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Education

Pour un Sénégal sans école publique!

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Pour un Sénégal sans école publique!

Une société sans école ? Un Sénégal sans école publique ?

 

L’on conviendra au moins que cela pourrait servir à en finir avec les grèves cycliques. Le travail des enfants cesserait aussi alors d’être une pratique néfaste, une maltraitance et une sorte de dumping social de la part des pays occidentaux.

 

L’on conviendra aussi que cela constituerait un frein à cette dilapidation financière. Plus de 40% du budget national, dit-on, est investi chaque année dans ce secteur de l’éducation, avec des résultats très décevants. Des grèves, à n’en pas finir. Un niveau de plus en plus bas. Et le nec plus ultra est que l’on continue à payer des salaires à des enseignants médiocres ou fantomatiques qui passent tout leur temps à revendiquer leur droit sans jamais insister sur leur devoir.

 

L’on conviendra ainsi que l’école publique coûte excessivement chère, sans que l’on ressente que nos enfants soient très bien éduqués. Tout le monde déplore  et s’accorde à dire que les enfants et les jeunes d’aujourd’hui sont mal élevés. Alors, là aussi l’école a failli à sa mission première d’éducation.

 

L’on conviendra enfin que l’école, dans sa mission, d’égaliser les chances extérieures de réussite, a encore raté sa vocation. Dans la mesure où elle crée de nouveaux échecs, donc de nouvelles exclusions, sans pour autant que cela soit réellement le fruit du mérite ou d’une absence  de mérite des uns et des autres.

 

Que reste-t-il alors de la place de l’école, dans nos sociétés ? L’on voit bien que si certains esprits se plaisent à appeler à une société sans école, et surtout sans école publique, ce ne serait pas sans raisons.

 

Mais, notre appel à une déscolarisation de la société repose vraiment sur un désir de refondation des mécanismes d’intégration des individus.

 

En effet, premièrement, dans notre pays, en forçant un peu les traits, deux types d’école coexistent : l’école coranique traditionnelle et l’école française publique. On n’a pas besoin d’y regarder de prés pour remarquer que l’Etat accorde plus d’importances à l’école française qu’à l’école coranique, malgré ses timides  tentatives de modernisation qui avaient alors soulevé l’ire de Sérigne Abdoul Aziz SY Dabakh. L’Etat sénégalais fait comme s’il n’était là que pour une école bien déterminée et que par conséquent de facto, il réserve un traitement de faveur indu à une catégorie de la population, laissant en rade plusieurs centaines de milliers d’enfants, à défaut de vouloir les enrôler de force dans l’école publique. Même si certains parents et certains élèves peuvent avoir comme préférence exclusive  l’école coranique. Outre donc le fait que l’Etat participe sciemment à la partition de sa population, l’on peut noter aussi une certaine stigmatisation ou une négligence et une exclusion certaines de ces individus issus de l’école coranique. En effet, tout se fait en français et les autres qui ne comprennent pas cette langue souffrent en silence ou cultivent un certain complexe vis-à-vis des autres. Mais fort heureusement, au point de vue de la réussite sociale, on trouve des gens issus exclusivement de l’école coranique qui n’ont rien à envier en termes de capital économique, politique et social, aux individus ayant fait les bancs.  Pourquoi investir et s’investir dans une partie de la population, alors que celle-ci ne donne pas les résultats escomptés et que l’autre qui ne bénéficie pas de ces mêmes largesses arrive à s’en sortir tant bien que mal ? Ce n’est là que la énième preuve que l’Ecole publique ne sert plus à grand-chose, sauf surement à entretenir inutilement des individus dans des privilèges indus. C’est ce que l’on pourrait aussi appeler un détournement de deniers publics savamment orchestrés, sans que personne ne pipe mot. L’Etat devrait chercher à égaliser les chances de réussite pour tous ces citoyens ou alors ne le faire pour personne. Il y a là une injustice notoire, qu’il faut corriger en évinçant l’école publique de la société sénégalaise.

