Le géant pétrolier français met un pied de plus dans l'énergie renouvelable...
Le dossier sur lequel Total planche depuis plusieurs mois et maintenant clôt. Ce lundi, le géant pétrolier français a officialisé une offre d’achat de 950 millions d'euros sur Saft, une entreprise française spécialiste des batteries de haute technologie pour l’industrie, rapporte Le Figaro.
« Cette acquisition peut sembler surprenante de loin mais elle s’inscrit au contraire pleinement dans notre stratégie à vingt ans », explique le PDG Patrick Pouyanné dans les colonnes du quotidien. « À cette échéance, nous serons toujours un acteur majeur du pétrole et du gaz, mais nous serons aussi un acteur des énergies renouvelables et de la chaîne de l’électricité. Dans cette perspective, la maîtrise du stockage de l’énergie induite par les batteries représente un avantage considérable », explique le dirigeant du groupe, qui semble voir l'avenir en vert.
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Un potentiel de développement optimisé
Total a bénéficié de l’aval unanime du conseil de surveillance de Saft Groupe, dont la valeur était de 673 millions en Bourse avant l’annonce de son rachat, préciseLibération.
« En 2011, nous avions acheté SunPower, le spécialiste américain des modules solaires dont la technologie est mondialement reconnue comme particulièrement innovante », rappelle le PDG. « L’acquisition de Saft s’inscrit dans le cadre d’une démarche similaire : intégrer à notre groupe un acteur industriel reconnu et dont le potentiel de développement va être optimisé grâce à Total. »
La filiale allemande de Total, Atotech, spécialisée dans la chimie de métallisation, notamment des circuits imprimés, est quant à elle mise en vente. « Le métier d’Atotech ne s’inscrit pas dans la vision stratégique du groupe », explique le patron de Total.
Après les engrais, les matériaux composites et les adhésifs, Atotech, qui réalise 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires, est la dernière activité sur le créneau de la chimie de spécialités que vend Total. Touttefois, « comme pour Bostik (les adhésifs, repris par Arkema), « nous aurons le souci de trouver pour Atotech un acquéreur qui s’engage à pérenniser sa trajectoire. »
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