-VIENNE- L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a légèrement abaissé pour le second mois consécutif sa prévision de hausse de la demande mondiale de brut. Dans son rapport mensuel publié à Vienne, elle confirme par ailleurs une tendance au tassement des prix. Le cartel de douze pays, qui pompe environ un tiers du brut mondial, a abaissé à 1,05 million de barils par jour (mbj), contre 1,10 le mois dernier, sa prévision de hausse de la demande mondiale de brut cette année. Cette demande devrait s'établir à 91,2 mbj en moyenne.
-ABIDJAN-La Bourse régionale des valeurs mobilières
(BRVMn basé à Abidjan) a clôturé sa séance du mercredi 10 septembre 2014 en
baisse par rapport à la séance précédente. L’indice BRVM 10 est passé de 264,07
à 262,98 points, soit une baisse de 0,41%. L’indice BRVM Composite, pour sa
part, a cédé 0,34% à 248,56 points contre 249,41 précédemment. La valeur des transactions
s’est établie à 412,62 millions de FCFA contre 463,52 millions de FCFA, mardi.
La capitalisation boursière du marché des actions se chiffre à 6034,99
milliards de FCFA. Celle du marché obligataire s’élève à 1 259,09 milliards de
FCFA. Le titre le plus actif en volume est Ecobank Transnational Incorporated
TG avec 36 995 actions échangées. Le titre le plus actif en valeur est SGB CI
avec 187,13 millions de FCFA de transactions.
-DAKAR- Le groupe bancaire sud-africain FirstRand Bank a annoncé, le
9 septembre, avoir constitué une réserve de 10 milliards de rands (924 millions
de dollars) pour financer son expansion en Afrique. FirstRand, qui avait
examiné l’an passé l’option du rachat de la banque nigériane Main Street Bank
Ltd mise en vente par la structure de défaisance nigériane, semble désormais
privilégier désormais la création ex-nihilo de filiales. «Nous avons obtenu
une licence provisoire au Ghana, où notre filiale devrait opérationnelle début
de 2015. Entre temps, nous allons lancer des filiales au Kenya et en
Angola», a déclaré le directeur général de la banque Sizwe Nxasana (photo)
au quotidien économique sud-africain Business Day. La banque
sud-africaine relance ainsi son plan d’expansion en Afrique qui avait été mis
en veilleuse depuis l’échec des négociations engagées pour l’acquisition de la
banque ghanéenne Merchant Bank en 2013. FirstRand compte déjà des filiales
bancaires au Botswana et en Zambie ainsi que des bureaux de représentation en
Angola et au Kenya. Face au ralentissement économique et à la baisse des
dépenses des ménages sur leur marché domestiques, les banques sud-africaines
ont accéléré leur expansion dans des pays subsahariens qui enregistrent une
forte croissance économique.
-DAKAR-Les huit pays de l'Union économique et monétaire ouest-africaine
(UEMOA) ont obtenu, le 9 septembre, 19 milliards de dollars d’engagements lors
de la lors de la Conférence internationale des investisseurs «Investir
dans l'UEMOA» tenue à Dubaï aux Emirats Arabes Unis. Ces engagements, qui concernent
notamment des projets d'infrastructures proviennent principalement des
Emirats Arabes Unis et devront impliquer des partenaires du secteur privé. Les
investissements devraient concerner divers secteurs, dont ceux des routes, des
chemins de fer, des aéroports, de l'énergie, de la sécurité alimentaire et de
l'eau, selon un communiqué publié au terme du forum. Le plus gros engagement,
portant sur 16 milliards de dollars, a été fait par une firme basée aux
Emirats, la Trojan General Contracting, une succursale du Royal Group de cheikh
Tahnoun Ben Zayed Al-Nahyane, membre de la famille régnante à Abou Dhabi, et de
Earth Capital, un fonds d'investissement actif dans le secteur de
l'environnement. La filiale émiratie du groupe industriel indien Essar s'est,
quant à elle, engagée à investir 1,98 milliard de dollars dans des projets de
routes, ponts, aéroports et une centrale thermo-électrique au Bénin, en
Guinée-Bissau et au Niger. La société omanaise Hasan Juma Backer Trading
& Contracting a promis 700 millions de dollars pour le développement
d'un «port sec» en Côte d'Ivoire.
