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Economie

Résumé de l’actualité économique internationale du mercredi 30 juillet 2014

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Résumé de l’actualité économique internationale du mercredi 30 juillet 2014

-DAKAR-Les avoirs en or de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) sont évalués à 719,743 milliards FCFA (environ 1,439 milliard de dollars) à fin mai 2014. Comparé au mois d'avril 2014, les avoirs en or de la BCEAO sont demeurés stationnaires. Quant aux avoirs en monnaies étrangères, ils sont ressortis à 5.020,673 milliards FCFA contre 5.040,941 milliards FCFA en avril 2014, soit un repli 20,268 milliards FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0020 dollar). Au terme du mois de mai 2014, la BCEAO détient vis-à-vis du système bancaire de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) plus de 2006 milliards FCFA sous forme de créances, en hausse de 66 milliards FCFA par rapport au mois d'avril 2014. Quant aux créances sur les trésors nationaux des États, leur niveau est stationnaire à 596,699 milliards FCFA.

 

-ABIDJAN-La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a clôturé sa séance du mercredi 30juillet 2014 en hausse par rapport à la séance précédente. L’indice BRVM 10 est passé de 246,83 à 248,71 points, soit une progression de 0,76%. L’indice BRVM Composite, pour sa part, a gagné 0,66% à 237,88 points contre 236,33 précédemment. La valeur des transactions s’est établie à 306,67 millions de FCFA contre 349,32 millions de FCFA le mardi dernier. La capitalisation boursière du marché des actions se chiffre à 5775,75 milliards de FCFA. Celle du marché obligataire s’élève à 1 301,63 milliards de FCFA. Le titre le plus actif en volume est Ecobank Transnational Incorporated TG avec 59 598 actions échangées. Le titre le plus actif en valeur est BOA NIGER avec 71,05 millions de FCFA de transactions

 

-NEW YORK - Les cours du pétrole coté à New York et à Londres ont fini en baisse mercredi, pénalisés par une nette appréciation du dollar, malgré un recul plus net qu'attendu des stocks américains de brut et de vives tensions géopolitiques. Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en septembre a perdu 70 cents, et s'est établi tout juste au-dessus du seuil psychologique des 100 dollars, à 100,27 dollars, sur le New York Mercantile Exchange(Nymex). À Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour même échéance a fini à 106,51 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en baisse de 1,21 dollar par rapport à la clôture de mardi. Le dollar s'est nettement apprécié à la suite de l'annonce du bond de la croissance américaine au deuxième trimestre, ce qui a précipité un mouvement de ventes sur le marché de l'énergie, a relevé Gene McGillian, Tradition Energy.  La croissance économique des États-Unis a très nettement rebondi au deuxième trimestre, au-delà des espérances des analystes: le Produit intérieur brut (PIB) américain a progressé de 4% d'avril à juin. Son recul au premier trimestre a en outre été révisé à 2,1%, contre 2,9% initialement estimés. Un tel rebond laisse anticiper un éventuel resserrement de la politique monétaire aux États-Unis à l'avenir avec un relèvement de ses taux d'intérêt directeurs, ce qui a dopé le billet vert, a-t-il expliqué.
La devise américaine a atteint mercredi en cours de séance son niveau le plus fort face à l'euro depuis le 12 novembre dernier, à 1,3367 dollar. Or plus le dollar est fort, moins les achats de matières premières, libellées dans cette monnaie, sont intéressants pour les acheteurs munis d'autres devises. Dans ces conditions, le marché n'a fait que très peu de cas d'un rapport sur les stocks de brut de nature plutôt haussière, a expliqué M. McGillian. Le département américain de l'Énergie (DoE) a indiqué mercredi que les stocks de brut avaient reculé de 3,7 millions de barils la semaine dernière aux États-Unis, soit au moins deux fois plus que la baisse de 1,8 million de barils anticipée par les analystes. Les réserves de brut s'étaient déjà contractées de 17 millions de barils au cours des quatre semaines précédentes, s'éloignant de leur sommet depuis 1931 atteint fin avril à 399,4 millions de barils.

 

-KINSHASA-La stabilité du taux de change en RD Congo s’est consolidée tant à l'interbancaire qu'au parallèle où le dollar s'y négocie respectivement à 922,68 FC et 931,50 FC. L'exécution du budget en devises dégage un déficit légèrement réduit par rapport à la semaine écoulée, a indiqué la source soulignant qu'il a été arrêté à 12,9 millions de USD contre 18,1. Le niveau des réserves internationales s'établit à 1.726,05 millions de USD correspondant à 8,2 semaines d'importation. Le taux directeur reste à 2% l'an, a-t-on relevé. Le dispositif pour le coefficient de réserve obligatoire demeure inchangé: 5% pour les dépôts à vue en monnaie nationale et 0% pour ceux à terme. Le coefficient de réserve obligatoire, pour les dépôts en monnaies étrangères, se situe à 8 et 7% respectivement pour ceux à vue et à terme. Selon le gouvernement, les estimations de la croissance en 2014 sont ressorties à 8,8% contre une prévision de 9,5% retenue dans le cadre macroéconomique et des réalisations de 8,5% en 2013. 