 

Autre fait qui milite pour une déscolarisation de la société sénégalaise, à l’heure actuelle, tient au fait qu’elle est en déphasage avec les réalités professionnelles du moment, les réalités du marché de l’emploi. Si avant, on sortait de l’école publique, on avait un boulot. Actuellement, tel n’est plus le cas. Mais le problème le plus notoire se trouve dans le fait que l’école donne l’impression d’être une garderie d’enfants, de jeunes et de jeunes-adultes (étudiants)  et inhibe de ce fait les possibilités précoces ou opportunes de résilience des individus. Non seulement, l’école ne prédispose plus à une profession, mais elle participe à éteindre ou à amoindrir toute initiative individuelle et même collective, dans sa propension à embrigader les esprits dans une forme de pensée unique, de comportement unique et de réussite unique. Combien sont ces jeunes-adultes qui, après une quinzaine voire une vingtaine d’années d’études, sont là sans initiatives et sans capacité de résilience pour entreprendre autres choses que l’école ne lui avait pas préparées ? Certains même vont jusqu’à dire à juste titre qu’il ne sert plus à rien d’user ses fonds de culotte sur les bancs de l’école. L’école publique présente là aussi un visage décevant. Ça coûte cher et ça ne rapporte pas gros !

 

Enfin, dernier point qui milite pour un enterrement bien mérité de l’école publique, a trait au fait que celle-ci en son sein crée même des exclusions. L’école, il est vrai, est sélective par définition. Mais, pourquoi cette sélectivité devrait-elle mener vers une classification en bons et en mauvais élèves. S’il est vrai qu’on ne peut pas échapper à cette classification, il n’est pas tout aussi vrai que l’on devrait considérer les nuls comme des damnés, des moins que rien. La souffrance que cela cause chez ces enfants ou jeunes n’a aucune justification. Malheureusement, cette stigmatisation ne se limite pas qu’aux portes de l’école. Il arrive de voir des enfants poursuivis jusqu’à chez eux, avec des huées humiliantes, parce que tout simplement ils sont derniers de leurs classes. Au nom de quoi ? Ces enfants ou ces jeunes « nuls » se diront que s’ils ne sont pas doués à l’école, ils vont rater leur vie. L’école qui aurait dû être un cadre d’épanouissement pour les enfants se transforme de plus en plus en calvaire, à cause des violences à l’école dont la plus cruelle est sans aucun doute la stigmatisation dont sont victimes les « nuls ». L’autre violence, dans la même veine, est celle que l’on pourrait appeler « la tyrannie du diplôme ». Non seulement, le diplôme crée de nouvelles hiérarchies, mais le plus déplorable est que ces hiérarchies ne sont pas non plus vraiment fondées. Il ne suffit pas d’être bardé de diplômes pour être compétent. Ce qui veut dire qu’on peut être dépourvu de diplômes et être très compétent. Heureusement d’ailleurs que ce dernier aspect commence à être démystifié.  Abdoulaye Wade et Youssou Ndour ne me démentiront pas. Le premier est très diplômé mais ne commet que des dérapages. Le second a bâti un empire sans diplômes, à part savoir sur quel pied danser !

 

A toutes les échelles où l’on mesure l’efficacité d’une action et d’une organisation sociales, qui ose encore croire aux vertus de l’école (publique) sénégalaise?

 

 



25 Commentaires

  1. Auteur

    Mbaam

    En Juillet, 2012 (02:35 AM)
    Sociologue?

    Je pense que vous avez repondu a votre analyse sans le savoir. Je vous cite "Il ne suffit pas d’être bardé de diplômes pour être compétent". Vous etes un type plutot dangereux que ceux que vous denoncez! Le Senegal mon chere est un pays laique. La plume du sociologue que vous etes ne devrait jamais cracher le venin qui suit "On n’a pas besoin d’y regarder de prés pour remarquer que l’Etat accorde plus d’importances à l’école française qu’à l’école coranique". Le mot coranique vient du mot coran par consequent fait reference a une religion specifique. Je pense qu'il aurait ete beaucoup plus approprie de dire ecole arabe! En bref vous avez totalement devoile ce qui aujourd'hui constitue le plus grand danger pour notre societe, c'est que des indivudus comme vous, a la plume facile, contribuent a endormir le peuple! Il est vrai que l'education connait de serieux problemes qui demandent une reflection approfondie pour trouver des solutions adequates. Vous avez disserte pour ne rien dire. Plutot que de contribuer a empirer la situation, votre formation voudrait que vous nous presentiez des solutions concretes qui peuvent aider.

