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Enseignement supérieur : Le Saes menace de paralyser le système

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Enseignement supérieur : Le Saes menace de paralyser le système

Le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes) sort de sa réserve après le Conseil présidentiel. Et c’est pour annoncer des plans d’actions et un mémorandum. L’Etat est interpelé sur un ton menaçant : « sans le respect du protocole signé en mars 2011, pas de paix au sein de l’espace universitaire ».

Seydi Ababacar Ndiaye avait refusé de parler aux journalistes, vendredi 14 août, à l’issue du Conseil présidentiel sur l’avenir de l’enseignement supérieur. « Je ne fais aucun commentaire », avait lancé le secrétaire général du Saes. On connaît désormais les raisons de ce refus. « En réalité, j’étais déçu. On nous a traités comme n’importe qui. On a eu le même temps de parole que tout le monde. Cela est inacceptable », s’est insurgé, hier, M. Ndiaye qui faisait face à la presse. Mais plus grave, a poursuivi le syndicaliste, les onze décisions présidentielles prises à l’issue de ce Conseil, n’ont pas été discutées. « L’impréparation était visible. Tout s’est fait dans la précipitation. Le président a annoncé ces décisions et aussitôt après la séance était levée. Les acteurs n’ont pas eu l’occasion de donner leur point de vue », a déploré Seydi Ababacar Ndiaye.

Respect du protocole de mars 2011

Il a accusé le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le Pr. Mary Teuw Niane d’être le principal responsable de cette démarche exclusive. « Le président de la République doit savoir que ce ministre n’est pas l’homme qu’il faut pour développer le sous-secteur », a dit le Sg du Saes qui produira un mémorandum qui discutera de toutes les décisions issues de ce Conseil présidentiel. L’idée est de permettre aux enseignants du supérieur de donner leur point de vue sur ces décisions présidentielles. « Dans ce Conseil, on était que des figurants. Ce mémorandum va nous permettre d’apprécier ces directives », a expliqué Seydi Ababacar Ndiaye.

Son camarade Moustapha Sall, chargé de revendications du Saes, va plus loin. Il pense que le gouvernement, en privilégiant cette méthode, montre clairement qu’il ne veut pas faire la paix avec les enseignants. « La paix n’est pas un slogan. Elle est un processus construit », estime Moustapha Sall. Il exige du gouvernement le respect du protocole signé le 21 mars 2011. Le Saes demande aux autorités de respecter les engagements relatifs à la Réforme des titres, aux budgets des universités, à la retraite et à l’indemnité de logement des enseignants. « Sans le respect des termes de ce protocole, pas de paix dans l’espace universitaire », menace Moustapha Sall.

Le Saes a aussi dénoncé les décrets : l’un portant sur l’orientation des étudiants et l’autre relatif à l’Université virtuelle du Sénégal (Uvs). Avec ces 2 décrets, on est, notent les syndicalistes, dans une logique de privatisation des établissements publics d’enseignement supérieur. « Pour résoudre la lancinante question des orientations, le gouvernement n’a pas trouvé mieux que d’annoncer la création de l’Université virtuelle du Sénégal (Uvs). C’est du bluff. L’Uvs n’existe que de nom. Oui à l’enseignement à distance, mais non à la virtualisation des bacheliers », s’exclame Moustapha Sall. Il recommande aux étudiants et aux parents d’être vigilants. Le choix du syndicat est fait : renforcer l’Ucad et l’Ugb et favoriser la montée en puissance des universités de Ziguinchor, Bambey et de Thiès.

 



9 Commentaires

  1. Auteur

    Ecl

    En Août, 2013 (18:58 PM)
    SAES ou SOES ou encore je sais quoi, vous avez toujours contre tout le monde sauf contre vous meme.

    Vous ne regarder que votre interet.

    Pourtant le peuple, en tete le president de la Republique est votre employeur.
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  2. Auteur

    Dzm

    En Août, 2013 (19:11 PM)
    Franchement, c'est des irresponsables ces syndicalistes du SAES.

