Le ministre de l'Éducation nationale, Mamadou Talla, a dévoilé, hier, à Diamniadio, les résultats de l'édition 2022 du Concours Général dont le parrain n'est pas encore connu. En attendant la cérémonie solennelle de remise des prix prévue le 11 août prochain au Grand Théâtre, sous le thème "Pour un système éducatif ancré dans ses valeurs et ouvert aux compétences du 21ème siècle : Quelles réformes curriculaires", Le Soleil décortique, dans sa parution de ce samedi, les résultats de ce prestigieux rendez-vous du calendrier scolaire.
Candidats évalués dans 32 disciplines
Créé par le décret 61-213 du 30 mai 1961, modifié par le décret 61-454 du 04 décembre 1961, le Concours général, organisé pour les élèves des classes de Première et de Terminale, a pour objectif de distinguer les meilleur(e)s élèves des lycées d’enseignement général et technique, publics comme privés.
Il permet d’évaluer les candidat(e)s sur des sujets conformes aux programmes officiels, mais avec des épreuves d’un niveau plus exigeant que celui des examens et concours traditionnels.
Pour cette édition, les élèves ont composé dans 32 disciplines au total. Pour être candidat l’élève doit avoir une moyenne générale semestrielle au moins égale à 12/20 et une moyenne de 14/20, au moins, dans la discipline choisie.
À en croire Mamadou Talla, « les sujets ont été, dans l’ensemble, d’un niveau d’exigence conforme aux épreuves habituelles du Concours général. »
53 prix et 51 accessits
Cette année, le nombre de candidats inscrits est de 2.722 (Public et privé) contre 2.132 en 2021, soit 590 candidats de plus. Les candidats sont ainsi répartis : 1.622 inscrits en Première dont 992 filles et 630 garçons (Public et Privé) ; 1.100 inscrits en Terminale dont 543 filles et 557 garçons. (Public et Privé).
Au total 104 distinctions dont 53 prix et 51 accessits ont été enregistrés, dont 60 distinctions en Première et 44 en Terminale. Ainsi, on dénombre 75 distinctions pour le Public soit un pourcentage de 72,11% et 29 pour le Privé, soit 27,89%.
Sur les 104 distinctions, les filles ont totalisé 48 distinctions dont 25 Prix et 23 Accessits, soit 46,15% et les garçons ont eu 56 distinctions dont 28 Prix et 28 Accessits. Les lauréats sont au nombre de 95 dont 46 filles et 49 garçons.
En première, on note 54 lauréats dont 28 filles et 26 garçons et en Terminale, 41 lauréats, dont 27 garçons et 14 filles. En fonction des statuts, on constate que le public arrive largement en tête avec en Première 40 lauréats contre 14 dans le Privé ; en Terminale 26 sont contre et 15 dans le Privé.
Les scientifiques creusent l'écart
En outre, les élèves des séries scientifiques ont encore, cette année, remporté la plupart des distinctions y compris dans les disciplines des séries littéraires, aussi bien en Première qu’en Terminale. Car sur les 95 lauréats, 58 sont de la série S soit 61,05%.
À l’issue du concours, Mlle Fatou Niang, élève en classe de Première S2 au Lycée d’excellence Mariama Bâ de Gorée a été désignée meilleure élève du Sénégal. Elle a obtenu le 1er prix en version latine, le 2ème Accessit en version Grecque.
Fatou Bintou Fall, éléve en classe de S1 Lycée scientifique d'excellence de Diourbel, est désignée Meilleure élève scientifique du Concours général pour les classes de première et Malick Sène, du Lycée scientifique d'excellence de Diourbel est désigné meilleur scientifique pour les classes de Terminale.
15 Commentaires
Kine
En Juin, 2022 (13:01 PM)-
C'est impossible l'esprit d'une femme n'est pas structuré comme celui d'un homme au delà de l'éducation pour se concentrer et spéculer dans la logique des lois de la nature par la logique des nombres. Si cet état de fait comme vous le dites existe dans nos concours cela ne témoigne simplement de la mauvaise qualité de notre éducation nationale, Pour rappel ce que vous décrivez n'existe nulle part dans le monde et n'a jamais existé que dans des grands échelles d'évaluation de l'école que des femmes soient en majorité les premières, bien sûr que des exceptions existent et cela va de la nature même de ce qu'est une femme pour dans ce qu'il est de biologique pouvant aller de la féminité absolue à la ressemblence d'un homme hormonalement et physiologiquement excepté (-----).