    Finger pointing as they say in English! That's all you did...

    Just a thought...
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  2. Auteur

    Moussé

    En Juillet, 2012 (02:54 AM)
    L'école publique vous a permis d'être sociologue et vous en appelez aujourd'hui à la suppression. Quel égoïsme! D'autre part, vous alignez des choses qui concernent tous les systèmes éducatifs de tous les temps et pas seulement le Sénégal actuel. Partout et toujours l'école est élitiste. Certains qui la fréquentent réussissent alors que d'autres échouent, ceux que vous appelez péjorativement les « Nuls ». Et parce que ceux-ci existent, vous appelez à la suppression de l'école. Et que ferez-vous des « Forts »? À travers ce texte, vous développez une utopie moins pour dénoncer une situation que pour vous faire remarquer!
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    Auteur

    Mbaam (again)

    En Juillet, 2012 (03:51 AM)
    Avis, je partage ton inquietude. Cependant le merite de cet article c' est d'avoir demasquer ce bourreau.

    Et s'il etait un professeur? Alors la plutot que de le laisser intoxciquer ses eleves, peut etre qu'une societe sans ecole serait une bonne idee! Dieu merci ils ne sont pas tous comme lui  :dedet:  :dedet:  :dedet: 
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    Auteur

    Maa_waaru

    En Juillet, 2012 (04:28 AM)
    J'espere tout simplememt que ce type n'est prof. Ah ... Ce gars m'a vraiment fait mal aujourd'hui
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    Auteur

    Maa_waaru

    En Juillet, 2012 (04:30 AM)
    J'espere tout simplememt que ce type n'est pas prof. Ah ... Ce gars m'a vraiment fait mal aujourd'hui.
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    Auteur

    Ibrahima Sakho

    En Juillet, 2012 (04:32 AM)


















    Je n'ai pu résister à la tentation de réagir à cet article tellement je suis sidéré par la légereté avec laquelle son auteur a abordé une question aussi importante que celle concernant l'école et de surcroit en tant que chercheur. Je conviens avec Monsieur le sociologue que l'École sénégalaise est malade des grèves cycliques, malade du niveau de ses élèves et peut être même de ses enseignants, d'où l'intérêt de poser un débat sérieux sur cette question. mais, dans cet article la pléthore des probléamatiques soulevées, la méconnaissance du système éducatif dans son ensemble et l'ignorance des finalités de l'école frisent le riducule. Vous vous êtes comporté en animateur de débat de rue à la source de rumeurs des plus banales. Je regrette de vous rappeler que l'école n'a pas vocation à offrir un emploi à ses sortants. L'école n'est pas un employeur, son rôle est de préparer le citoyen à s'inserrer harmonieusement dans la société. L'école sénégalaise que vous décrivez est d'un autre âge. Celle d'aujourd'hui a pris le virage de l'approche par compétences, avec tout ce que cela comporte comme enjeux au plan des politiques, des pratique d'enseignement, des pratiques évaluatives... Je regrette de ne pouvoir dire tout ce que je voulais que vous compreniez. je promets de revenir dans un autre article pour répondre intégralement point par point à vos interrogation. Je vous invite simplement, en tant que sociologue à avoir une vision systémique des questions aussi importantes que celles de l'école et à honorer votre rang par des textes documenté dépassant les opinion de rue pour instaurer un débat constructif.
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    Auteur

    Sociologuedemes2

    En Juillet, 2012 (04:47 AM)
    Cela fait une eternite que je n'ai pas commente sur ce site mais ce "sociologue" devrait nous dire ou est ce qu'il a ramasse son diplome. Il n'y a ni coherence (juste un amalgame de mots), ni demonstration valide ("l'on conviendra" n'est pas une demonstration) dans ce discours. Ce "socioloque" a desesperement besoin de l'ecole publique.
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    Setlou

