Le constat est amer. Au Sénégal, la plupart des établissements d’enseignement supérieur ne disposent ni d’habilitation ni d’une accréditation de l’Autorité nationale d’assurance qualité de l’enseignement supérieur (ANAQSUP). Cette situation est lourde de conséquences pour les étudiants qui, après des années de formation payante, se retrouvent avec des diplômes non reconnus. Face à ces dérives, les autorités compétentes décident de sortir le bâton pour rappeler à l’ordre les responsables des établissements qui ne remplissent pas les normes.
« Le constat que nous avons fait montre à suffisance qu’il fallait que l’Autorité nationale d’assurance qualité fasse ce qu’on appelle de la qualité hors les murs. Leur expliquer ce, sur quoi nous comptons pour que ces établissements puissent s’investir dans ce domaine pour nous permettre d’atteindre les standards de qualité », a souligné Pr Massamba Diouf, secrétaire exécutif de l’ANAQSUP, sur la RFM en marge d’une rencontre organisée à Touba.
Ayant pris part à cette rencontre, le directeur de l’enseignement privé au ministère de l’Enseignement supérieur, Pr Benoît Tine, informe qu’une campagne de régularisation sera bientôt lancée pour sanctionner les faussaires.
« Aux établissements qui ne sont pas en règle, je leur conseille vivement d’aller vers l’ANAQ-SUP, vers la direction de l’enseignement supérieur privé pour obtenir un accompagnement. Nous sommes là pour les accompagner. Le cas échéant, la sanction qui s’imposera sera une mise en demeure voire une fermeture pure et simple de ces établissements », avertit-il.
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