Après des années de recherches et d'investissements sur l'industrie minière, le Sénégal pousse enfin un ouf de soulagement. Selon nos sources, le premier lingot d'or va sortir des entrailles de Sabadola dès le mois d'août 2008. Il s'agira d'une production de l'ordre de 150 mille onces d'or, soit 4,5 millions de tonnes par an. À cela viendront s'ajouter l'exploitation des mines de fer, de marbre de Bandafassi et de la Falémé , en nette progression.
Le gouvernement, dans son option de faire partie du peloton de tête pour la production industrielle en Afrique, et surtout en matière d'or, a mis dans sa machine de guerre une masse de près de « 2400 milliards de dollars ». De la mine d'or de Sabadola, au marbre d'Ibel, de Bandafassi et au fer du Félémé, des travaux sont engagés depuis, sans retombées notoires, même si le ministre des Mines estime que le trésor public a été fortement alimenté cette année par l'industrie minière. Ainsi, pour faire une entrée fracassante dans le club fermé des pays exportateurs d'or, le Sénégal, après l'arrivée des firmes saoudiennes, Australiennes, Anglaises s'est positionné depuis des années dans cette recherche effrénée d'or. Mieux, notre source nous révèle que le premier lingot d'or va sortir des terres de Sabadola Mining Compagnie Sarl dès le mois d'août de 2008, avec une capacité de production annuelle de 4,5 tonnes d'or. Ainsi, le Sénégal doté d'une réservé de plus de 2 millions d'onces d'or, compte en même temps extraire les réserves de fer (d'une valeur de 350 millions de tonnes), du marbre (de 6 variétés d'une réserve de 1,07 tonnes), sans compter les résultats des autres sites non encore révélés. En attendant la finition de la route Dialokoto-Kédougou, du port minéralier de Bargny, et d'autres infrastructures routières, le Sénégal est bien parti pour se doter d'une forte industrie minière
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