Avec mon engagement consécutif aux fonds propres dont j’avais dégagé cette industrie textile (SOTEXKA )fonctionne depuis 2010 ,présentement avec un effectif de plus de 200 employés. Au moment ou le Sénégal importe tout et que des entreprises chinoises ou européenne raflent les marchés nous avons des problèmes pour écouler ces produits sur le plan national .Nous exportant ces tissus vers le Mali et le Nigeria .Un jour le DG de cette usine est venu me voir pour participer à un concours organisé par les allemands .Quelle ambition .J’ai fait venir la DER et d’autres structures et agences de l’Etat mais rien n’a été fait ,pas de suivi .Seulement les allemands sont engagés pour nous accompagner .Par rapport au concours des allemands Babacar Mbaye fait partis des trois sélectionnés .Il s’est trouvé un problème juridique ,La SOTEXTKA est une société qui a des dettes .Saisi de cette affaire le tribunal tranche et déclare la vente aux chères .Les agents sont venus me voir .C’est par la que j’ai acheté ladite industrie textile a t-il dit .Mon nom figure sur DOMITEXKA .Les allemands attendent un acte administratif qui confirme la mise à la disposition du matériel .Les allemands veulent reprendre les choses car il y regorge autant d’emplois d’environ 4400.Meme si mon nom figure cela ne doit pas être une contrainte ou litige car je suis sénégalais .Et mieux le président Macky Sall voyage uniquement pour démarcher des partenaires étrangers .Il faut encourager les industriels au lieu de les inciter à déserter le terrain économique argue t-il .
8 Commentaires
Lass
En Septembre, 2022 (01:40 AM)L'industrie textile sénégalaise a des tares structurelles qui l'empêche d'être compétitive face aux chinois, Pakistanais, benghladais, sri lankais et memes aux ethiopiens.
C'est d'abord le coût du travail, trop cher par rapport à celui des ouvriers de ces pays.
Ensuite la législation du travail : syndicats, droit de grève, congés, cotisations sociales, coût des heures supplémentaires et j'en passe.
Puisqu'il n'y a aucune chance que notre législation du travail soit modifiée pour rendre l'industrie du textile compétitive et attirer de nouveaux investisseurs, c'est l'Éthiopie et lz Rwanda qui les attirent pour des créations d'emplois par milliers
Salam Rek
En Septembre, 2022 (04:13 AM)-
merci
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Signalier
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En Septembre, 2022 (06:03 AM)Voilà un article fort intéressant qui mérite réflexion et débat (je parle du fond). S'il vous plait, laissez-le un peu en ligne pour que nous ayons le temps d'y apporter une réflexion. Comme vous dites souvent, "nous allons y revenir" mais dans la journée.
Volai414
En Septembre, 2022 (06:52 AM)UN INTERÊT CERTAIN
Comme beaucoup, je me plains assez souvent de l’intérêt des articles que l’on nous sert sur ce forum. Eh bien, nous voilà bien servi avec un sujet à la fois sociétal, économique et culturel.
Sociétal par l’identité de l’acteur principal dont il est question. Un pur produit des daaras devenu capitaine d’industrie et leader politique. C’est dire que si nous encadrons bien ces daaras et si nous n’en faisons pas des écuries d’exploitation des enfants, il en sortirait des prodiges.
Culturel parce que s’il y a un produit qui figure dans le top3 des plus utilisé au Sénégal, c’est bien le textile. Tant qu’il y aura des Guèye au Sénégal, il ne sera jamais number one devant le riz, même en période de ramadan.
Economique car au poste « dépenses », il occupe une place très importante dans le budget des familles.
Seulement voilà : notre gestion du textile est des plus terre-à-terre (pour être politiquement correct) et depuis que nous sommes une république. Des acteurs sénégalais du domaine, quasi-personne n’est textilien de formation. On vous met devant une machine et vous apprenez des gestes, des automatismes. Le textile est, avant tout, une technologie qu’il faut apprendre et maîtriser. Le textile est fortement lié à la mode, au sport et même à la santé (textile technique). Il existe un baccalauréat professionnel textile que l’on peut coupler aux métiers de la mode au Sénégal. Il serait mis en oeuvre par quels acteurs ? Des sénégalais, pardi. Sénéweb nous avait présenté un brillant et vaillant enseignant sénégalais, du côté de Thies, qui a l’étoffe d’un très bon chef des travaux pour une école de formation. Son parcours personnel force le respect et le valide. Il suffirait de lui assurer deux années de formation en France et il sera opérationnel. Toujours à Thies, il y a un capitaine d’industrie du textile pour piloter la branche de métier. Le hic c’est que la planification et l’ambition ne sont pas dans notre ADN à réinventer. Le Sénégal, à lui tout seul est un marché de plus de 17 millions d’habitants à toujours habiller. Je ne parle même pas de la sous-région. Si le textile reste au stade de bizness, rien ne changera. Il faut l’élever au rang de composante culturelle pour le faire évoluer, en faire un facteur de développement et d’épanouissement. On se plaint de la concurrence des autres nations mais nous ne faisons rien pour la contrer. J’ai plus de soixante ans et j’ai toujours entendu les sénégalais s’en plaindre, cela a assez duré pour devoir changer d’attitude. Tour à tour cela a été les « narou ganaar », «libano-syriens », « peuls fouta » et maintenant « chinois », « pakistanais »….. Toutes ces entités n’ont fait que le boulot que nous n’avons pas voulu faire et il est malhonnête de leur en vouloir. Un siècle de lamentation ! Ne croyez-vous pas que c’est assez et qu’il faille se remuer un peu ?
J’espère n’avoir perdu ni mon temps, ni mon énergie en vous saoulant avec mon verbillage que certains peuvent trouver inutile. Qu’ils veuillent bien me le pardonner, je retourne dans ma retraite.
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verbiage (pardon!)
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Signalier
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En Septembre, 2022 (07:01 AM)-
Au faite j'avais visité cette usine et j'avais même reçu des échantillons de tissus car j'avais un projet pour faire habiler aux Sénégalais un tissu made in Sénégal même si la qualité était moyen supérieur car elle serait compensé par l'esprit patriotique.
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Signalier
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En Septembre, 2022 (09:29 AM)J'avais rêvé un tel Boubou accompagné de chaussures made in Ngaye Mekkee pour remplacer les Galina et autres zesner non adaptés à la chaleur et qui coûtent cher.
Malheureusement à plusieurs fois j'ai cherché à rencontrer Serigne Mboup sans succès.
Il ne répond pas au téléphone et ne rappelle pas alors qu'on est allé chez lui au niveau du cœur de ville et à Dakar. Et ses bras droit on transmis nos messages à chaque fois. Je n'est jamais su qu'il était aussi distant et réfractaires à rencontrer les gens lui le NDONGO DAARA qui veut entrer en politique
Dik Dik
En Septembre, 2022 (08:54 AM)Participer à la Discussion