    En Juillet, 2012 (04:48 AM)
    Ce gars a parfaitement raison. Seulement la grande école utile est celle de ces artisans qui forment des gens qui travaillent fondent leur famille. Je ne sais pas quelle définition vous voulez de la laïcité, mais elle doit permettre au chrétien d'éduquer son enfant et au musulman aussi. C'est l'argent du pays qu'on utilise, qu'on le fasse en satisfaisant les besoins des populations (et en éducation aussi). Le français ne nous a pas encore développé, (et seul le wolof fera l'affaire). (Je sais que certains complaindrons pour sentiment ethniques). Enfin qui veut diriger 95% de musulmans n'a qu’à se rendre compte de la réalité. Un jour viendra les musulmans voteront pour qui peut satisfaire leur besoin en éducation. Celui qui ne pourra pas n'est pas obligé de briguer leurs suffrages.
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    Setlou

    En Juillet, 2012 (05:03 AM)
    Et j’ajouterai que l’école publique ne forme que des truands, à commencer par Senghor qui nous extirpe un milliard par an pour hymne que 99.95 DE LA POPULATION NE COMPREND PAS. Des méchants à commencer par Senghor qui oblige Abdoulaye Sadji à partager son œuvre Leuk le Lièvre avec lui (Si c’était l’œuvre de Senghor, il ne le partagerait pas). C’est pourquoi Abdoulaye Wade n’était pas parti chercher des connaissances comme Cheikh Anta Diop, mais des diplômes pour Baap nit yi. Résultat : nous avons élu le plus malin et le moins intelligents des senegalais.
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    Myma1

    En Juillet, 2012 (07:40 AM)
    De l'indignation à l'espoir.Quand j'ai lu cet article j'étais sidérée mais certains commentaires m'ont redonné de l'espoir. Mr le sociologue, à mon avis, est loin des réalités du pays.L'école sénégalaise ne doit pas être évincée mais plutôt revalorisée.En effet que serions nous sans l'école; je me le demande.Il y a certes d'autres voies pour réussir mais celle-ci jusqu'à preuve du contraire est la plus sure.Son but premier n'est pas la réussite sociale mais l' insertion harmonieuse dans la société-çà en dit long-Le véritable problème de notre école c'est sa revalorisation en passant par la résolution de tous ces problèmes auxquels elle est confrontée.

    • Revaloriser l’école française publique sans créer une animosité entre elle et les privées, essayer de hisser au même rang l'école arabe ou franco-arabe.

    • Répertorier et faire parler tous les anciens des écoles publiques (Lamine Gueye, Blaise Diagne…) qui ont pu réussir dans leur vie pour que ceux qui pensent mal des écoles publiques puissent remettre en question leurs idées préconçues.

    • Mettre à la disposition des élèves et enseignants le matériel nécessaire; résoudre les problèmes entre les syndicats et l'état en vue de la fin des grèves qui constituent un frein pour l'école sénégalaise.

    • Remédier à l’état de délabrement de certaines écoles surtout en milieu rural

    • Prise de conscience de l'importance de l'école par la sensibilisation ( comme les téléfilms des maisons de justice)

    • Faire des statistiques :

    nombre de lutteurs, de mannequins, de coiffeuses etc… avec ce qu’ils gagnent et l’heure de la retraite pour les mannequins et les lutteurs surtout; ceci pour que nos enfants puissent voir l'importance de l'école et qu'ils puissent y rester

    comparer avec les ingénieurs, médecins,avocats et autres sans bien sûr vouloir dénigrer certains métiers car il n’y a pas de sots métiers mais de sottes gens.

    Faire dire aux fans, idoles, références des enfants ce qu'ils pensent de l'école; que s’ils avaient l’opportunité de persévérer à l’école ils y resteraient bien sûr sous le regard bienveillant et l’encadrement des parents.A mon humble avis ils scolarisent tous leurs enfants et certains même les dissuadent de suivre leurs pas dans la musique, la danse car ils ne veulent que les enfants vivent les mêmes calvaires qu'eux.