-NEW YORK-Bank of America (BofA) et sa filiale Countrywide ont été condamnées mercredi par un tribunal new-yorkais à payer près de 1,3 milliard de dollars dans le cadre d'un litige lié à des prêts immobiliers à risque (subprime). Countrywide était poursuivie par les autorités américaines pour avoir revendu des milliers de prêts toxiques aux organismes parapublics de refinancement hypothécaire Freddie Mac et Fannie Mae, en leur mentant sur leur qualité, rappelle un communiqué du procureur fédéral de Manhattan Preet Bharara. Dans le même dossier, la justice américaine a aussi condamné individuellement Rebecca Mairone, ancienne directrice des opérations de Countrywide au moment des faits. Elle doit verser 1 million de dollars au gouvernement fédéral, selon une décision du juge Jed Rakoff, qui siège dans un tribunal de Manhattan. C'est la première fois qu'un dirigeant d'un établissement financier est condamné personnellement dans des dossiers portant sur les errements des établissements financiers à l'origine de la crise, se réjouit M. Bharara. Mme Mairone était accusée d'avoir mis en place un programme d'accélération d'emprunts immobiliers baptisé High Speed Swim Lane et surnommé par la presse américaine l'Arnaque (Hustle).

 

-ABIDJAN-Le gouvernement ivoirien prévoit une croissance de plus de 10% en 2014, contre 9,1% en 2013, a annoncé mercredi son Premier ministre Daniel Kablan Duncan lors des travaux de la 4è réunion du Traité d’amitié et de coopération (Tac) Côte d’Ivoire-Burkina Faso, qui se tient dans la capitale burkinabé en présence des Présidents Alassane Ouattara et Blaise Compaoré. "Nous prévoyons cette année une croissance de plus de 10% contre 9,1% en 2013", du Produit intérieur brut (PIB), a-t-il déclaré en saluant les bonnes perspectives économiques que présente le pays depuis la fin de la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011.



-OUAGADOUGOU-La Banque mondiale s’est engagée à injecter un montant d’environ 100 millions de dollars (50 milliards de F CFA) dans le Pôle de croissance du Sahel (PCS) dont le démarrage est prévu pour 2015. Cet appui de la banque fait suite à la tenue des Assises nationales sur le pôle de croissance du Sahel (24 au 25 juillet derniers) à Dori dans la région du Sahel, s'inscrit dans la stratégie pays 2013-2016. La Banque mondiale avait déjà financé à hauteur de 57,5 milliards de francs CFA, le pôle de croissance de Bagré, à dominante agricole, à l'est du pays. ‘'Les pôles de croissance sont une approche qui accélère la croissance économique, la prospérité des populations et la réduction de la pauvreté. C'est pourquoi la banque mondiale accompagne le Burkina Faso dans la mise en œuvre des pôles de croissance'', explique Mercy Tembon, la représentante-résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso. Le PCS qui a pour but d'optimiser pour les populations locales et l'économie nationale, les retombées de l'exploitation minière et d'autres ressources, sera basé sur les mines et l'élevage. La région du Sahel regorge de cinq mines dont trois en exploitation.

 

-ROME-L'Italie va céder dans le cadre d'un programme de privatisations 35% de la société CDP Reti à un groupe public chinois pour au moins 2,101 milliards d'euros, a indiqué son actuel propriétaire, l'organisme majoritairement public Caisse des Dépôts et Prêts (CDP). Le conseil d'administration de CDP a donné mercredi son feu vert à la transaction, indique un communiqué de la CDP. La participation sera cédée à une filiale du groupe State Grid Corporation of China, une compagnie chinoise d'Etat. L'accord devrait être signé jeudi matin en présence du chef du gouvernement Matteo Renzi, ont indiqué de leur côté les services du gouvernement italien dans un communiqué. CDP Reti, qui est propriété à 100% de la CDP, est elle-même propriétaire d'une participation de 30% dans le groupe de transport gazier Snam, et se verra aussi confier une part de 29,85% dans la société de transmission électrique Terna, selon CDP. La CDP, qui est détenue à 80,1% par le ministère italien de l'Économie, a également décidé de vendre une autre part de 14% de CDP Reti à des investisseurs institutionnels italiens du type fondations bancaires ou fonds de pensions. Le gouvernement italien avait annoncé fin 2013 la vente d'une part de CDP Reti dans le cadre d'un plan de privatisations de 10 à 12 milliards d'euros destiné à soulager les finances publiques italiennes, grevées par une très lourde dette.

