Dakar, Seneweb.com - Le pays est sous le choc des coupures intempestives d’électricité causées par la Senelec qui n’arrive plus à assurer la fourniture continue d’électricité, car le mal est profond, «il a même atteint son paroxysme». Face à cette situation dramatique de manque d’énergie électrique, il ya deux aspects essentiels à souligner selon l’Unsas : «D’abord l’incapacité de la Senelec à s’approvisionner en combustible sur le marché, dont le coût avoisine mensuellement les 18 milliards de F.cfa dans un contexte de marasme financier et de déficit des finances publiques. Selon Mademba Sock, le deuxième aspect est le choix stratégique opéré sur l’investissement, autrement dit «le système de production de la Senelec doit être revu et adapté à d’autres sources d’énergie», affirme-t-il.
Doit-on dire aux Collectivités locales de payer leur facture? En tout cas, la tension sociale très vive qui prévaut actuellement est due aux fréquentes coupures d’électricité et aux inondations des quartiers périphériques provoquées par de fortes pluies enregistrées durant la dernière semaine du mois d’Août 2009 sans que l’Etat ne puisse trouver des solutions durables pour régler définitivement cette crise récurrente. En effet, le pays est sous le choc des coupures intempestives d’électricité causées par la Senelec qui n’arrive plus à assurer la fourniture continue d’électricité, car le mal est profond, il a même atteint son paroxysme. Face à cette situation dramatique de manque d’énergie électrique, il ya deux aspects essentiels à souligner selon l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (Unsas) : « D’abord l’incapacité de la Senelec à s’approvisionner en combustible sur le marché, dont le coût avoisine mensuellement «les 18 milliards de francs CFA dans un contexte de marasme financier et de déficit des finances publiques ; Le deuxième aspect est le choix stratégique opéré sur l’investissement, autrement dit le système de production de la Senelec doit être revu et adapté à d’autres sources d’énergie».
A cet effet, les camarades de Mademba Sock exhortent toutes les parties concernées de se retrouver sous l’égide du Ministre d’Etat chargé du Travail afin de trouver une solution idoine à ce conflit qui perdure. S’agissant des inondations avec ses cortèges de désagréments, l’Unsas pense que «la meilleure solution est la délocalisation des populations dans d’autres endroits avec des mesures d’accompagnement économiques à prendre en charge dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté». Ainsi, l’Unsas lance un appel à la solidarité nationale et internationale pour soutenir les populations en détresse par le fait des inondations. Le secrétariat exécutif a abordé la question du Conseil économique et social, dans un rappel historique, il a évoqué la présence de l’Unsas qui remonte en 1996 à travers une représentation remarquable de ses trois conseillers qui ont joué un rôle éminemment positif. Dans cette même lancée, le secrétariat exécutif renouvelle sa confiance au Secrétaire Général Mademba Sock et soutient sa désignation en qualité de membre pour siéger au nom de l’Unsas dans cette auguste institution.
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