Les routes de la capitale sénégalaise sont impraticables à cause des récentes pluies. Avec des conséquences négatives sur le revenu quotidien des transporteurs. Les voies sont impraticables et, à en croire nos interlocuteurs, le chiffre d’affaires des chauffeurs de minibus, cars rapides et autres Ndiaga Ndiaye a considérablement baissé. Pour aller de la Patte d’oie à Pikine, de Fass Mbao à Yarakh ou de Yeumbeul à Thiaroye, il faut passer plus de deux heures. Pape Maguette Sèye explique leur calvaire : « nous traversons des moments très difficiles. Depuis que les routes sont inondées, notre gain quotidien est réduit et, en plus, nous sommes obligés de dépanner les véhicules tout le temps ». Daouda Sarr, chauffeur de car rapide, ajoute : « on ne travaille plus ; et on ne peut pas arrêter, parce que nous ne savons pas quoi faire d’autre. » Un fait que corrobore Ibrahima Thiam : « vous comprenez que ce que nous gagnions est réduit de moitié. » A cela s’ajoutent les innombrables flaques d’eau qui sont « nuisibles » au moteur. « Quand nous traversons les trous, c’est le moteur qui souffre ou bien une lame est cassée, déplore Ibrahima Thiam. Et il faut débourser pour reprendre la route en plus d’une journée déjà compromise ». Les taximen aussi vivent le même sort. Car sous peine de voir son véhicule s’embourber dans les rues, il faut sélectionner les destinations.
1,5 million
C’est en tonnes, le flux de marchandises du Sénégal vers le Mali, dont 1,1 million de tonnes au départ du Sénégal. Ceci dans un contexte d’augmentation constante de la part du commerce interafricain. Puisque dès 2007, les exportations sénégalaises en direction de l’Uemoa dépassaient 37%, avec plus de 23% vers le Mali, selon un document de la Cnes .
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