 

-PARIS- Les taux d'emprunt sont légèrement remontés mercredi sur le marché obligataire en zone euro, dans la foulée d'indicateurs américains contrastés, en attendant l'issue de la Réserve fédérale américaine (Fed). La France, l'Espagne et l'Italie ont néanmoins en début de séance vu leur taux d'emprunt atteindre de nouveaux plus bas, comme la veille, des mouvements favorisés par les faibles volumes d'échanges en cette période estivale. À 18H00, le taux à 10 ans de la France, qui évolue en sens inverse de la demande, a atteint 1,550%, contre 1,505% mardi à la clôture sur le marché secondaire, où s'échange la dette déjà émise. Dans la journée, il a touché un plus bas historique à 1,497%. Pour sa part, le taux de l'Allemagne s'est établi à 1,170% (contre 1,120%). De son côté, le taux de l'Espagne est descendu à 2,451%, avant de clôturer à 2,523% (contre 2,471%). Le taux de l'Italie est tombé à 2,626% pour terminer à 2,699% (contre 2,640%).
"Le marché prend peu de décisions", après des indicateurs donnant une image contrastée de l'économie américaine, relève Frédérik Ducrozet, économiste chez Crédit Agricole CIB. Les investisseurs ont commencé à se détourner du marché obligataire après l'annonce d'un rebond spectaculaire de 4% de la croissance des États-Unis au deuxième trimestre.

 

-LONDRES- Les cours du pétrole reculaient mercredi en fin d'échanges européens, ne parvenant pas à tirer profit d'une baisse plus forte que prévu des stocks de brut américains dans un contexte de net renforcement du dollar. Vers 16H00 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 107,07 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 65 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange(Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance perdait 25 cents, à 100,72 dollars. Le département américain de l'Énergie (DoE) a indiqué mercredi que les stocks de brut avaient reculé de 3,7 millions de barils la semaine dernière aux États-Unis, soit bien plus que la baisse de 1,8 million de barils anticipée par les analystes. Les réserves de brut s'étaient déjà contractées de 17 millions de barils au cours des quatre semaines précédentes, s'éloignant de leur sommet depuis 1931 atteint fin avril à 399,4 millions de barils. Les stocks d'essence ont de leur côté augmenté de 400'000 barils, moins que ce que prévoyaient les experts (+800'000 barils). Quant aux réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage), elles ont progressé de 800'000 barils, un chiffre proche des attentes des analystes (+1 million de barils). Une baisse des réserves de brut est habituellement bien reçue par le marché, car elle signale une demande vigoureuse d'or noir aux États-Unis, premier consommateur mondial de pétrole.

 

-PARIS- Les Bourses européennes ont presque toutes terminé en baisse mercredi, gagnées par la nervosité avant la publication de la décision du Comité de politique monétaire (FOMC) de la Fed et la crainte des répercussions des sanctions contre la Russie. Les marchés européens avaient pourtant d'abord bien accueilli la nouvelle d'une croissance plus forte que prévu aux États-Unis au 2e trimestre (+4%). Mais les indices ont ensuite reperdu du terrain, certains opérateurs craignant que les signes d'embellie de l'économie américaine n'incitent la Fed, dont le communiqué sera publié dans la soirée, à resserrer sa politique monétaire de façon anticipée. Plusieurs grands groupes, notamment dans l'énergie, étaient par ailleurs sous pression après l'annonce de nouvelles sanctions occidentales à l'encontre de la Russie. L'Eurostoxx 50 a cédé 0,67%.

 

-NEW YORK- Wall Street évoluait sans direction mercredi, hésitante malgré l'annonce d'une croissance plus forte que prévu aux États-Unis et craignant un resserrement anticipé de la politique monétaire américaine: le Dow Jones cédait 0,53% mais le Nasdaq prenait 0,10%.
Vers 16H00 GMT, le Dow Jones lâchait 5,60 points, à 16'906,51 points tandis que le Nasdaq s'appréciait de 19,79 points, à 4462,49 points. L'indice élargi S&P 500 s'adjugeait 0,13%, ou 2,59 points, à 1972,54 points. Après une ouverture en hausse, les indices new-yorkais ont peu à peu perdu du terrain, les indices Dow Jones et S&P 500 s'inclinant dans le rouge. En effet, "bien que les chiffres sur la croissance américaine soient bons, le marché devient de plus en plus nerveux avant le communiqué de la Réserve fédérale américaine, craignant qu'il soit plus offensif" et qu'il "laisse entrevoir un relèvement anticipé de ses taux d'intérêt", a expliqué Peter Cardillo, de Rockwell Global Capital. En effet, "ce communiqué pourrait indiquer que la Fed surveille de très près une situation économique" qui montre de nombreux signes d'embellie, a ajouté M. Cardillo. A l'issue de deux jours de réunion, le Comité de politique monétaire (FOMC) de la Fed devait faire part de sa décision vers 18H00 GMT. La croissance économique des États-Unis a très nettement rebondi au deuxième trimestre, au-delà des espérances des analystes: le Produit intérieur brut (PIB) américain a progressé de 4% d'avril à juin. Son recul au premier trimestre a en outre été révisé à 2,1%, contre 2,9% initialement estimé. En outre, le marché de l'emploi a poursuivi sa progression en juillet, même si le rythme des embauches a ralenti par rapport au mois précédent, à 218'000 emplois créés contre 281'000 en juin et 238'000 escomptés.