    Des maitres chanteurs, preneurs d'otages!
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    Auteur

    Ancien

    En Août, 2013 (19:41 PM)
    Bilahi khamoulène mari teuw! gnoune anciens étudiants de UGB on le connait bou bakh! ce gars là s'il se fixe un objectif; il va droit devant et il faut être le diable en personne pour le dévier! quoique je me demande nakh diable meune na si mome dara! da nguène di sonal sène bop! privatisation de l'enseignement mais doufi lou bess! dans tous les pays du monde un enseignement de qualité est généralement payé! meme fi au sénégal, les parents qui veulent que leur enfants aient une bonne instruction payent les institutions privées. Enseignants jamais contents! mais yène lo lène beug! sone nanou si yène! exécutez vos contrats de travail wa ila nguène wouti lénène lo léne def! yéna ngok mari teuw ngok! li ci kanam rawouli beut! so lén khamone qui vous avez en face de vous, di nguène jéma éviter bras de fer bi.
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    Auteur

    Un Enseignant

    En Août, 2013 (19:51 PM)
    Oui pour un enseignement supérieur de qualité. Pour cela, il faut de l'imagination, du courage, des ressources, surtout des enseignants de qualité, ayant la foi dans ce qu'ils font. Je ne comprends pas la revendication des enseignants relative à la réforme des grades. s'il faut promouvoir et encourager les enseignants méritants, OUI. mais s'il s'agit de promouvoir des enseignants qui ont renoncé à toute activité de recherche et d'encadrement depuis belle lurette, qui sont assistants ou maîtres assistants depuis 30 ans, qui veulent maintenant profiter des réformes pour bouger de leur position, je dis NON. Que ceux qui veulent accéder au collège A se donnent les moyens intellectuels, et montrent qu'ils veulent non seulement avancer, mais faire avancer aussi l'université sénégalaise. la devise de l'UCAD Lux mea lex doit être une réalité, et non un slogan
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    Auteur

    Primekhaliss Rek

    En Août, 2013 (20:54 PM)
    SAES est ce qu'on peut parler aujourd'hui d'orientation dans nos universités. UGB filtre, UCAD peuple et les autres sont entre les deux. Bref, les critères sont bien définis par les facultés. Qui vous contrôle vous le SAES? Personne! et vous voulez que cet état de fait demeure au nom de la "libreté". Je dis bien "libreté". Vous ne connaissez pas ce que c'est l'autonomie. Vous le confondez avec l'indépendance incontrolée. Vous n'admet point de chef et vous voulez être au dessus de tous. Le sénégal ne vous appartient pas et l'enseignement supérieur non plus. Grève, menance, khalisse Rek. Jusqu'à quand? Vous n'avez pas encore fini de saboter le sous-secteur avec votre grève fortuite de 2012. Boulène gnou Way yeugueule Way. STop à la violence sur le système. Qualité la gnou wakh pour les étudiants et pas de grève pour les salaires ou d'augmentations déguisées de salaires! Quelques questions pour vous faire réfléchir davantage: 1 Combien de prof encadrent, combien font la recherche parmi vous tous enseugnants-cheurcheurs 2 combien enseugnent dans de bonnes conditions? combien....
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    Auteur

    Boldak

    En Août, 2013 (21:03 PM)
    Ces responsables du SAES sont des attardés...je me demande meme la nature de leur cursus!! rien n'est extraordinaire au Senegal!! le S.G de cette organisation n'est il pas un illuminé RASTAFARI:::tout est possible au Senegal (ceux qui devaient fermer la marche sont en première ligne)
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    Matheux

    En Août, 2013 (22:51 PM)
    En tant que mathématicien , le ministre connait surement la solution de l'équation

    PIT+PDS+APR=x
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    Auteur

    Bout

    En Août, 2013 (11:11 AM)
    Ces enseignants n'ont de lecons de donner à personne. Si l'université est en retard ils y sont pour beaucoup. Ils défendent des intérêts perso, créent des clans et on mis en place des lobby qui empêchent toute transparence dans le recrutements des enseignants. La conséquences c'est que beaucoup de départements sont devenus des îlots de cancres incapables de publier un papier scientifique digne de ce nom ou de donner un enseignement de qualité sans recopier les bouquins de autres. Les rares qui sont compétents et dignes sont relégués au second plan au profits de médiocres comme ce abdoulaye séné qui est a L’Autorité nationale d’assurance qualité de l’enseignement supérieur .
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    Citoyenpure

    En Août, 2013 (17:43 PM)
    Il faut les virer ces gars du SAES.
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