Lancée en janvier, la nouvelle compagnie Sénégal Airlines poursuit son déploiement, avec pour objectif de devenir un acteur clé en Afrique de l’Ouest. Quitte à passer en force quand les circonstances l’exigent.
Six mois après son lancement, Sénégal Airlines, qui a pris la relève de la défunte Air Sénégal International (ASI), semble voler sans grandes difficultés vers son ambition?: compter parmi les transporteurs leaders de la sous-région. Annoncé en début d’année, son troisième Airbus A320 devrait ainsi être livré ce mois-ci par le loueur américain General Electric Commercial Aviation Service (Gecas), et permettre dans la foulée l’extension de son réseau. Celui-ci comptera très prochainement quatorze destinations, contre six lors de son décollage en janvier.
Dans ce plan de développement, le transporteur, qui a démarré ses activités avec un capital social annoncé de 17 milliards de F CFA (25,9 millions d’euros), entend faire d’Abidjan son deuxième hub sous-régional. Ainsi, au départ de la capitale économique ivoirienne, seront désormais desservis Bamako, Cotonou, Libreville et Douala. En fait, ces nouvelles destinations seront proposées depuis et vers Dakar, avec une escale technique à Abidjan. Et ce n’est pas tout. La compagnie s’apprête également à lancer des vols directs qui relieront deux fois par semaine Dakar à Ouagadougou et à Praia (Cap-Vert).
Mesures radicales
Au-delà de cette expansion, Sénégal Airlines, qui table sur plus de 300?000 voyageurs transportés à la fin 2011, renforce surtout sa liaison directe entre Dakar et Abidjan – la métropole ivoirienne est un des principaux pourvoyeurs de trafic d’Afrique de l’Ouest – en proposant désormais quatorze fréquences par semaine, soit deux vols par jour. Selon un spécialiste du secteur aérien africain, « en misant sur des liaisons directes ou des liaisons avec une seule escale, Sénégal Airlines a adopté une stratégie efficace qui rend les voyages moins épuisants et qui lui permet de gagner des parts de marché ».
Reste que, pour en arriver là, les dirigeants sénégalais ont usé de mesures parfois radicales, destinées à protéger le marché naturel de la nouvelle compagnie. Par exemple, avant de trouver, en mai, un accord commercial entre Brussels Airlines et Sénégal Airlines (desserte des capitales belge et sénégalaise avec des billets et des tarifs combinés), les autorités avaient interdit à la compagnie belge de desservir toute autre destination de la sous-région via Dakar. Cette décision avait d’ailleurs provoqué une brouille diplomatique entre les deux pays.
Si Brussels Airlines a réussi à dénouer cette situation, il n’en va pas de même pour Asky Airlines. Depuis son décollage en janvier 2010, cette compagnie basée au Togo peine à obtenir le droit de desservir Dakar, une des principales destinations d’Afrique de l’Ouest. Et ce malgré l’adoption, en 2000, par les chefs d’État de l’Organisation de l’unité africaine (OUA, devenue Union africaine en 2002), de la décision de Yamoussoukro, qui prône la libéralisation du ciel africain aux transporteurs du continent.
18 Commentaires
Ndakaru
En Juillet, 2011 (21:21 PM)Tah
En Juillet, 2011 (21:23 PM)6v Aih
En Juillet, 2011 (21:27 PM)Pourrimka
En Juillet, 2011 (21:50 PM)Deconseille Senegal Airlines
En Juillet, 2011 (22:18 PM)MOI MEME GRATOSSS MERCI AU DEBUT JE FAISAIS CONFIANCE JE ME DISAIS VOICI ENFIN UNE COMPAGNIE DONT ON FERA NOTRE FIERTE NATIONALITE ....
Ivoirien
En Juillet, 2011 (22:24 PM)on rentre et on prie qu on arrive en bonne sante
Diop
En Juillet, 2011 (22:52 PM)Reply_author
En Mai, 2022 (06:01 AM)La Poisse
En Juillet, 2011 (22:59 PM)Baté
En Juillet, 2011 (00:53 AM)wassalam.
