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Travaux de l'Autoroute à péage : Le tronçon Diamniadio- Keur Massar démarre en début 2010

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Travaux de l'Autoroute à péage : Le tronçon Diamniadio- Keur Massar démarre en début 2010
Le démarrage des travaux de la phase II de l’Autoroute à péage est fixé au premier semestre de 2010. Le financement étant déjà bouclé, les procédures de décaissement continuent. Diamniadio-Keur Massar rejoindra Dakar-Pikine. L’Apix semble tout faire pour rester dans les délais.

La phase II des travaux de l’Autoroute à péage Dakar-Diamniadio démarre, effectivement, en début d’année prochaine. La directrice générale de l’Apix, Aminata Niane, l’a fait savoir, hier, lors de la visite du gouverneur de Dakar dans ses locaux. Le contrat d’exploitation de l’autoroute à péage ayant déjà été signé avec le concessionnaire Eiffage, l’Apix n’a plus le droit de traîner les pieds. L’exploitant du péage a d’ailleurs, démarré par anticipation les études topographiques et les sondages. Le contrat du concessionnaire a été signé le 2 juillet 2009. Il entre en vigueur le 1er décembre 2009 et le début des travaux est fixé au 1er trimestre de 2010. Ainsi, l’étape Diamniadio- Keur Massar nécessite une accélération de la libération des emprises et de l’exécution des travaux. ‘Tout retard dans l’exécution entraîne des pénalités’ informe-t-on. La patronne de l’Apix affirme, aussi, qu’un ‘petit retard d’une semaine’ peut entraîner une extension des délais sur un an. D’où la nécessité de démarrer et d’accélérer les travaux en vue du respect de l’échéance de 2012.

La phase II du projet nécessite le déplacement et le relogement de 2 000 familles, la fermeture de la décharge de Mbeubeus, etc. La libération des emprises demande un travail ardent. La procédure est enclenchée, selon la directrice de l’Apix. La zone de recasement a déjà été identifiée. Il s’agit de 165 hectares déjà sécurisés à Tivaouane Peulh. Le délogement des populations s’accompagne d’une indemnisation. Pour libérer les emprises sans heurts, il est prévu l’installation permanente d’une commission de conciliation à Pikine. Selon Aminata Niane, l’Apix va s’implanter en banlieue afin de faire ‘un traitement de proximité, donner les informations en temps réel et diminuer les intermédiaires’ dans le processus de libération des emprises.

L’Agence d’exécution et la gouvernance de Dakar vont accorder leur violon pour une gestion concertée de la question. Car dans la libération des emprises, toutes les actions doivent pouvoir être discutées et auditées afin que l’Apix puisse justifier de l’utilisation des fonds, a indiqué la directrice.

Le projet intégré de l’Autoroute à péage comporte la construction de 32 Km de route, la restructuration de Pikine Sud, le déplacement et recasement de 2 000 logements à Tivaouane Peulh, la fermeture de la décharge de Mbeubeuss et l’aménagement de la forêt classée de Mbao.

La phase I du projet dont le coût est de 78 milliards de francs, a été financée par l’Etat du Sénégal, à travers le Budget consolidé d’investissement (Bci) 2005-2009. La phase II a permis de mobiliser des fonds provenant de la Banque mondiale, de l’Agence française de développement (Afd), de la Banque africaine de développement (Bad) et du concessionnaire Eiffage. En tout, l’Autoroute à péage aura coûté 351 milliards de francs.

Un accord de financement de 52,5 milliards de francs sera signé ce 13 octobre avec la Banque mondiale. Egalement, l’Apix signera courant octobre un financement de 40 milliards de francs avec l’Afd. Le concessionnaire Eiffage, pour sa part, a concédé depuis le 1er juillet de cette année d’investir 58 milliards de francs pour la réalisation de l’infrastructure. L’édifice (phases I et II) coûtera à l’Etat du Sénégal, 167 milliards de francs.

Le gouverneur de Dakar, Ameth Tidiane Ndoye, par ailleurs président de la commission de supervision de la libération des emprises s’est dit ‘impressionné’ par les travaux de l’Apix, après la séance de briefing.

La visite de travail, dit-il, lui a donné l’occasion de dégager des pistes de réflexion qui permettent de s’ajuster en vue de respecter les délais. Le gouverneur de Dakar, cependant, affirme qu’il ne faut pas ‘faire une route juste pour faire une route’. Ndoye estime, en effet, que les infrastructures routières doivent être suivies par des mesures d’accompagnement (assainissement, etc).

Le gouverneur, en outre, souligne que la libération des emprises s’est faite sans grande difficulté sur le tracé Malick Sy-Patte d’oie-Pikine.‘Cela témoigne d’une adhésion de la population à ce projet et de l’engagement de tous pour mettre le Sénégal sur la route de l’émergence’, apprécie-t-il.

 



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