    Solliciter l’aide de ces idoles (les lutteurs, les chanteurs, les mannequins) pour parler aux enfants et aux parents

    Voilà donc quelques idées parmi tant d'autres pour revaloriser l'école sénégalaise et je pense que quelles que soient les améliorations apportées s'il n'y a pas une prise de conscience de la valeur de l'école (que je n'ai développée) on sera toujours au même stade.

    I have a dream...It'll become true

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    Bolan

    En Juillet, 2012 (07:56 AM)
    Professeur WONE, je vous remercie de votre courage pour toucher du doit les vrais problème de l’école sénégalaise.

    Ne vous en faites pas des critique, c'est tout a fait normal. Si vous n'en aviez pas cela surprendrait.



    Je suis d'avis avec vous sur toute la ligne, et si seulement l'Etat prenait le soin de vous écouter et privatiser l’école sénégalaise, je prédit des résultats dans dix ans.



    Ce que vos détracteurs n'ont pas compris, et c'est dommage pour eux, c'est que nous parlons de l’école sénégalaise agonisante des vingt dernières années (je dirai de 1988 a nos jours) pour être plus précis...

    Je pense qu'il n'est pas nécessaire d’être devin pour savoir que la plupart de vos détracteurs pourrait être des enseignants ou des proches d'enseignants...



    ENCORE UNE FOIS DOMMAGE POUR EUX...



    Mais puis qu'ils sont en mal d'inspiration donc Intellectuellement limités pour Trouver des Solutions, alors je vais les aider un peu...



    Si L’état décidait de privatiser, il va d'abord définir des objectifs spécifique a atteindre par l’école. ensuite il va favoriser des sénégalais potentiels preneur.



    Voila une bonne opportunité pour des enseignants pour se constituer en "GIE" et prendre en main la destinée des enfants du pays. Seulement voila dans ce cas il faut être performant ou disparaître. Eh oui en cas de non atteinte des objectif fixes par l’état, "Vlam" retrait de la licence, donc chômage pour tous les concernés...



    cela ne fait aucun doute que seuls subsisterons les meilleurs avec a la clés de meilleurs résultats pour les élèves.



    L'avantage dans ce système c'est que la "Sélection" ne frappera plus que les élèves, les enseignant aussi. Et croyez-moi les résultats (bons résultats) ne vont pas tarder a arriver.



    C'EST TOUT CE QUE NOUS VOULONS, DES RÉSULTATS ET DE BON RÉSULTAT...



    Au delà, il n'y a pas de débat possible. il faut être pragmatique et avancer. sinon on est a la bourre.

    C'est aussi simple que ça.
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    Auteur

    Ladiou

    En Juillet, 2012 (08:25 AM)
    Les commentaires faits sur votre article suffisent à eux seuls pour montrer l’éducation publique (non coranique ni catholique) est celle la qui doit former le citoyen sénégalais de demain chargé de nos valeurs cardinales .

    Le problème de notre système éducatif est de plusieurs ordres :

    1/L'indiscipline des apprenants et des acteurs

    2/L'hybridité dans la promotion et le recrutement des agents

    3/L'inversion des rôles entre l'école et la société

    4/La place prépondérante dévolue à la rue et aux TIC dans l'éducation et non dans la formation

    5/La non la valorisation des rendements des agents

    Sans oublier le traitement inhumains fait aux enseignants du préscolaire et de l'élémentaire.

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    Auteur

    Emma

    En Juillet, 2012 (08:42 AM)
    Effectivement, si ce monsieur a réellement un diplôme en sociologie délivré une université publique sénégalaise (UBG, UCAD, etc), je suis archi pour fermer les maternelles, écoles, collèges, lycée et universités! Car si c'est ça qu'on produit in fine, après avoir utilisé des fonds publics pendant environ 20 ans pour façonner ce genre d'individus, je dis stop!!!