-PARIS-Les Bourses européennes sont restées stables ou
en léger repli mercredi faute d'évènement majeur pour les encourager et face à
l'érosion de l'impulsion des nouvelles mesures de soutien à l'économie
européenne annoncés par la BCE. "Le marché s'essouffle et l'effet Draghi
est en train de se gommer", a commenté à Paris Frédéric Rozier, conseiller
de gestion chez Meeschaert Gestion Privée. Les courtiers scrutaient également
les derniers sondages sur le prochain référendum sur l'indépendance de l'Ecosse
qui faisaient état d'une nette remontée du oui. L'Eurostoxx 50 a lâché 0,04%.
A Paris, l'indice CAC 40 a fini sur la même note
stable (-0,04%) à 4450,79 points.
Parmi les valeurs, Gemalto (+1,11% à 73,56 euros) s'est hissé en tête du CAC
40. Inside Secure a pris 2,98% à 4,49 euros, tandis que STMicroelectronics
perdait 1,71% à 6,27 euros tout comme Ingenico (-2,00% à 74,07 euros). EDF a
profité (+1,27% à 25,85 euros) d'une note de la banque américaine Goldman
Sachs. Air France-KLM s'est nettement replié (-1,43% à 8,47 euros). Enfin Areva
a perdu 0,91% à 11,98 euros.
La Bourse de Francfort a cédé 0,11% à 9700,17 points. La veille,
l'indice des trente valeurs vedettes avait déjà lâché 0,49%. De son côté, le
MDax des valeurs moyennes a reculé de 0,69% à 16'166,69 points. Côté valeurs,
les constructeurs automobiles ont fait grise mine. Daimler (-1,19% à 63,69
euros) a terminé lanterne rouge du Dax, malgré l'annonce de la réorganisation
des processus de production dans sa filiale Mercedes-Benz. Avant-dernier, le
bavarois BMW a lâché 1% à 90,33 euros. Le géant Volkswagen a également perdu
0,82% à 175,95 euros. Le transporteur aérien Lufthansa a lui souffert (-0,22% à
59,97 euros) d'une troisième grève de ses pilotes en dix jours. Les valeurs
bancaires ont en revanche été recherchées. Commerzbank (+1,8% à 12,73 euros) et
Deutsche Bank (+0,95% à 27,21 euros) ont toutes deux fini sur le podium de
l'indice, aux côtés du spécialiste de la santé Fresenius (+0,99% à 39,38
euros).
Londres a terminé la séance quasi stable (+0,02%), dans un marché prudent
face aux incertitudes entourant le référendum sur l'indépendance de l'Ecosse.
A la clôture, l'indice FTSE-100 des principales valeurs a grappillé 1,11 point
à 6830,11 points. Le groupe de bricolage Kingfisher a bondi de 4,26% à 320,3
pence. Il a annoncé que la française Véronique Laury, directrice de Castorama
France (filiale de Kingfisher), allait prendre sa tête. L'assureur Standard
Life, basé à Edimbourg, n'a pas trop souffert d'une déclaration de son
directeur général disant que le groupe était prêt à transférer vers
l'Angleterre, si nécessaire, des fonds britanniques actuellement placés en
Ecosse en cas d'indépendance de la région. Son titre a cédé 0,20% à 407,4
pence. Le concepteur de semi-conducteurs ARM Holdings, fournisseur d'Apple, a
chuté pour sa part de 2,42% à 949 pence.
Milan a clôturé en très légère baisse, l'indice FTSE Mib perdant 0,04% à
21'140 points.
La valeur star de la séance a été sans conteste le groupe automobile Fiat qui,
à la suite de l'annonce avant l'ouverture de la Bourse de la démission
prochaine du président de "sa" Ferrari, Luca Cordero di Montezemolo,
après 23 ans à la tête de la Scuderia, a pris jusqu'à 2,5% à la mi-journée,
avant de clôturer à +1,88% à 7,84 euros. Au rayon des baisses, le groupe
médiatique de la famille Berlusconi, Mediaset, que l'on disait la semaine
dernière proche de Telecom Italia, a perdu 2,77% à 3,296 euros. Le secteur du
luxe a également été pénalisé, avec les chutes de la marque de prêt-à-porter
Salvatore Ferragamo (-2,22% à 22,48 euros) et du site Yoox (-1,96% à 19,52
euros).