 

-LONDRES- La Bourse de Londres a terminé la séance de mercredi en baisse de 0,50%, le marché s'inquiétant de l'impact pour les géants britanniques du pétrole des nouvelles sanctions occidentales à l'encontre de la Russie. A la clôture, l'indice FTSE-100 des principales valeurs a perdu 34,31 points à 6773,44 points. Les Américains et les Européens ont annoncé mardi une série de mesures de rétorsion contre la Russie, accusée de déstabiliser l'est de l'Ukraine, dans le domaine de la finance, de l'armement et de l'énergie. Les opérateurs se sont inquiétés des conséquences de cette décision pour les géants du pétrole et du gaz. "Le secteur de l'énergie a été particulièrement exposé en raison de craintes de mesures de rétorsion de la Russie, qui pourrait utiliser sa place incontournable dans l'approvisionnement en gaz et en pétrole", a prévenu Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets.

 

-PARIS- La Bourse de Paris a flanché mercredi (-1,22%), emportée de nouveau par les inquiétudes au sujet des tensions géopolitiques en Ukraine et des répercussions des sanctions contre la Russie.
L'indice CAC 40 a fini en recul de 53,28 points à 4312,3 points, dans un volume d'échanges de 3,4 milliards d'euros. La veille, il avait pris 0,48%. Sur les autres places européennes, la Bourse de Francfort a perdu 0,62% et celles de Londres 0,50%. Par ailleurs l'Eurostoxx a reculé de 0,67%.
Le marché parisien a évolué avec prudence jusqu'à la publication des statistiques américaines qui ont redynamisé la cote, mais elle a rapidement reperdu du terrain, insensible à l'ouverture en hausse de Wall Street et n'a eu de cesse d'accentuer sa baisse ensuite. "Nous avons eu une petite correction en fin de séance, en raison de bruits qui circulent évoquant un document commun des pays membres du G7 sur la Russie, ce qui a ramené un peu de nervosité sur le marché", a expliqué Andrea Tuéni, un analyste de Saxo Banque. En dehors de cette "incertitude géopolitique persistante qui va a priori continuer à jouer sur les nerfs des marchés, une certaine prudence est aussi toujours de mise avant la fin de la réunion de la Réserve fédérale américaine", et ce, "même si a priori aucune surprise n'est attendue", a-t-il complété.

 

-FRANCFORT- La Bourse de Francfort a terminé en repli mercredi, ne parvenant pas à tirer parti de l'annonce d'une croissance nettement plus forte que prévu aux États-Unis durant le deuxième trimestre, alors que les tensions géopolitiques persistent. L'indice vedette Dax, qui évoluait dans le vert en milieu d'après-midi, s'est brutalement retourné en fin de séance pour terminer sur un recul de 0,62% à 9593,68 points. Le MDax des valeurs moyennes a quant à lui lâché 0,39% à 16'154,66 points. La place francfortoise n'a pas montré beaucoup d'enthousiasme face au net rebond de la croissance au États-Unis, au-delà des espérances des analystes. Le Produit intérieur brut (PIB) américain a progressé de 4% entre avril et juin, tandis que le recul du premier trimestre a été révisé à 2,1% contre 2,9% annoncé précédemment. Les investisseurs ont préféré jouer la carte de la prudence dans un contexte de tensions persistantes autour de l'Ukraine, après qu'Américains et Européens ont décidé mardi de frapper l'économie russe par de nouvelles sanctions, et au Proche-Orient avec la poursuite des affrontements entre armée israélienne et Hamas. En outre, le marché attend de pied ferme les derniers chiffres de l'inflation en zone euro devant être dévoilés jeudi, alors que la hausse des prix en Allemagne, première économie de la région, a une fois de plus décéléré en juillet, à 0,8%, soit son plus bas niveau depuis plus de quatre ans, a annoncé mardi l'Office de statistique Destatis.


-BUENOS AIRES- Les discussions devaient reprendre mercredi à New York dans le litige entre fonds "vautours" et Buenos Aires, après une avancée notable mardi mais sans accord pour éviter à l'Argentine un douloureux défaut de paiement sur une partie de sa dette. L'Argentine risque un défaut de paiement portant sur un montant minime pour un Etat, 539 millions de dollars, et doit régler cette somme au plus tard mercredi à minuit à des créanciers ayant consenti une remise de dette de 70% après la crise économique de 2001.