    De manière plus sérieuse, je ne connais pas le parcours scolaire/universitaire de ce monsieur, qui se dit sociologue parce qu'il a sans doute un diplôme de sociologie, ce que je ne remets pas en question, mais je suis vraiment inquiète que de tels individus soient ainsi lâchés dans la nature et qu'il puisse se prévaloir de la qualité de sociologue;
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    Auteur

    Xam-xam

    En Juillet, 2012 (09:31 AM)
    Je suis d accord avec vous sur la mediocrite de cet article. Mais je crois que le probleme de l ecole au senegal est un probleme qui nous concerne tous. Le probleme est que nous n aimons plus le savoir. la connaissance, le savoir ne sont plus des valeurs mais l argent oui. Il faut regarder les services fiscaux et financier et autres. cest la societe toute entiere qui doit avoir une foi absolu et reel en la conaissance. Regarder les jeunes preferent le bootball, la lutte et autres a l ecole parceque ca rapporte de l argent. Nous avons troque l argent au savoir. Le senegalaia se sacrifie pour l argent mais jamaias pour le savoir. Gandhi disait que la pensee est plus forte plus contagieuse que tous les virus du monde c est ce qu a compris les chinois indou et bresiliens entre autre Ce nest pa un probleme des enseigants ni des eleves ni des gouvernants cest un probleme de societe On ne se sacrifie que pour ce que lon aime vouyez si on aime xam xam
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    Auteur

    Setlou

    En Juillet, 2012 (09:43 AM)
    Je soutiens ce gars. Pas pour l’élimination de l’école publique mais pour une école publique pour le Sénégal. Un programme pour nous-mêmes. Là où nous en sommes, nous n’avons plus besoin d’envoyer des gens ou de donner des bourses aller étudier a l’étranger. En ce qui concerne, l’administration, management et d’autres disciplines autres les sciences et techniques, nous n’avons besoin aller l’apprendre. Nous devons penser à notre manière de faire, adaptée à notre société. Nous n’avons pas besoin que nos diplômes soient reconnus en France puisque nous ne formons pas pour elle. La formation scientifique et technique doit avoir pour objectif la transformation de nos matières premières. Cette école doit nous permettre (je n’ai pas le temps de détailler comment ici) d’imprimer notre propre monnaie, de fabriquer nos machines, nos armes, etc….

    A celui qui dit que je fais hors sujet : non. Et peut-être vous êtes aux USA. Je vous dirais que quand vous revenez et présentez des diplômes, on doit vous demander de faire un mémoire qui présente le contenu de ce que vous avez appris et comment il peut être utile au Sénégal. Je sais vous ne revenez pas et vous avez raison. Vous gagnez mieux personnellement et seule une haute fonction avec de bon POURCENTAGES peut vous intéresser ici.

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    Setlou

    En Juillet, 2012 (09:44 AM)
    L’enseignement de l’histoire doit être allégé et une bonne partie remplacée par l’éducation civique et le droit. Il est inadmissible qu’un bachelier ne connaissent pas les règles de vie de la société et un prof ses devoirs. Un d’eux disait quoi qu’il en soit pour l’année scolaire à sauver, il prendra ses trois mois de vacances. L’occasion pour lui faire savoir et a d’autres qu’il a un mois de vacance comme tout fonctionnaire. C’est la bonne période pour recycler des enseignants. Par exemple les profs d’histoire prendre à la fac des droits le contenu d’un cours de droits pour le secondaire. Il est primordiale de connaitre ce qui est pratique dans vie présente. Je dois aller au boulot ?
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    Auteur

    Xekh Doyadii

    En Juillet, 2012 (10:01 AM)
    Ce sociologue bizarre de Wone avait écrit par rapport à l'agriculture que le plus important c'est pas de cultiver mais de disposer de l'argent et pouvoir acheter les produits agricoles, mais en 2008 avec la pénurie de riz sur le marché international avec tous les pays producteurs qui n'avaient plus de quoi de vendre montrant que la théorie de Wone est caduque voila que cet apprenti sociologue change de fusil et vire vers l'éducation avec encore plus de médiocrité
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    Auteur

    Cocoroco

    En Juillet, 2012 (11:02 AM)
    c'est le medecin qui préfére tuer le malade au lieu de tuer le microbe, sans doute c'est plus facile
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    Auteur

