La présidente du Haut conseil du dialogue social, Innoncence Ntap Ndiaye prend le contre-pied des syndicats d'enseignants en grève.
Selon elle, le système de rémunération et la création d'un nouveau corps que réclament les enseignants, ne sont nullement signés, en 2018, avec le gouvernement.
Innoncence Ntap Ndiaye de préciser que ces deux points devraient faire l'objet d'étude.
"La mobilisation des enseignants notamment le Saems et le Cusems portent sur de nouveaux points à savoir le système de rémunération des agents des enseignants et aussi sur le point relatif aux administrateurs scolaires. Ces deux points étaient certes mentionnés dans le protocole d'accord mais ne faisaient pas partie des accords signés par l'Etat. Il faut rappeler que nous même, le Haut conseil du dialogue social, sommes signataires de ces accords, mais ce qu'il faut dire, c'est que sur ces deux points, en fait l'Etat ne s'était pas engagé à signer mais à examiner ces deux points; il faut que ça soit clair, explique-t-elle.
"La mobilisation des enseignants notamment le Saems et le Cusems portent sur de nouveaux points à savoir le système de rémunération des agents des enseignants et aussi sur le point relatif aux administrateurs scolaires. Ces deux points étaient certes mentionnés dans le protocole d'accord mais ne faisaient pas partie des accords signés par l'Etat. Il faut rappeler que nous même, le Haut conseil du dialogue social, sommes signataires de ces accords, mais ce qu'il faut dire, c'est que sur ces deux points, en fait l'Etat ne s'était pas engagé à signer mais à examiner ces deux points; il faut que ça soit clair, explique-t-elle.
"Cependant, il y avait des préalables, en ce qui concerne l'étude du système de rémunération et sur le corps des administrateurs scolaires, il y avait également une étude préalable à faire car aujourd'hui au niveau du Haut conseil du dialogue social, nous disposons d'un document de référence sur la question", précise Innocence Ntap Ndiaye.
La présidente du Haut conseil du dialogue social de souligner que ces deux points ne devaient pas faire l'objet de discussion au cours du monitoring.
"Au moment du monotoring, les syndicats d'enseignants n'avaient pas fait l'objet de discussion de ces deux points, ça il faut le dire même si les enseignants ont toujours soutenu que c'étaient des points essentiels pour que le climat social soit apaisé dans le secteur", a expliqué Innoncence Ntap Ndiaye sur Rfm.
La présidente du Haut conseil du dialogue social de souligner que ces deux points ne devaient pas faire l'objet de discussion au cours du monitoring.
"Au moment du monotoring, les syndicats d'enseignants n'avaient pas fait l'objet de discussion de ces deux points, ça il faut le dire même si les enseignants ont toujours soutenu que c'étaient des points essentiels pour que le climat social soit apaisé dans le secteur", a expliqué Innoncence Ntap Ndiaye sur Rfm.
9 Commentaires
Enarque
En Février, 2022 (10:06 AM)Dem lenne diangui mo guene
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kane mo la diangale?
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En Février, 2022 (10:18 AM)Ce pays manque de reconnaissance envers ce corps qui est à la base de tous les autres fonctionnaires et agents de l'Etat. Sans les enseignants il n'y aura pas d'Enarque, de Greffe, de medecins, de militaires et assimilés etc.
Tant que le pays ne le comprendra pas, nous ne bâtirons jamais le Sénégal dont nous rêvons.
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Il faut revoir votre analyse car le concours d'entrée à la FASTEF (ex école normale supérieure) est aussi méritant et aussi corsé que ccelui de l'ENA. Un docteur en médecine (qui a été orienté dans une faculté sans concours) est aussi méritant qu'un sortant de l'ENA. Tous les corps se valent. Si l'état n'a pas besoin d'un profil, il ne le recrutera pas. Les métiers sont à égale dignité. Le fonds du problème est d'envisager une équité. Equité ne veut pas dire égalité. Force est de constater que certains corps sont les parents pauvres de l'administration. Ce sont certes les enseignants qui se plaignent le plus souvent du fait de leur nombre, mais il existe des corps beaucoup plus désaventageux que ceux des enseignants.
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En Février, 2022 (10:58 AM)Rectificateur
En Février, 2022 (11:18 AM)-
Si vous avez la preuve, un document, faites la publication.
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En Février, 2022 (11:28 AM)-
On ne peut mettre fin aux Kharmat car les meilleurs ressources humaines dans le corps des enseignants se trouvent dans le public. Donc, c'est le public qui sert le privé. Pour arriver à une une interdiction des Kharmat, il faut qu'il ait sur le marché une masse critique d'enseignants formés dans les écoles de formations reconnues. Pour cela aussi, il faudra que les écoles privées puissent avoir des contrats en bonne et due forme avec leurs enseignants au point que le privé soit aussi attrayant que le public, à l'instar de ce qui se fait dans les pays développés.
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En Février, 2022 (12:15 PM)-
Je pense que c'est la seule solution. Il faut que l'etat favorise l'enseignement privé en permettant une formation payante à la FASTEF. Ainsi il y aura beaucoup de diplomés de la FASTEF dans le privé et donc moins de chaumeurs, et le gouvernement se liberera beaucoup de l'emprise des enseignants du public.
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En Février, 2022 (13:01 PM)Participer à la Discussion