-NEW YORK- La croissance économique des États-Unis a rebondi de façon spectaculaire au deuxième trimestre surprenant les analystes, selon la première estimation du Département du commerce. Le produit intérieur brut (PIB) américain a progressé de 4% en rythme annualisé d'avril à juin, après avoir reculé de 2,1% (chiffre révisé en hausse de 0,8 point) au premier trimestre en raison d'un hiver rigoureux. Résumé de l’actualité économique internationale du mercredi 30 juillet 2014

 

-DAKAR-Les avoirs en or de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) sont évalués à 719,743 milliards FCFA (environ 1,439 milliard de dollars) à fin mai 2014. Comparé au mois d'avril 2014, les avoirs en or de la BCEAO sont demeurés stationnaires. Quant aux avoirs en monnaies étrangères, ils sont ressortis à 5.020,673 milliards FCFA contre 5.040,941 milliards FCFA en avril 2014, soit un repli 20,268 milliards FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0020 dollar). Au terme du mois de mai 2014, la BCEAO détient vis-à-vis du système bancaire de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) plus de 2006 milliards FCFA sous forme de créances, en hausse de 66 milliards FCFA par rapport au mois d'avril 2014. Quant aux créances sur les trésors nationaux des États, leur niveau est stationnaire à 596,699 milliards FCFA.

 

-ABIDJAN-La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a clôturé sa séance du mercredi 30juillet 2014 en hausse par rapport à la séance précédente. L’indice BRVM 10 est passé de 246,83 à 248,71 points, soit une progression de 0,76%. L’indice BRVM Composite, pour sa part, a gagné 0,66% à 237,88 points contre 236,33 précédemment. La valeur des transactions s’est établie à 306,67 millions de FCFA contre 349,32 millions de FCFA le mardi dernier. La capitalisation boursière du marché des actions se chiffre à 5775,75 milliards de FCFA. Celle du marché obligataire s’élève à 1 301,63 milliards de FCFA. Le titre le plus actif en volume est Ecobank Transnational Incorporated TG avec 59 598 actions échangées. Le titre le plus actif en valeur est BOA NIGER avec 71,05 millions de FCFA de transactions

 

-NEW YORK - Les cours du pétrole coté à New York et à Londres ont fini en baisse mercredi, pénalisés par une nette appréciation du dollar, malgré un recul plus net qu'attendu des stocks américains de brut et de vives tensions géopolitiques. Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en septembre a perdu 70 cents, et s'est établi tout juste au-dessus du seuil psychologique des 100 dollars, à 100,27 dollars, sur le New York Mercantile Exchange(Nymex). À Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour même échéance a fini à 106,51 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en baisse de 1,21 dollar par rapport à la clôture de mardi. Le dollar s'est nettement apprécié à la suite de l'annonce du bond de la croissance américaine au deuxième trimestre, ce qui a précipité un mouvement de ventes sur le marché de l'énergie, a relevé Gene McGillian, Tradition Energy.  La croissance économique des États-Unis a très nettement rebondi au deuxième trimestre, au-delà des espérances des analystes: le Produit intérieur brut (PIB) américain a progressé de 4% d'avril à juin. Son recul au premier trimestre a en outre été révisé à 2,1%, contre 2,9% initialement estimés. Un tel rebond laisse anticiper un éventuel resserrement de la politique monétaire aux États-Unis à l'avenir avec un relèvement de ses taux d'intérêt directeurs, ce qui a dopé le billet vert, a-t-il expliqué.
La devise américaine a atteint mercredi en cours de séance son niveau le plus fort face à l'euro depuis le 12 novembre dernier, à 1,3367 dollar. Or plus le dollar est fort, moins les achats de matières premières, libellées dans cette monnaie, sont intéressants pour les acheteurs munis d'autres devises. Dans ces conditions, le marché n'a fait que très peu de cas d'un rapport sur les stocks de brut de nature plutôt haussière, a expliqué M. McGillian. Le département américain de l'Énergie (DoE) a indiqué mercredi que les stocks de brut avaient reculé de 3,7 millions de barils la semaine dernière aux États-Unis, soit au moins deux fois plus que la baisse de 1,8 million de barils anticipée par les analystes. Les réserves de brut s'étaient déjà contractées de 17 millions de barils au cours des quatre semaines précédentes, s'éloignant de leur sommet depuis 1931 atteint fin avril à 399,4 millions de barils.

 

-KINSHASA-La stabilité du taux de change en RD Congo s’est consolidée tant à l'interbancaire qu'au parallèle où le dollar s'y négocie respectivement à 922,68 FC et 931,50 FC. L'exécution du budget en devises dégage un déficit légèrement réduit par rapport à la semaine écoulée, a indiqué la source soulignant qu'il a été arrêté à 12,9 millions de USD contre 18,1. Le niveau des réserves internationales s'établit à 1.726,05 millions de USD correspondant à 8,2 semaines d'importation. Le taux directeur reste à 2% l'an, a-t-on relevé. Le dispositif pour le coefficient de réserve obligatoire demeure inchangé: 5% pour les dépôts à vue en monnaie nationale et 0% pour ceux à terme. Le coefficient de réserve obligatoire, pour les dépôts en monnaies étrangères, se situe à 8 et 7% respectivement pour ceux à vue et à terme. Selon le gouvernement, les estimations de la croissance en 2014 sont ressorties à 8,8% contre une prévision de 9,5% retenue dans le cadre macroéconomique et des réalisations de 8,5% en 2013.

