stratégie d'Air France-KLM", a déclaré le PDG Alexandre de Jugnac dans le communiqué. "Elle renforce le groupe dans son rôle de financement des opérations et de la croissance, dans le cadre du plan Perform 2020", a-t-il ajouté. Initié en 2012, le plan de restructuration "Transform 2015" a permis à Air France-KLM d'abaisser ses coûts d'un milliard d'euros, au prix de 8000 suppressions d'emplois au sein du seul groupe français.

-PARIS-Consommation ferme malgré la hausse des impôts, remontée

des marges des entreprises, contribution positive du commerce extérieur: les chiffres du quatrième trimestre en France apportent quelques signes de rebond qui attendent d'être confirmés par un redressement de l'investissement.


Les dépenses de consommation ont progressé sur le quatrième trimestre, modérément (0,2%) mais dans un contexte de retour à la baisse du pouvoir d'achat sous l'effet des hausses d'impôts, selon les comptes nationaux trimestriels publiés jeudi par l'Insee.

Les exportations ont augmenté de 2,9% l'an dernier après une hausse de 2,4% en 2013 et leur évolution sur l'année montre une accélération sur la fin de 2014 (+2,5%) après des hausses plus modérées au cours des trois premiers trimestres. La contribution du commerce extérieur a été positive au quatrième trimestre pour la première fois de l'année, apportant 0,2 point au taux de croissance de 0,1% du trimestre.


Le taux de marge des sociétés non financières (rapport de l'excédent brut d'exploitation à la valeur ajoutée), un des plus bas d'Europe, a gagné 0,4 point, passant de 29,5% à 29,9% même si sur l'ensemble de 2014 il stagne par rapport à 2013, à 29,7% contre 29,8%.



-SHANGHAI- Industrial and Commercial Bank of China (ICBC), la

plus grosse banque chinoise et du monde, a annoncé jeudi avoir vu son bénéfice net grimper de seulement 5% en 2014, miné par un environnement intérieur et international "complexe" et une montée des créances douteuses. L'établissement a dégagé l'an dernier un bénéfice net de 275,81 milliards

de yuans (41,1 milliards d'euros), selon un communiqué à la Bourse de Hong Kong. Comme ses homologues des "Big Four", le quatuor des plus grosses banques étatiques chinoises, ICBC a mis en avant l'impact du ralentissement de la deuxième économie mondiale, tombée à 7,4% l'an dernier --au plus bas depuis 24 ans.

ICBC a par ailleurs déploré un accroissement de ses créances douteuses, grevant ses comptes et "aggravant la baisse de (ses) ressources financières". Le ratio des NPL (ou "non performing loans", c'est-à-dire les prêts menacés d'un défaut de paiement imminent) a atteint 1,13% mi-décembre, contre 0,94% un an auparavant --reflétant une conjoncture économique morose et les contre-coups de la politique de "rééquilibrage" économique de Pékin.

Mais les grosses institutions du secteur bancaire pâtissent également d'un environnement devenu plus concurrentiel. Les restrictions sur les taux d'emprunt offerts par les banques à leurs clients ont été levées en 2013. Et si les taux d'intérêt rémunérant les dépôts restent strictement encadrés, leur plafond maximal autorisé a été remonté à plusieurs reprises par les autorités.



-ABIDJAN-La BRVM a clôturé sa séance du jeudi 26 mars 2015 en hausse par rapport à la séance précédente. L’indice BRVM 10 est passé de 270,42 à 270,97 points, soit une progression de 0,20%. L’indice BRVM Composite, pour sa part, a gagné 0,28% à 266,05 points contre 265,32 précédemment.

La valeur des transactions s’est établie à 449,68 millions de FCFA contre 812,68 millions de FCFA, hier mercredi. La capitalisation boursière du marché des actions se chiffre à 6 564,81 milliards de FCFA. Celle du marché obligataire s’élève à 1 301,34 milliards de FCFA. Le titre le plus actif est ONATEL BF avec 31 924 actions échangées pour 231,55 millions de FCFA de transactions.


-NEW YORK-La Bourse de Wall Street s'est tassée jeudi, à l'issue d'une séance au cours de laquelle les investisseurs n'ont pas pu rebondir sur la forte baisse de la veille, faute de grande actualité économique. Le Dow Jones a cédé 0,23% et le Nasdaq 0,27%.

Selon des résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average, qui avait reculé de plus de 1,5% la veille, a perdu 40,31 points à 17'678,23 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 13,16 points à 4863,36 points, au lendemain d'une baisse de près de 2,5%.
L'indice élargi S&P 500, sur lequel se basent de nombreux investisseurs, a abandonné 0,24%, soit 4,90 points, à 2056,15 points.
Revenu sous le niveau auquel elle avait commencé l'année, Wall Street a eu du mal à dégager une tendance pendant toute la séance, le Dow Jones passant parfois dans le vert sans parvenir à concrétiser une hausse.

"La séance a été plutôt incertaine", a souligné Bill Lynch, de Hinsdale Associates. "On est entré dans une période où il n'y a pas beaucoup d'actualité pour les marchés, que ce soit sur le plan macroéconomique ou les résultats d'entreprises, et face à ce vide, de nombreux investisseurs s'inquiètent de l'avenir." Faute d'actualité économique, à part une baisse plus forte que prévue des inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis, "le marché se préoccupe de la géopolitique, en particulier au Yémen", a rapporté David Levy, de Kenjol Capital Management.


-NEW YORK-Les cours du pétrole ont bondi jeudi à New York, les inquiétudes géopolitiques sur le Moyen-Orient faisant passer au second plan toutes les considérations sur la surabondance de l'offre.

