L’intégration financière en Afrique vise à renforcer la circulation des capitaux, harmoniser les régulations bancaires et interconnecter les marchés financiers entre pays africains. Malgré des initiatives régionales telles que l’UEMOA ou la ZLECAf, le continent demeure marqué par la fragmentation des systèmes financiers, un accès limité au crédit et une faible inclusion bancaire.
Selon la Banque mondiale, en 2022, seulement 49 % des adultes en Afrique subsaharienne possédaient un compte bancaire ou un compte de mobile money, bien en deçà de la moyenne mondiale de 76 %. Au sein de la zone UEMOA, ce taux était de 41 %, tandis qu’il atteignait 56 % au Sénégal.
L’accès au crédit reste également restreint : en 2021, seulement 10 % des adultes en Afrique subsaharienne avaient accès à un crédit formel, contre 22 % dans les pays à revenu intermédiaire. Cette situation limite la capacité des entreprises, notamment les PME, à se financer et freine le développement économique.
Une intégration financière plus poussée permettrait de mobiliser l’épargne locale, faciliter les investissements transfrontaliers et soutenir le financement des économies africaines à long terme. Pour ce faire, il est essentiel d’harmoniser les régulations bancaires, de renforcer les infrastructures financières et d’améliorer l’inclusion numérique, notamment en facilitant l’accès au mobile banking.
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