 

-NEW YORK-Bank of America (BofA) et sa filiale Countrywide ont été condamnées mercredi par un tribunal new-yorkais à payer près de 1,3 milliard de dollars dans le cadre d'un litige lié à des prêts immobiliers à risque (subprime). Countrywide était poursuivie par les autorités américaines pour avoir revendu des milliers de prêts toxiques aux organismes parapublics de refinancement hypothécaire Freddie Mac et Fannie Mae, en leur mentant sur leur qualité, rappelle un communiqué du procureur fédéral de Manhattan Preet Bharara. Dans le même dossier, la justice américaine a aussi condamné individuellement Rebecca Mairone, ancienne directrice des opérations de Countrywide au moment des faits. Elle doit verser 1 million de dollars au gouvernement fédéral, selon une décision du juge Jed Rakoff, qui siège dans un tribunal de Manhattan. C'est la première fois qu'un dirigeant d'un établissement financier est condamné personnellement dans des dossiers portant sur les errements des établissements financiers à l'origine de la crise, se réjouit M. Bharara. Mme Mairone était accusée d'avoir mis en place un programme d'accélération d'emprunts immobiliers baptisé High Speed Swim Lane et surnommé par la presse américaine l'Arnaque (Hustle).

 

-ABIDJAN-Le gouvernement ivoirien prévoit une croissance de plus de 10% en 2014, contre 9,1% en 2013, a annoncé mercredi son Premier ministre Daniel Kablan Duncan lors des travaux de la 4è réunion du Traité d’amitié et de coopération (Tac) Côte d’Ivoire-Burkina Faso, qui se tient dans la capitale burkinabé en présence des Présidents Alassane Ouattara et Blaise Compaoré. "Nous prévoyons cette année une croissance de plus de 10% contre 9,1% en 2013", du Produit intérieur brut (PIB), a-t-il déclaré en saluant les bonnes perspectives économiques que présente le pays depuis la fin de la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011.


-OUAGADOUGOU-La Banque mondiale s’est engagée à injecter un montant d’environ 100 millions de dollars (50 milliards de F CFA) dans le Pôle de croissance du Sahel (PCS) dont le démarrage est prévu pour 2015. Cet appui de la banque fait suite à la tenue des Assises nationales sur le pôle de croissance du Sahel (24 au 25 juillet derniers) à Dori dans la région du Sahel, s'inscrit dans la stratégie pays 2013-2016. La Banque mondiale avait déjà financé à hauteur de 57,5 milliards de francs CFA, le pôle de croissance de Bagré, à dominante agricole, à l'est du pays. ‘'Les pôles de croissance sont une approche qui accélère la croissance économique, la prospérité des populations et la réduction de la pauvreté. C'est pourquoi la banque mondiale accompagne le Burkina Faso dans la mise en œuvre des pôles de croissance'', explique Mercy Tembon, la représentante-résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso. Le PCS qui a pour but d'optimiser pour les populations locales et l'économie nationale, les retombées de l'exploitation minière et d'autres ressources, sera basé sur les mines et l'élevage. La région du Sahel regorge de cinq mines dont trois en exploitation.

 

-ROME-L'Italie va céder dans le cadre d'un programme de privatisations 35% de la société CDP Reti à un groupe public chinois pour au moins 2,101 milliards d'euros, a indiqué son actuel propriétaire, l'organisme majoritairement public Caisse des Dépôts et Prêts (CDP). Le conseil d'administration de CDP a donné mercredi son feu vert à la transaction, indique un communiqué de la CDP. La participation sera cédée à une filiale du groupe State Grid Corporation of China, une compagnie chinoise d'Etat. L'accord devrait être signé jeudi matin en présence du chef du gouvernement Matteo Renzi, ont indiqué de leur côté les services du gouvernement italien dans un communiqué. CDP Reti, qui est propriété à 100% de la CDP, est elle-même propriétaire d'une participation de 30% dans le groupe de transport gazier Snam, et se verra aussi confier une part de 29,85% dans la société de transmission électrique Terna, selon CDP. La CDP, qui est détenue à 80,1% par le ministère italien de l'Économie, a également décidé de vendre une autre part de 14% de CDP Reti à des investisseurs institutionnels italiens du type fondations bancaires ou fonds de pensions. Le gouvernement italien avait annoncé fin 2013 la vente d'une part de CDP Reti dans le cadre d'un plan de privatisations de 10 à 12 milliards d'euros destiné à soulager les finances publiques italiennes, grevées par une très lourde dette.