Petit recul également à Madrid où l'Ibex 35 a reculé de 0,13% à
10'937,8 points, affectée par l'annonce du décès du président de la banque
Banco Santander, Emilio Botin, qui sera remplacée par sa fille. Banco
Santander a lâché 0,65% à 7,7 euros. Emilio Botin, l'un des hommes les plus
puissants d'Espagne, est mort dans la nuit à 79 ans d'un infarctus. Il sera
remplacé par sa fille aînée Ana Patricia Botin, a annoncé la banque après la
clôture de la Bourse. La nouvelle n'a pas empêché d'autres banques de finir
dans le vert. BBVA a gagné 0,72% à 9,64 euros et Bankia 1,14% à 1,51 euros.
La Bourse suisse a terminé en faible baisse, l'indice SMI clôturant sur un
repli de 0,11% à 8816,07 points. Swatch Group, le numéro un mondial de
l'horlogerie, a perdu 1,76% à 491,70 francs, alors que le géant informatique
Apple a dévoilé la veille sa montre connectée lors d'un événement très attendu
des fans de la marque à la pomme. Le cimentier Holcim a également reculé de
0,88% à 73,25 francs tandis que le titre Adecco, le spécialiste du travail
temporaire, a cédé 0,86% à 68,85 francs. Parmi la poignée de valeurs dans
le vert, l'action UBS s'est appréciée de 0,43% à 16,45 francs. Geberit, le
fabricant d'équipements sanitaires, a également progressé de 0,25% à 315,60
francs.
A Bruxelles le BEL 20 a perdu 0,19% à 3184,18 points. Les valeurs du
secteur de l'immobilier ont fait partie des principales baisses: le groupe
Cofinimmo a perdu 1,30% à 90,61 euros, et Befimmo 0,69% à 60,88 euros. Parmi
les autres baisses notables, l'assureur Ageas a perdu 1,17% à 25,35 euros, et
le câblo-opérateur Telenet 1,16% à 43,00 euros. La principale hausse a été
enregistrée par l'assureur Delta Lloyd, qui a pris 0,97% à 18,21 euros.
L'indice AEX de la Bourse d'Amsterdam a clôturé en hausse de 0,13% à 418,95
points. A la hausse, ING a grimpé de 1,42% à 11,04 euros tandis qu'à la
baisse, le groupe de forage pétrolier et gazier SBM offshore a, lui, perdu
2,21% à 11,49 euros.
A Lisbonne, le PSI 20 de la Bourse de Lisbonne a
perdu 0,33% à 5921,11 points, pénalisé par les résultats de l'opérateur
historique Portugal Telecom (PT). PT a signé la plus forte baisse de la séance, chutant de 3,26% à
1,66 euro, deux jours après le feu vert donné par ses actionnaires aux nouveaux
termes de la fusion avec l'opérateur brésilien Oi. Poids lourd de la place
portugaise, le géant de la grande distribution Jeronimo Martins a perdu 1,63% à
9,90 euros. Hors PSI-20, le titre Espirito Santo Saude, branche santé du groupe
Espirito Santo, a terminé en hausse de 0,05% à 4,39 euros, alors que la société
s'est déclaré favorable, mardi, à une offre publique d'achat lancée le 19 août
par le groupe mexicain Angeles.
-GENEVE-Les politiques de soutien mises en oeuvre
actuellement par les gouvernements ne fonctionnent pas, a affirmé mercredi la
CNUCED. La reprise reste faible, le commerce international apathique, constate
l'agence de l'ONU qui plaide pour de nouveaux moteurs de croissance.
"Les politiques d'austérité et d'expansion monétaire ne marchent
pas", a déclaré le secrétaire général de la Conférence des Nations Unies
pour le commerce et le développement (CNUCED) Mukhisa Kituyi en présentant le
rapport annuel de l'organisation intitulé "Gouvernance mondiale et marge
d'action pour le développement". La reprise mondiale reste faible avec des
prévisions de croissance qui se situent entre 2,5% et 3% pour 2014, alors que
la hausse du commerce des marchandises stagne à un peu plus de 2%, relève le
rapport. "Les causes profondes de la crise n'ont pas été réglées. Il faut
trouver de nouveaux moteurs de croissance", a affirmé M. Kituyi.