    Neenaa

    En Juillet, 2012 (12:03 PM)
    Il a quelque part raison mais c'est qu'il est en train de scier la branche sur laquelle il est assis. Pauvre "sociologue" !
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    Auteur

    Mbaye Cheikh

    En Juillet, 2012 (13:28 PM)
    EXEMPLE PERTINENT DONNE EN FIN DE VOTRE EXPOSE ( WADE YOU)

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    Auteur

    Fadjole

    En Juillet, 2012 (15:07 PM)
    Quelles idioties !
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    Auteur

    Kakatar*1

    En Juillet, 2012 (16:41 PM)
    UN SOCIOLOGUE qui est devenu ce qu'il est grâce à l'école publique laique (francaise) et qui fait les yeux doux aux écoles coraniques pourvoiyeurs de TALIBÈS de mendiants, de TALIBANS, de SALAFISTES, de BOKO HARAMISTES. Tu fais Honte à ta profession. Il faut vraiment être IDIOT comme setlu pour apprécier ces BÊTISES: même si les grèves sont récurrentes, le niveau bas. Il fallait écrire ta contribution en ARABE pour avoir plus d'adeptes. Tu n'as débité ici que des IDIOTIES. Va enseigner dans les daras. Le sénégal mon Pays laic, multi-ethnique ne sera pas une USINE de production de TALIBANS  :dedet: 

     :down: 
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    Auteur

    A D Spécialiste De L'Éducation

    En Juillet, 2012 (17:33 PM)
    Bravo mon sociologue.

    Je suis navré de vous apprendre que le b-a ba de la sociologie, c'est d'éviter les préjugés ou les prénotions. Quelle est votre protocole méthodologique? Il faut le décliner

    Vous avez laissé en rade les critères de scientificité et préféré le scientisme. je crois que nous n,avons pas besoin de convoquer Bachelard, Popper ou même Durkheim pour vous rappeler simplement que vos remarques qui sont loin d'être des analyses sont loin d'être falsifiables. votre regard du dehors vous a surement joué un mauvais tour et vous êtes loin de la réalité.

    Ce dont je suis sur c'est que vous n'avez pas effectué des recherches ou même daigné consulter les documents officiels de l'éducation nationale ou du système éducatif dans son ensemble. Du préscolaire au supérieur, en passant par le non formel et l'informel; la réalité est tout autre.

    Vous confondons la mission et les finalités de l'école et les conséquences d'un système éducatif en perpétuelle construction. C'est l'un des secteurs du pays le plus dynamique, le plus proactif et le plus ouvert. Son système est d'autant plus ouvert que son enveloppement de maintien est perméable.

    Pour revenir sur les résultats de l'école sénégalaise je vous recommande d'examiner les travaux des acteurs du système a travers les revues du PDEF et les travaux du CRES ou encore de prendre langue avec les vrais acteurs du système au lieu de s'aventurer dans un terrain que vous ne connaissez pas. Nous qui participons a ces rencontres avons une autre lecture de la question Les partenaires techniques et financiers de l'éducation nationale ne me démentiront pas

    Je n'ai vraiment pas le temps de réagir par rapport a toutes vos supputations, mais rappelez vous que l'école comme la famille, le groupe des pairs sont des instances de socialisation. Ainsi, s'il y a echec est-elle la seule responsable? Le manque de civisme, l'indiscipline, l'arrogance, l'impunité sont-ils le fait exclusif de l'école? la vocation de l'école, c'est de former des produits de la société. Et depuis les tendances de l'école de 2000 avec l’avènement des classes pilotes, notre école cherche a s'adapter au milieu a impliquer les populations dans la gestion de cette chose publique. Les textes sur les CGE en constituent une preuve patente.

    Je suis sûr que vous avez mis de coté des arguments contraires a votre avance.

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    Auteur

    Désolé

    En Juillet, 2012 (20:00 PM)
    Si l'éducation coûte chère,alors essayer l'ignorance comme disait l'autre.
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    Auteur

    Reponse

    En Juillet, 2012 (23:45 PM)
    C'est très facile de déclarer que l’éducation absorbe 40% du budget national. Mais est-ce bien la cas? j'en doute bien
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