 

-PARIS- Les taux d'emprunt sont légèrement remontés mercredi sur le marché obligataire en zone euro, dans la foulée d'indicateurs américains contrastés, en attendant l'issue de la Réserve fédérale américaine (Fed). La France, l'Espagne et l'Italie ont néanmoins en début de séance vu leur taux d'emprunt atteindre de nouveaux plus bas, comme la veille, des mouvements favorisés par les faibles volumes d'échanges en cette période estivale. À 18H00, le taux à 10 ans de la France, qui évolue en sens inverse de la demande, a atteint 1,550%, contre 1,505% mardi à la clôture sur le marché secondaire, où s'échange la dette déjà émise. Dans la journée, il a touché un plus bas historique à 1,497%. Pour sa part, le taux de l'Allemagne s'est établi à 1,170% (contre 1,120%). De son côté, le taux de l'Espagne est descendu à 2,451%, avant de clôturer à 2,523% (contre 2,471%). Le taux de l'Italie est tombé à 2,626% pour terminer à 2,699% (contre 2,640%).
"Le marché prend peu de décisions", après des indicateurs donnant une image contrastée de l'économie américaine, relève Frédérik Ducrozet, économiste chez Crédit Agricole CIB. Les investisseurs ont commencé à se détourner du marché obligataire après l'annonce d'un rebond spectaculaire de 4% de la croissance des États-Unis au deuxième trimestre.

 

-LONDRES- Les cours du pétrole reculaient mercredi en fin d'échanges européens, ne parvenant pas à tirer profit d'une baisse plus forte que prévu des stocks de brut américains dans un contexte de net renforcement du dollar. Vers 16H00 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 107,07 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 65 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange(Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance perdait 25 cents, à 100,72 dollars. Le département américain de l'Énergie (DoE) a indiqué mercredi que les stocks de brut avaient reculé de 3,7 millions de barils la semaine dernière aux États-Unis, soit bien plus que la baisse de 1,8 million de barils anticipée par les analystes. Les réserves de brut s'étaient déjà contractées de 17 millions de barils au cours des quatre semaines précédentes, s'éloignant de leur sommet depuis 1931 atteint fin avril à 399,4 millions de barils. Les stocks d'essence ont de leur côté augmenté de 400'000 barils, moins que ce que prévoyaient les experts (+800'000 barils). Quant aux réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage), elles ont progressé de 800'000 barils, un chiffre proche des attentes des analystes (+1 million de barils). Une baisse des réserves de brut est habituellement bien reçue par le marché, car elle signale une demande vigoureuse d'or noir aux États-Unis, premier consommateur mondial de pétrole.

 

-PARIS- Les Bourses européennes ont presque toutes terminé en baisse mercredi, gagnées par la nervosité avant la publication de la décision du Comité de politique monétaire (FOMC) de la Fed et la crainte des répercussions des sanctions contre la Russie. Les marchés européens avaient pourtant d'abord bien accueilli la nouvelle d'une croissance plus forte que prévu aux États-Unis au 2e trimestre (+4%). Mais les indices ont ensuite reperdu du terrain, certains opérateurs craignant que les signes d'embellie de l'économie américaine n'incitent la Fed, dont le communiqué sera publié dans la soirée, à resserrer sa politique monétaire de façon anticipée. Plusieurs grands groupes, notamment dans l'énergie, étaient par ailleurs sous pression après l'annonce de nouvelles sanctions occidentales à l'encontre de la Russie. L'Eurostoxx 50 a cédé 0,67%.

 

-NEW YORK- Wall Street évoluait sans direction mercredi, hésitante malgré l'annonce d'une croissance plus forte que prévu aux États-Unis et craignant un resserrement anticipé de la politique monétaire américaine: le Dow Jones cédait 0,53% mais le Nasdaq prenait 0,10%.
Vers 16H00 GMT, le Dow Jones lâchait 5,60 points, à 16'906,51 points tandis que le Nasdaq s'appréciait de 19,79 points, à 4462,49 points. L'indice élargi S&P 500 s'adjugeait 0,13%, ou 2,59 points, à 1972,54 points. Après une ouverture en hausse, les indices new-yorkais ont peu à peu perdu du terrain, les indices Dow Jones et S&P 500 s'inclinant dans le rouge. En effet, "bien que les chiffres sur la croissance américaine soient bons, le marché devient de plus en plus nerveux avant le communiqué de la Réserve fédérale américaine, craignant qu'il soit plus offensif" et qu'il "laisse entrevoir un relèvement anticipé de ses taux d'intérêt", a expliqué Peter Cardillo, de Rockwell Global Capital. En effet, "ce communiqué pourrait indiquer que la Fed surveille de très près une situation économique" qui montre de nombreux signes d'embellie, a ajouté M. Cardillo. A l'issue de deux jours de réunion, le Comité de politique monétaire (FOMC) de la Fed devait faire part de sa décision vers 18H00 GMT. La croissance économique des États-Unis a très nettement rebondi au deuxième trimestre, au-delà des espérances des analystes: le Produit intérieur brut (PIB) américain a progressé de 4% d'avril à juin. Son recul au premier trimestre a en outre été révisé à 2,1%, contre 2,9% initialement estimé. En outre, le marché de l'emploi a poursuivi sa progression en juillet, même si le rythme des embauches a ralenti par rapport au mois précédent, à 218'000 emplois créés contre 281'000 en juin et 238'000 escomptés.

