APA-Dakar (Sénégal) Le Directeur des opérations de la Banque Mondiale (BM) pour le Sénégal, Madani Tall, a confié lundi à APA que tous les pays africains, surtout ceux qui ne sont pas producteurs de pétrole «sont confrontés à des difficultés mais chaque pays doit trouver des solutions à sa crise ».
M. Tall s’exprimait en marge de la signature, au ministère de l’économie et des finances à Dakar, d’un prêt de 80 millions de dollars que la BM a accordé au Sénégal pour le secteur de l’énergie.
Il reconnaît que cette somme seule ne suffit pas à résoudre la crise issue du choc pétrolier mais qu’il s’agit d’«un signal fort » pour assainir la situation de la Société Nationale d’Electricité du Sénégal (SENELEC) « qui revient de loin ».
Le problème de l’énergie ne peut être résolu du jour au lendemain mais il faut l’appui d’autres partenaires mais aussi une subvention de l’Etat pour soutenir le projet mis en œuvre pour assainir la situation, consolider les activités mais aussi mettre la nouvelle grille tarifaire au niveau des populations.
Le ministre de l’économie et des finances du Sénégal, Abdoulaye Diop, a qualifié cet accord «d’un des plus importants que le gouvernement ait signés » car se rapportant au secteur de l’énergie.
Selon lui, le projet de réforme du secteur devra développer à long terme le secteur de l’énergie dans son ensemble, surtout avec la diversification des sources d’énergie.
Le ministre de l’énergie, Samuel Sarr a remercié le représentant de la BM d’avoir fait passer ce prêt « de 56 millions à 80 millions d’euros ».
La Sénélec a souffert d’investissements, or « la politique énergétique ne se fait pas en un clin d’œil », a déclaré M. Sarr en évoquant 580 milliards de FCfa déjà investis par son pays dans le secteur énergétique.
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