Replacer la lecture au centre des priorités éducatives. C’est l’objectif que se sont fixé de nombreux États d’Afrique francophone. C’est à Lomé, au Togo, à l’occasion de la deuxième édition des Rencontres africaines pour les ressources éducatives (RARE), que s’est tenu, du 24 au 26 juin 2025, le lancement officiel de la campagne continentale de sensibilisation sur les bienfaits de la lecture.
Derrière cette initiative, un partenariat tripartite composé de l’Institut français, de l’UNESCO et de l’Agence française de développement (AFD). Les trois institutions unissent leurs efforts dans le cadre du projet Ressources éducatives, pour répondre à un besoin jugé urgent : « Replacer la lecture au cœur des apprentissages, de l’émancipation et de l’égalité des chances pour les enfants et les jeunes d’Afrique subsaharienne francophone des pays ciblés par le projet. »
Treize pays prennent part à cette campagne : le Bénin, le Burundi, les Comores, le Congo, Djibouti, la Guinée, Madagascar, la Mauritanie, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Sénégal, le Tchad et le Togo.la campagne s’articule autour de plusieurs axes, parmi lesquels « encourager l’habitude de lire dès le plus jeune âge », mais aussi « mettre en valeur des ressources éducatives locales de qualité » et « mobiliser les familles, les enseignants et les communautés autour de la lecture ».
Les initiateurs souhaitent transformer durablement la perception du livre, le rendre plus proche, plus désirable, plus en phase avec les réalités culturelles et linguistiques. Dans le communiqué diffusé à l’issue du lancement, ils précisent : « Il s’agit de transformer les perceptions pour rendre le livre plus accessible, attrayant et en phase avec les réalités locales de chaque pays ». Une ambition nourrie par une stratégie de communication jugée « durable et engageante. »
Autre chose, la campagne compte s’appuyer sur « des partenariats médiatiques forts », l’utilisation d’« une mascotte ludique et fédératrice, symbole de la joie de lire », ainsi que sur la production de « contenus adaptés (spots radio, vidéos, réseaux sociaux) pour toucher un large public ».
Ses promoteurs déclarent vouloir « améliorer la qualité des apprentissages, renforcer les compétences fondamentales en lecture et lutter contre les inégalités scolaires qui freinent l’accès à une éducation inclusive et équitable ».
« Au-delà des objectifs éducatifs, cette campagne porte une ambition collective : faire du livre un compagnon du quotidien, une source de plaisir, de découverte et de liberté pour toutes et tous », conclut la note.
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