«Les vraies questions qui devraient préoccuper les acteurs du système éducatif sont la qualification des enseignants à travers la formation initiale mais aussi à travers la bonne mise en œuvre des activités de formation continuée». C’est le point de vue d’Ibrahima Diagne, Inspecteur de l'Enseignement moyen secondaire/Vie scolaire qui soutient que «la priorité est dans la gestion axée sur les résultats, l'efficience des ressources, la construction d'un environnement scolaire propice aux apprentissages des élèves».
Ibrahima Diagne constate que le système éducatif sénégalais est secoué par des perturbations récurrentes. Si, ce ne sont pas les élèves, dit-il, ce sont des enseignants à travers les mots d'ordre de syndicats qui crèvent le quantum horaire. Pour l’inspecteur, ces perturbations plombent les résultats scolaires malgré les importantes ressources matérielles et financières mobilisées par les ménages, les partenaires et l'Etat sénégalais».
De son avis, même si les examens sont tenus, il reste que les taux de réussite aux examens scolaires (CFEE, BFEM et Baccalauréat) sont encore faibles au niveau national et que les rendements internes connaissent la même situation. Et de conclure : «Pour l'intérêt des enfants sénégalais, construisons un consensus fort autour de ces questions qui interpellent le système».
4 Commentaires
Movez Foy
En Juillet, 2016 (11:12 AM)De chez moi, je sens l'argent de Touba qui inonde vos caisses.. Vive le journalisme!
Anonyme
En Juillet, 2016 (15:45 PM)Quant à l'Etat, il a montré ses limites à tous les niveaux avec le seul succès d'avoir travaillé à l'Emergence d'une nouvelle classe sociale.
Conséquence, nos enfants ne connaissent plus rien mais en connaissent plus que certains enseignants du fait de leur encadrement à domicile. Insultez après avoir lu, c'est votre DADA, nous vous le concédons.
Fatiq
En Juillet, 2016 (15:54 PM)merci
Anonyme
En Juillet, 2016 (21:44 PM)Participer à la Discussion