 

-LONDRES- La Bourse de Londres a terminé la séance de mercredi en baisse de 0,50%, le marché s'inquiétant de l'impact pour les géants britanniques du pétrole des nouvelles sanctions occidentales à l'encontre de la Russie. A la clôture, l'indice FTSE-100 des principales valeurs a perdu 34,31 points à 6773,44 points. Les Américains et les Européens ont annoncé mardi une série de mesures de rétorsion contre la Russie, accusée de déstabiliser l'est de l'Ukraine, dans le domaine de la finance, de l'armement et de l'énergie. Les opérateurs se sont inquiétés des conséquences de cette décision pour les géants du pétrole et du gaz. "Le secteur de l'énergie a été particulièrement exposé en raison de craintes de mesures de rétorsion de la Russie, qui pourrait utiliser sa place incontournable dans l'approvisionnement en gaz et en pétrole", a prévenu Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets.

 

-PARIS- La Bourse de Paris a flanché mercredi (-1,22%), emportée de nouveau par les inquiétudes au sujet des tensions géopolitiques en Ukraine et des répercussions des sanctions contre la Russie.
L'indice CAC 40 a fini en recul de 53,28 points à 4312,3 points, dans un volume d'échanges de 3,4 milliards d'euros. La veille, il avait pris 0,48%. Sur les autres places européennes, la Bourse de Francfort a perdu 0,62% et celles de Londres 0,50%. Par ailleurs l'Eurostoxx a reculé de 0,67%.
Le marché parisien a évolué avec prudence jusqu'à la publication des statistiques américaines qui ont redynamisé la cote, mais elle a rapidement reperdu du terrain, insensible à l'ouverture en hausse de Wall Street et n'a eu de cesse d'accentuer sa baisse ensuite. "Nous avons eu une petite correction en fin de séance, en raison de bruits qui circulent évoquant un document commun des pays membres du G7 sur la Russie, ce qui a ramené un peu de nervosité sur le marché", a expliqué Andrea Tuéni, un analyste de Saxo Banque. En dehors de cette "incertitude géopolitique persistante qui va a priori continuer à jouer sur les nerfs des marchés, une certaine prudence est aussi toujours de mise avant la fin de la réunion de la Réserve fédérale américaine", et ce, "même si a priori aucune surprise n'est attendue", a-t-il complété.

 

-FRANCFORT- La Bourse de Francfort a terminé en repli mercredi, ne parvenant pas à tirer parti de l'annonce d'une croissance nettement plus forte que prévu aux États-Unis durant le deuxième trimestre, alors que les tensions géopolitiques persistent. L'indice vedette Dax, qui évoluait dans le vert en milieu d'après-midi, s'est brutalement retourné en fin de séance pour terminer sur un recul de 0,62% à 9593,68 points. Le MDax des valeurs moyennes a quant à lui lâché 0,39% à 16'154,66 points. La place francfortoise n'a pas montré beaucoup d'enthousiasme face au net rebond de la croissance aux États-Unis, au-delà des espérances des analystes. Le Produit intérieur brut (PIB) américain a progressé de 4% entre avril et juin, tandis que le recul du premier trimestre a été révisé à 2,1% contre 2,9% annoncé précédemment. Les investisseurs ont préféré jouer la carte de la prudence dans un contexte de tensions persistantes autour de l'Ukraine, après qu'Américains et Européens ont décidé mardi de frapper l'économie russe par de nouvelles sanctions, et au Proche-Orient avec la poursuite des affrontements entre armée israélienne et Hamas. En outre, le marché attend de pied ferme les derniers chiffres de l'inflation en zone euro devant être dévoilés jeudi, alors que la hausse des prix en Allemagne, première économie de la région, a une fois de plus décéléré en juillet, à 0,8%, soit son plus bas niveau depuis plus de quatre ans, a annoncé mardi l'Office de statistique Destatis.


-BUENOS AIRES- Les discussions devaient reprendre mercredi à New York dans le litige entre fonds "vautours" et Buenos Aires, après une avancée notable mardi mais sans accord pour éviter à l'Argentine un douloureux défaut de paiement sur une partie de sa dette. L'Argentine risque un défaut de paiement portant sur un montant minime pour un Etat, 539 millions de dollars, et doit régler cette somme au plus tard mercredi à minuit à des créanciers ayant consenti une remise de dette de 70% après la crise économique de 2001.


-NEW YORK- La croissance économique des États-Unis a rebondi de façon spectaculaire au deuxième trimestre surprenant les analystes, selon la première estimation du Département du commerce. Le produit intérieur brut (PIB) américain a progressé de 4% en rythme annualisé d'avril à juin, après avoir reculé de 2,1% (chiffre révisé en hausse de 0,8 point) au premier trimestre en raison d'un hiver rigoureux.

 



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