Dxb
En Juillet, 2011 (05:31 AM)De
En Juillet, 2011 (08:19 AM)La directrice de l’Aviation civile malienne, Mme Sanogo Ténè Issabré, a cependant rejeté cette version des faits dans le quotidien privé 'L'Indépendant'.
Selon elle, les conditions météorologiques ne sont pas en cause, beaucoup d’avions du même type ayant atterri à Sénou sans connaître le même problème.
'Nous croyons que l’incident est surtout dû à des problèmes techniques ou à des erreurs de pilotage. L’avion a atterri plutôt que prévu, a-t-elle expliqué, précisant que les enquêtes sont déjà en cours pour situer les responsabilités.
Moderateure
En Juillet, 2011 (08:21 AM)ADMINISTRATION MERDIC.DIRECTION TECHNIQUE MERDIC....il ne connaisse pa airbus il utilise les passagers pour dj
Baks
En Juillet, 2011 (10:10 AM)Le Critique
En Juillet, 2011 (10:35 AM)Senegal Airlines, ne peut pas faire d'Abidjan, son "second hub", aprés Dakar comme écrit dans l'article!
Je vais faire simple pour me faire comprendre: Une Cie aérienne ne peut pas aller ou elle veut quand elle veut!
Pour desservir une destination, il faut une autorisation, qui est la matérialisation des accords aériens signés entre 2 Etats ou pays!
Pour aller donc à Abidjan, une , deux , x fois par jour, il faut que des accords aériens existent le Sénégal et la Cote d'Ivoire, et surtout que les instruments c'est à dire leurs Cies aériennes s'entendent sur les fréquences!
Pour le moment , Senagal Airlines, assure 2 fréquences quotidiennes, soit 14 hebdomadaires, mais c'est par Air Ivoire, n'opére plus car en faillite aussi: mais il est évident qu'avec la nlle Air Ivoire, que la Cote d'Ivoire, veut batir avec le partenariat d'Air France, le nombre de fréquences de Senegal Airline sur Abidjan sera aui moins divisé par 2!
Maintenant au départ d'Abidjan, Senegal Airlines ne peut pas prendre que des passagers à destination de Dakar!
Elle ne peut pas prendre des passagers sur le parcours Abidjan/Bamako, c'est réservé à Air Ivoire et à Air Mali!
La meme chose vaut entre Abidjan/Cotonou ou Abidjan/Lomé!
C'est exactement pourquoi, Asky ne vient pas à Dakar, elle pourrait transporter que des passagers Dakar/Lomé et non Dakar/Abidjan!
Voilà pourquoi on ne peut parler d'un Hub de Senegal Airlines à Abidjan!
Reply_author
En Mai, 2022 (17:24 PM)Malien
En Juillet, 2011 (10:36 AM)Kos
En Juillet, 2011 (11:54 AM)Zaza
En Juillet, 2011 (12:26 PM)Merci
Airçamestégal
En Juillet, 2011 (16:01 PM)Air Maroc avait fait un excellent travail de gestionnaire avec ASI, mais d'autres se sont crus plus malins qu'eux... La preuve !
Durant ce temps, l'industrie hôtelière et touristique du Sénégal pâtit de l'incompétence de certains dirigeants peu scrupuleux qui ne cherchent qu'à s'enrichir rapidement, sans tenir compte des intérêts nationaux...
Il serait temps que l'Afrique devienne ENFIN adulte, après plus de 50 ans d'indépendance qui a fait reculer le continent dans la préhistoire par l'incurie de beaucoup trop de pourris dans les gouvernements.
Bon courage au peuple sénégalais qui souffre tous les jours, en espérant qu'un jour il se réveillera au lieu de se laisser endormir par de très jolis "waxtane" ! :-))
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