[Vidéo] Crise scolaire : Le profond désarroi des élèves et des parents
Par: Babacar KÉBÉ & Babacar NDIAYE - Seneweb.com |
04 février, 2022 à 13:02:29
| Lu 2120 Fois |
16 Commentaires
La crise que traverse l’école sénégalaise, ne laisse personne indifférent. Dans ce reportage ci-dessous, quelques élèves et professeurs rencontrés décryptent la situation et lancent un message d’inquiétude à l’endroit du gouvernement du Sénégal.
Auteur: Babacar KÉBÉ & Babacar NDIAYE - Seneweb.com
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7 Commentaires
Temoin
En Février, 2022 (13:13 PM)Volai414
En Février, 2022 (13:43 PM)L’ÉCOLE SÉNÉGALAISE, OU QUAND CE QUI DOIT ÊTRE SOLUTION DEVIENT PROBLÈME
Petite entorse dans ma promesse de prendre retraite du forum que vous aurez la bienveillance de m’autoriser. Quand mon pays brille en CAN ou quand on cause des maux de notre école, il devient difficile pour moi de ne pas enfreindre la règle que je me suis fixé.
Les maux de l’école sénégalaise sont tellement multiples, répétitifs, ancrés dans une temporalité chronique que toute notre société en est ébranlée en retour. La durée de ces maux a fait que des générations successives d’enfants sont passées entre les mailles du filet des valeurs qui doivent nous faire faire société, nation. Quand l’instruction et l’éducation de vos enfants vous échappent, le sort de votre nation vous file entre les doigts, c’est une évidence. Chez nous, l’ampleur est telle qu’on ne peut plus se voiler la face. Il faudrait presque légiférer pour garantir une renaissance de notre école qui doit être une solution pour un développement et non une source de problèmes au quotidien. Il faut croire que plus aucun gouvernement n’est capable d’y arriver. Il faut donc que cette école soit sous tutelle juridique, le temps de la remettre sur des rails. Je ne plaide pas pour une suppression du droit de grève sinon je me renierais. Force est de constater que la dérive dans ce droit mérite un recadrage. Bien entendu, les enseignants ne sont pas les seuls acteurs qui interrogent. Les acteurs politiques de l’école ont aussi des obligations qu’ils ont mises aux oubliettes. Eux aussi méritent un recadrage, un respect de leur obligation de moyens pour lEcole. Nous nous sommes autorisés presque quatre décennies de désordre total et d’enlisement, nous pouvons donc honnêtement supporter une dizaine d’années de moratoire sous tutelle juridique. Ne nous plaignons pas de fabriquer une société remplie d’agresseurs, de nervis et autres désespérés qui se laissent «suicider» dans les océans par ceux-là mêmes qui leur prédisent l’enfer promis aux suicidés. Un Yalta de l’école est devenue une réelle nécessité au SENEGAL.
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En Février, 2022 (17:04 PM)Participer à la Discussion