La CNUCED avertit que la situation actuelle présente des "points communs
inquiétants" avec celle précédant la crise financière de 2008, à savoir la
hausse des inégalités et les bulles d'actifs. Les politiques d'austérité
budgétaire, d'encadrement des salaires, d'expansion monétaire freinent la
demande. Ces mesures encouragent l'injection de liquidités qui sont
principalement orientées vers des investissements financiers et non vers des
investissements productifs.
-DAKAR-L’indice national des
prix à la consommation du mois de juillet 2014 a progressé de 1,2% par rapport
au mois précédent, a appris APA mercredi auprès de l’Agence nationale de la
statistique et de la démographie (ANSD).
« Cette évolution
résulte principalement du renchérissement des produits alimentaires et boissons
non alcoolisées (plus 2,2%), des articles d'habillement et chaussures (plus
0,4%) et des services de communication (plus 0,3%) », explique l'ANSD. En
variation annuelle, note cette structure, les prix à la consommation se sont
repliés de 1,8%. Le rapport des prix moyens des sept premiers mois de l'année
2014 sur ceux de la période correspondante de l'année 2013 laisse apparaître
une baisse de 1,3%. Quant à l'inflation sous-jacente, elle s'est inscrite en
hausse de 1% en rythme mensuel et a fléchi de 1,3% en variation annuelle. Au
cours de la période sous revue, l'ANSD a relevé que l'indice des prix des
produits locaux s'est apprécié de 1,7% au moment où celui des produits importés
est resté stable. Comparés au mois de juillet 2013, ils ont fléchi
respectivement de 2,4% et 0,3%.
-NEW YORK-Les cours du brut coté à
New York et à Londres ont nettement reculé mercredi, plombés par une baisse
moins forte que prévu des stocks de brut aux États-Unis, le renforcement du
dollar et les inquiétudes sur la demande. Le baril de light sweet crude (WTI)
pour livraison en octobre a perdu 1,08 dollar sur le New York Mercantile
Exchange (Nymex) pour s'établir à 91,67 dollars, son plus faible niveau en
clôture depuis janvier. Il est tombé en cours de séance jusqu'à 91,22 dollars,
un prix plus vu depuis mai 2013. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord
pour la même échéance a terminé à 98,04 dollars sur l'Intercontinental Exchange
(ICE), en baisse de 1,12 dollar par rapport à la clôture de mardi, après avoir
chuté jusqu'à 97,72 dollars le baril, son niveau le plus faible en séance
depuis le 18 avril 2013. Les acteurs du marché ont été refroidis par la
diminution moins prononcée qu'attendu des réserves de brut et la nette
augmentation des stocks de produits raffinés, selon Bart Melek de TD
Securities. En effet, les réserves américaines de brut ont diminué de 1 million
de barils lors de la semaine achevée le 5 septembre, moins qu'envisagé par les
analystes (-1,2 million de barils). De leur côté, les stocks de produits
distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont bondi de 4,1 millions de
barils, bien plus que la hausse attendue par les experts (+600.000 barils). De
même, les réserves d'essence ont grimpé de 2,4 millions de barils alors que les
analystes s'attendaient à une stagnation de ces stocks. Les cours du baril sont
aussi fragilisés par la progression continue du dollar, qui est monté à son
plus haut niveau en six ans face au yen mercredi, a souligné Bart Melek. Un
renchérissement du billet vert a en effet tendance à rendre moins attractifs
les achats de barils libellés dans la monnaie américaine pour les investisseurs
munis d'autres devises. Les investisseurs s'inquiètent aussi de la
multiplication des signaux négatifs sur la consommation d'or noir dans le
monde.
-YAOUNDE-Le groupe turc Metcem
vient d’annoncer la construction imminente d’une cimenterie dans la métropole
économique camerounaise, Douala. Avec un investissement de l'ordre de 13
milliards FCFA, cette unité, dont les travaux d'érection débutent dans quelques
jours pour une ouverture prévue en mars 2015, est appelée à générer 200 emplois
directs. La capacité de production initiale de la cimenterie, de 600.000 tonnes
annuels, sera portée à 1 million de tonnes dès la 3ème année. Les dirigeants de
Metcem, actuellement en visite au Cameroun, mettent en avant des atouts de qualité
et de prix pour tenir face à la concurrence. Le Cameroun, en dehors du français
Lafarge, abrite déjà les cimenteries marocaine Cimaf et nigériane Dangote
-NEW YORK-La Bourse de New York a
terminé en hausse mercredi, rassérénée par la bonne performance d'Apple dans un
marché s'interrogeant toujours sur la politique monétaire américaine: le Dow
Jones a gagné 0,32% et le Nasdaq 0,75%. Selon des résultats définitifs, le Dow
Jones a progressé de 54,84 points à 17.068,71 points et le Nasdaq de 34,24 points
à 4.586,52 points. L'indice élargi S&P 500 s'est apprécié de 0,36% ou 7,25
points à 1.995,69 points. Les indices avaient pourtant entamé la séance sur une
note hésitante.