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En Juin, 2022 (16:12 PM)Les cultures, la division du travail dans la famille, la biologie de la femme et sa primauté à privilégier l'émotion dans ses approches des problèmes de la vie etc n'y concourent pas.
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Ce sont les maths, les matières scientifiques en général qui sont la base du progrès.
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En Juin, 2022 (17:01 PM)Reply_author
En Juin, 2022 (07:51 AM)-
Le problème du public, c'est que sur un effectif de 100 élèves, il sacrifie les 90 de la masse pour accompagner et promouvoir les 10 restants jugés comme de hauts potentiels. L'école public produit ainsi une majorité de jeunes sans niveau / pour une pincée de doués qui lui donnent un certains prestige ici et ailleurs.C'est la raison pour laquelle les parents de la masse envoient leur enfant dans le privé, catholique qd les moyens ne font pas défaut, où ils sont formés, accompagnés, et arrivent à réussir avec un assez bon niveau au finish.Pour revenir sur l'école publique, j'aimerais poser la question au pourvoyeur de cette stratégie du 10-90: Quand les 10 doués (ensuite très bien formés à l'X ou centrale au frais du contribuable) reviennent et deviennent Manager, qui est-ce qu'ils vont manager? Khana ce ne sont pas nos 90 sacrifiés (entre temps devenus politiciens, riiires! je rigole )? D'ailleurs dédicace au polytechnicien d'air sénégal...
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En Juin, 2022 (11:37 AM)Les gosses du privé catholique ayant le niveau font de belles carrières à l'étranger mais reviennent rarement puisqu'ils ont (peut-être à tord) le sentiment de ne rien devoir à personne. Bref un modèle éducatif à repenser et à mettre en cohérence avec un modèle de développement socio-économique nouveau. Sinon nous continuerons à créer des légendes personnelles sans progrès commun.
Anonyme
En Juin, 2022 (13:09 PM)Tous les postes de responsabilité doivent revenir aux femmes.
Le jeune sénégalais est une honte !!
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Sonko les a rendus abrutis.
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En Juin, 2022 (13:45 PM)Exxon
En Juin, 2022 (13:37 PM)Mais il faut aussi reconnaitre que les filles aiment mieux les études que les garçons.
L'essentiel c'est qu'ils ou elles servent quelque chose à notre pays.
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C'est archi faux sur 10 naissances il y'a 5 filles et 5 garçons
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{comment_ads}Rnicolas Ndiayeeply_author
En Juin, 2022 (15:06 PM)-
Lol, ça depend de quele série. En S1, dans ma classe, y'avait 0 fille.
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En Juin, 2022 (10:22 AM)Dou
En Juin, 2022 (15:58 PM)Celle de l'année dernière est morte par accident au Canada
celle de l'avant dernière à fugué en France Dieu s'est ce qu'elle est devenue
celle de l'avant dernière à fugué en France Dieu s'est ce qu'elle est devenue
Celle de l'année dernière est morte par accident au Canadacelle de l'avant dernière à fugué en France Dieu s'est ce qu'elle est devenue
Prenez vos casserole gnou todial ko
Ces écoles n'ont d'ailleurs pas de leur raison d'être.Elles n'ajoutent rien à la qualité de l'école et même sont une moins value en ce sens qu'elles retirent à tout le système sa locomotive qui devrait créer l'émulation vers l'excellence.Investir dans l'école sans démagogie et avec la volonté de produire de la qualité vaut mieux que ces raccourcis discriminatoires qui favorisent un petit nombre pour un résultat insignifiant
Ces écoles n'ont d'ailleurs pas de leur raison d'être.Elles n'ajoutent rien à la qualité de l'école et même sont une moins value en ce sens qu'elles retirent à tout le système sa locomotive qui devrait créer l'émulation vers l'excellence.Investir dans l'école sans démagogie et avec la volonté de produire de la qualité vaut mieux que ces raccourcis discriminatoires qui favorisent un petit nombre pour un résultat insignifiant
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