Le prix du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mai a pris 2,22 dollars, soit une progression de 4,5%, pour s'établir à 51,43 dollars à la clôture sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), au plus haut depuis plus de trois semaines.
L'intervention de l'Arabie Saoudite au Yémen, à la tête d'une coalition militaire destinée à contrer l'avancée de rebelles chiites qui pourraient menacer une des grandes routes maritimes du commerce mondial, a déclenché un mouvement d'achat à New York comme à Londres.
A Londres, le cours du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a également bondi, de 2,71 dollars à 59,19 dollars, sur l'Intercontinental Exchange (ICE).

C'est vraiment une réaction à ce qui se passe au Proche-Orient, a déclaré Bart Melek, chez TD Securities. On s'inquiète que cela puisse empirer. 

C'est un peu une réaction réflexe, a-t-il ajouté, en mettant en garde contre un retournement du marché. Ca va finir pour se retourner, dans les grandes largeurs, a-t-il dit, il faut juste attendre que ça se calme un peu au Moyen-Orient. Car sur le fond, rien n'a changé pour ce qui est de la surabondance de l'offre par rapport à la demande, comme l'a montré mercredi le rapport sur l'état des stocks aux Etats-Unis, avec une progression bien supérieure aux attentes.


-PARIS-Les Bourses européennes étaient en baisse jeudi plombées par des prises de bénéfices mais surtout inquiètes par la situation de conflit au Moyen-Orient.

L'actualité géopolitique a été source d'inquiétude pour les investisseurs, avec le lancement d'une intervention militaire au Yémen par l'Arabie Saoudite et des pays alliés, pour contrer l'avancée de rebelles chiites que l'Iran est accusé de soutenir. "La baisse du marché est légitime et correspond à des prises de bénéfices après une hausse qui a duré près de trois mois à un rythme très rapide", note Alexandre Baradez, analyste chez IG France.
"Le lancement d'une opération militaire au Yémen a renforcé le risque d'un embrasement au Moyen-Orient provoquant une brusque hausse des cours du pétrole" et si ce rebond "devait gagner en amplitude, cela changerait la donne pour les perspectives économiques", expliquent les stratégistes de Crédit Mutuel-CIC.


-ADDIS ABEBA-‘’La plupart des monnaies africaines continueront de se déprécier cette année’’, indique un document intitulé ‘’Aperçu général de la situation économique et sociale de l’Afrique’’ et présenté lors des débats du Comité d’experts des ministres africains de l’Economie et des Finances réuni depuis mercredi a Addis-Abeba en prélude a la réunion ministérielle.


Selon le document remis à la presse, la chute du prix du pétrole et des produits de base, le durcissement des politiques monétaires des pays développés et les importants déficits commerciaux et budgétaires continueront de peser sur les taux de change de la plupart des pays africains.
La monnaie de l'Afrique du sud devrait s'apprécier en 2015 de 1,2 pour cent à 10,66 rands par dollar des Etats-Unis, note le document qui souligne par ailleurs qu'elle risque de présenter une certaine volatilité parce qu'elle est la monnaie africaine la plus échangée,
La banque centrale du Nigeria a dévalué le naira en novembre 2014 pour se protéger contre l'érosion des réserves de devises et a relevé son taux directeur de 100 points de base a 13 pour cent, indique la source.
Aussi, note-t-on, le shilling kenyan s'est déprécie en 2013 et 2014 sous l'effet de la baisse du cours du thé et du fléchissement de l'activité touristique liée à l'insécurité. Dans l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), le franc CFA s'est apprécié par rapport au dollar en 2014, mais devrait connaître une baisse en 2015.





2 Commentaires

  1. Auteur

    Ancien Indépendantiste

    En Mars, 2015 (23:17 PM)
    Héooooo il est ou le pétrole, il faut qu il jaillisse vite sinon on repart d ou on vient
    Top Banner
  2. Auteur

    Zerohedge

    En Mars, 2015 (06:04 AM)
    C'est quand meme dommage que des elements techniques des marches financiers sont negliges dans le resume.Ces elements ont une influence sur la tendance. En effet c'est la derniere semaine du mois de mars et nous sommes en train d'assister a ce qu'il est convenu d'appeler "index rebalancing" ou un ajustement des portefeuilles d'actions de la part des Hedge Funds. Ce n'est pas pour rien que deux les deux secteurs les plus touches par cette baisse des marches ces derniers jours sont les bio-technologies et la technologie. Ce sont deux secteurs qui pesent dans la composition des indices boursiers. En effet l'indice IBB par exemple (compose des entreprises du secteur des bio-technologies) est passe au debut mars de 340 a 370 au 20 mars 2015.En quatre seances (les 23,24,25 et 26 mars 2015) tous les gains du mois de mars ont ete effaces.

    Bien sur il existe une certaine nervosite qui affecte la psychologie du marche qui est liee a une potentielle hausse des taux directeurs par la FED.
    {comment_ads}

Participer à la Discussion

  • Nous vous prions d'etre courtois.
  • N'envoyez pas de message ayant un ton agressif ou insultant.
  • N'envoyez pas de message inutile.
  • Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
  • Attaques personnelles. Vous pouvez critiquer une idée, mais pas d'attaques personnelles SVP. Ceci inclut tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée, sexuel ou en violation avec la loi. Ces messages seront supprimés.
  • Pas de publicité. Ce forum n'est pas un espace publicitaire gratuit.
  • Pas de majuscules. Tout message inscrit entièrement en majuscule sera supprimé.
Auteur: Commentaire : Poster mon commentaire

Repondre á un commentaire...

Auteur Commentaire : Poster ma reponse

ON EN PARLE

Banner 01

Seneweb Radio

  • RFM Radio
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • SUD FM
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • Zik-FM
    Ecoutez le meilleur de la radio

Newsletter Subscribe

Get the Latest Posts & Articles in Your Email