Mais la montée progressive d'Apple, qui a terminé en hausse de près de 3%, a
apporté plus de confiance au marché, selon Mace Blicksilver de Marblehead Asset
Management.
La marque à la pomme a peu à peu accentué ses gains après la diffusion de notes
d'analystes accueillant plutôt favorablement les nouveaux produits --deux
modèles d'iPhone, une montre connectée et un système de paiement-- présentés
mardi.
Le marché est toutefois resté empreint de spéculations sur les intentions de la
Banque centrale américaine (Fed). La seule information économique vraiment
importante cette semaine est la diffusion vendredi des chiffres sur les ventes
au détail, a remarqué Alan Skrainka de Cornerstone Wealth Management. En
attendant, les acteurs du marché se focalisent sur les inquiétudes entourant
l'absence de croissance à l'étranger, ce qui rend plus attractif le marché des
actions américain, et sur ce que les banques centrales préparent, a-t-il noté.
Les investisseurs s'interrogent surtout sur le moment où la Fed commencera à
relever ses principaux taux, actuellement à des niveaux historiquement bas, ce qui
leur ferait perdre des conditions de crédit avantageuses. Ils aimeraient avoir
plus de clarté sur le calendrier de l'institution. Or, ses responsables
continuent de dire que tout dépendra de la vigueur des indicateurs sur
l'économie américaine, en particulier sur le marché du travail.
Les propos de la patronne de la Banque centrale américaine, Janet Yellen, à
l'issue de la réunion du Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) la
semaine prochaine, seront à cet égard très surveillés. Le marché obligataire a
terminé en baisse. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans est monté à 2,534%
contre 2,500% mardi soir, et celui des bons à 30 ans à 3,269% contre 3,233% à
la précédente clôture.
-OUAGADOUGOU-Le Burkina Faso a lancé
une émission de bons du trésor d’une valeur de 35 milliards de francs CFA, a
appris APA mercredi auprès de la Direction générale du Trésor et de la
comptabilité publique (DGTCP). Cette opération par appel d'offres, pour cession
des bons du trésor, organisée par l'Agence UMOA-titres, pour le compte du
Trésor public burkinabé, est d'une valeur nominale unitaire de 1.000.000 de
francs CFA et s'étend de septembre 2014 à mars 2015. Sont autorisés à
soumission directement sur le marché, les banques, les établissements
financiers et les organismes financiers régionaux disposant d'un compte courant
ordinaire dans les livres de la BCEAO. D'une durée de 6 mois au taux d'intérêt
multiple, les titres émis sont remboursables le premier jour ouvré suivant la
date d'échéance. Les intérêts sont payables d'avance et précomptés sur la
valeur nominale des bons. Cette opération est composée d'une seule et unique
tranche. C'est la cinquième adjudication de bons de trésor en compte courant de
l'année 2014, et la 48ème opération du genre, émise par le Trésor public du
Burkina Faso sur le marché monétaire de l'Union économique et monétaire ouest
africaine(UEMOA).
Les souscriptions aux bons du Trésor du Burkina Faso au cours de l'année 2013,
sont ressorties à 178,2 milliards de francs CFA pour un besoin de financement
de 90 milliards de francs CFA, soit un taux moyen de couverture de 198%.
4 Commentaires
Voilée
En Septembre, 2014 (22:56 PM)Vrai Ou Faux
En Septembre, 2014 (00:05 AM)ŒIL PR OEIL, UNE DENT PR TOUTE LA GUEULE....
Zerohedge
En Septembre, 2014 (07:31 AM)Loutakh Loutakh
En Septembre, 2014 (08:36 AM)Participer à la Discussion